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Accueil du site > Actualités > Technologies > Richard Stallman et les PC anti-Linux.

Richard Stallman et les PC anti-Linux.

Georges Stallman, créateur de la Free Software Fondation, et pape du logiciel libre, a mis en lumière un problème qui risque bien, à terme, de limiter la liberté de choix des consommateurs et utilisateur de PC.

Dans cette vidéo :

Stallman explique que certains ordinateurs vendus en France empêchent toute installation des systèmes d’exploitation libres comme Linux.
Le seul moyen d’installer Linux sur certains PC est de faire un changement de BIOS, une opération de « reverse engineering » qui paraît techniquement difficile pour l’utilisateur lambda, et légalement risqué, après le vote de la loi DAVDSI qui prohibe le « reverse engineering ».


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28 réactions à cet article    


  • fb (---.---.57.197) 6 septembre 2006 11:02

    DADVSI ne s’applique pas dans ce cas :

    L’article 13 dispose que :

    « Art. L. 331-5. - Les mesures techniques efficaces destinées à empêcher ou à limiter les utilisations non autorisées par les titulaires d’un droit d’auteur ou d’un droit voisin du droit d’auteur d’une œuvre, autre qu’un logiciel, d’une interprétation, d’un phonogramme, d’un vidéogramme ou d’un programme sont protégées dans les conditions prévues au présent titre. [...] »

    Néanmoins, Richard Stallman a raison de souligner cette tendance qui vise à renforcer artificiellement des monopoles et qui va à l’inverse de l’intérêt des consommateurs. Toutefois, le parc et la croissance des serveurs Linux sont tels qu’il parait contre-productif qu’une telle pratique puisse se généraliser, en tout cas en milieu professionnel.


    • Aldoo (---.---.43.7) 6 septembre 2006 11:12

      En effet, cela n’a rien à voir avec DADVSI !

      DADVSI interdit de faire des choses nuisant au droit d’auteur et aux droits voisins, mais ne dit absolument rien sur tout le reste.

      Faire de la rétroingénirie sur un bios (qui n’est pas destiné à protéger des œuvres de l’esprit !) n’entre donc absolument pas dans le cadre de cette loi. D’autant plus que l’article en question exclut en effet explicitement le logiciel.


    • Cyrrus smith (---.---.73.156) 6 septembre 2006 11:12

      La loi DADVSI est assez vague pour s’appliquer à plein de situation. C’est ce qui constitue sont danger juridique.

      Par exemple elle interdit de contourner une mesure technique de protection et de faire connaître la technique de contournement.

      Mais qu’est ce qu’une mesure technique de protection ?

      Qu’est ce qu’une oeuvre ? Le bios est il une oeuvre, etc...

      Et puis il y a la LCEN.

       smiley


    • Aldoo (---.---.43.7) 6 septembre 2006 11:17

      @Cyrrus : pour en rajouter une couche, la rétroingénirie est explicitement autorisée à des fins d’intéropérabilité. Je pense qu’on entre dans ce cadre.

      Cela dit, il me semble que DADVSI prenne le dessus si le logiciel rétroingénié est une MTP. (analogie : tu as le droit à la propriété privée en général, mais tu n’as pas le droit de posséder d’armes ou de stupéfiants, par exemple)


    • (---.---.16.25) 6 septembre 2006 12:15

      @fb

      Les articles 21 et 22 : Après l’article L. 335-2 du code de la propriété intellectuelle, il est inséré un article L. 335-2-1 ainsi rédigé :

      « Art. L. 335-2-1. - Est puni de trois ans d’emprisonnement et de 300 000 EUR d’amende le fait :

      « 1° D’éditer, de mettre à la disposition du public ou de communiquer au public, sciemment et sous quelque forme que ce soit, un logiciel manifestement destiné à la mise à disposition du public non autorisée d’oeuvres ou d’objets protégés ;

      « 2° D’inciter sciemment, y compris à travers une annonce publicitaire, à l’usage d’un logiciel mentionné au 1°.

      [Dispositions déclarées non conformes à la Constitution par la décision du Conseil constitutionnel n° 2006-540 DC du 27 juillet 2006.]

      Article 22

      Après l’article L. 335-3 du code de la propriété intellectuelle, sont insérés deux articles L. 335-3-1 et L. 335-3-2 ainsi rédigés :

      « Art. L. 335-3-1. - I. - Est puni de 3 750 EUR d’amende le fait de porter atteinte sciemment, à des fins autres que la recherche, à une mesure technique efficace telle que définie à l’article L. 331-5, afin d’altérer la protection d’une oeuvre par un décodage, un décryptage ou toute autre intervention personnelle destinée à contourner, neutraliser ou supprimer un mécanisme de protection ou de contrôle, lorsque cette atteinte est réalisée par d’autres moyens que l’utilisation d’une application technologique, d’un dispositif ou d’un composant existant mentionné au II.

      « II. - Est puni de six mois d’emprisonnement et de 30 000 EUR d’amende le fait de procurer ou proposer sciemment à autrui, directement ou indirectement, des moyens conçus ou spécialement adaptés pour porter atteinte à une mesure technique efficace telle que définie à l’article L. 331-5, par l’un des procédés suivants :

      « 1° En fabriquant ou en important une application technologique, un dispositif ou un composant, à des fins autres que la recherche ;

      « 2° En détenant en vue de la vente, du prêt ou de la location, en offrant à ces mêmes fins ou en mettant à disposition du public sous quelque forme que ce soit une application technologique, un dispositif ou un composant ;

      « 3° En fournissant un service à cette fin ;

      « 4° En incitant à l’usage ou en commandant, concevant, organisant, reproduisant, distribuant ou diffusant une publicité en faveur de l’un des procédés visés aux 1° à 3°.

      « III. - Ces dispositions ne sont pas applicables aux actes réalisés à des fins [Dispositions déclarées non conformes à la Constitution par la décision du Conseil constitutionnel n° 2006-540 DC du 27 juillet 2006] de sécurité informatique, dans les limites des droits prévus par le présent code.

      « Art. L. 335-3-2. - I. - Est puni de 3 750 EUR d’amende le fait de supprimer ou de modifier, sciemment et à des fins autres que la recherche, tout élément d’information visé à l’article L. 331-22, par une intervention personnelle ne nécessitant pas l’usage d’une application technologique, d’un dispositif ou d’un composant existant, conçus ou spécialement adaptés à cette fin, dans le but de porter atteinte à un droit d’auteur, de dissimuler ou de faciliter une telle atteinte.

      « II. - Est puni de six mois d’emprisonnement et de 30 000 EUR d’amende le fait de procurer ou proposer sciemment à autrui, directement ou indirectement, des moyens conçus ou spécialement adaptés pour supprimer ou modifier, même partiellement, un élément d’information visé à l’article L. 331-22, dans le but de porter atteinte à un droit d’auteur, de dissimuler ou de faciliter une telle atteinte, par l’un des procédés suivants :

      « 1° En fabriquant ou en important une application technologique, un dispositif ou un composant, à des fins autres que la recherche ;

      « 2° En détenant en vue de la vente, du prêt ou de la location, en offrant à ces mêmes fins ou en mettant à disposition du public sous quelque forme que ce soit une application technologique, un dispositif ou un composant ;

      « 3° En fournissant un service à cette fin ;

      « 4° En incitant à l’usage ou en commandant, concevant, organisant, reproduisant, distribuant ou diffusant une publicité en faveur de l’un des procédés visés aux 1° à 3°.

      « III. - Est puni de six mois d’emprisonnement et de 30 000 EUR d’amende le fait, sciemment, d’importer, de distribuer, de mettre à disposition du public sous quelque forme que ce soit ou de communiquer au public, directement ou indirectement, une oeuvre dont un élément d’information mentionné à l’article L. 331-22 a été supprimé ou modifié dans le but de porter atteinte à un droit d’auteur, de dissimuler ou de faciliter une telle atteinte.

      « IV. - Ces dispositions ne sont pas applicables aux actes réalisés à des fins de recherche [Dispositions déclarées non conformes à la Constitution par la décision du Conseil constitutionnel n° 2006-540 DC du 27 juillet 2006] ou de sécurité informatique, dans les limites des droits prévus par le présent code. »

      Dans ces articles la limite « autre qu’un logiciel » n’est pas apparente. Il est donc fondé, au titre de ces deux articles, de considérer le contournement d’une mesure de protection d’un BIOS comme illégale.

      On notera, au passage, que la disposition concernant la sécurité, qui permettait par exemple de contourner une protection pour vérifier la fiabilité d’un composant, a été déclarée non conforme à la consitution, et donc est réputée non écrite.

      Encore une fois l’application de cette loi dépendra de la bonne volonté des juges, qui seuls pourront définir la jurisprudence sur le sujet. Mais le texte, en tant que tel, peut s’appliquer sur des logiciels. Par ailleurs, le texte étant plus récent que celui sur l’interopérabilité (plus précisement sur la possibilité de modifier un logiciel, de décompiler celui ci à des fins d’interopérabilité), il les surpasse automatiquement (abrogation de fait d’un texte ancien par promulgation d’un texte plus récent et non compatible avec l’ancien).


    • Aldoo (---.---.43.7) 6 septembre 2006 14:15

      Vous pouvez recopier tout DADVSI, ou bien même tout le code de la propriété intellectuelle, ça ne changera rien : le bios n’est pas une mesure de protection contre la copie de contenus protégés.

      En plus vous poussez la confusion plus loin en parlant de protection du bios. En l’occurrence l’acte de rétroingénirie dont on parle consisterait à étudier le fonctionnement du matériel afin de savoir comment programmer un bios qui pourrait remplacer celui d’origine. Il ne s’agit donc pas de recopier le bios contre la volonté de ses auteurs. (ce qui serait stupide, vu que les mises à jour de bios sont en libre téléchargement sur les sites des fabriquants de cartes mères !).

      Cependant, que je l’explique plus loin, le bios peut-être un élément d’une chaîne de confiance destinée à jouer des contenus protégés, donc faire partie d’une MTP. Dans ce cas modifier le bios conduirait inmanquablement à rompre la chaîne de confiance et ne permettrait en aucun cas de contourner la protection des contenus. Bref, on ne peut donc pas parler d’un acte de contournement.

      Je veux bien que certains cas de la DADVSI, peu clairs, doivent être tranchés par les juges, mais en l’occurence, là c’est limpide.


    • Cyrrus smith (---.---.73.156) 6 septembre 2006 11:08

      Eh oui. encore une fois Richard Stallman, dit RMS, est prophétique !

      Mais là ce n’est pas difficile.

      Il était facilement prévisible que cette loi DADVSI, rédigée par la world company Vivendi Universale, soutenue par la world company microsoft, votée exclusivement par l’UMP sur la demande explicite de Nicolas Sarkozy était une loi liberticide. Tout comme la loi sur la confiance dans l’économie numérique, votée elle aussi, le brevetage des logiciels (donc des idées, des gènes, etc..), ou le prochain vote électronique pour favoriser les fraudes, tout cela est l’oeuvre de l’UMP, encore de l’UMP.

      Ces loi organisent la main mise sur l’information, le savoir la culture, protègent les logiciels espions des World Company (les DRM), etc..

      Tout le monde trouve normal d’utiliser le système le plus mal construit, windows, le plus mauvais navigateur qu’il soit, Internet Explorer, le client de courrier électronique le plus vulnérable, probablement volontairement vulnérable, et des systèmes de mise en fiche, de contrôle à distance de la culture comme windows media player, etc, etc, ... Un général de l’armée de terre française, spécialiste en sécurité des communications, a dit il y a 3 ans « si vous voulez préserver vos droits civiques, votre vie privée, les secrets de votre entreprise, n’utilisez pas Windows, word et excel ». Mais ce doit être un dangereux gauchiste !

      Nous allons à grand pas vers un monde à la huxley.

      le meilleur des mondes, la dictature totale et numérique d’une caste possédante sur le reste de l’humanité est en construction sous nos yeux.

      Non, la loi DADVSI ne sert pas à protéger les artistes.

      Seule la communauté du logicel libre et quelques milieux intelectuels ou artistiques luttent vraiment contre cette évoluton.

      Le reste des gens normaux, tristement normaux, se contentent de dire << je n’y connais rien >>, << de toutes façons c’est comme ça >>, << on y peut rien >>, << je n’ai rien à cacher >>, et autres stupiditées.

      ne voyez vous pas que c’est la Liberté ET votre sécurité que vous vendez ?

      Ah oui, j’oubliai << Tout ça c’est trop compliqué pour moi >>.

      L’aveu du confort de l’ignorance et de l’art de ne pas réfléchir. Mangez donc du poisson et fatiguez vous les neurones un peu.

      Nous sommes au XXI° siécle, siécle technologique. on ne peut plus y être citoyen réellement sans connaissances sans culture ou mode de pensé intégrant la science et la technologie. Chaque jours je le dit à mes élèves, mais la majeur partie, enfants de français moyens, bien moyens, se contente de ce confort de la non pensée et du « bon sens » qui épargne la peine de réfléchir, apprendre, analyser.

      Cette dictature des world Company, est ce que vous l’appelez de vos voeux, tellement la liberté vous fait peur ? http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=13049

      Toute l’information sur ces sujet est ultra disponible. L’aide pour utiliser des logiciels libres est partout. pourquoi utiliser ces logiciels ? parceque l’information la culture, le savoir vont utiliser et utilisent de plus en plus les supports et les dispositifs informatiques. L’informatique est le traitement automatisé de l’information. Le contrôle de l’information c’est le pouvoir.

      En utilisant des logiciels libres, faits pour la liberté des utilisateurs d’ordinateurs, vous génez et même contribuez à empécher ce contrôle.

      Mais la liberté demande des efforts. elle a un prix.

      La stupididé et le conformisme sont plus faciles.

      Je suis vilain de dire ça ?

      Celà fait des années que je me bats contre ces loi, et que je ne reçois que des argument d’ignorance paresseuse. Alors oui, je vide mon sac, et je me retiens encore.

      Aller. maintenant que j’ai compris comment fonctionne ce troupeau de veaux, je vais envoyer mon C.V. aux world Company, et c’est moi qui vous exploiterai avec des discours pleins de « bon sens ».

       smiley


      • Bateleur du Tarot Bateleur du Tarot 6 septembre 2006 18:06

        Ce que soulève Richard Stallman c’est le risque que fait courir à terme la loi DADVSI et l’utilisation des DRM ce que beaucoup ne voient pas. Afin de bien comprendre ce que cela cache je vous invite à lire ce document sur Paladium/Next-Generation Secure Computing Base et celui-ci sur le TCPA ou Trusted Computing Platform Alliance Tout ceci couve depuis 2003 et est en train de se mettre en place d’une façon homéopathique et indolore mais le réveil risque d’être dur.

        Par quoi cela va se traduire, déjà pour les entreprises et administrations le risque que des éditeurs comme Microsoft les obligent à acheter les nouvelles licences de produits, tel MS-Office, au risque de ne plus pouvoir ouvrir leurs documents de travail dépasser une date fixée par l’éditeur. Le préjudice causé pourrait être énorme. C’est sans doute pour cette raison que l’administration centrale française a décidé de passer à la suite OpenOffice (logiciel libre).

        Autre inconvénient majeur, la possibilité, comme le dit cet article, de ne plus pouvoir installer une un PC un autre OS que Windows ou MacOS, s’en serait fini de Linux et toute la masse énorme de développements collaboratifs, travail de millions d’heures/hommes qui serait perdu sous prétexte que cela porte ombrage aux éditeurs de logiciels commerciaux, ce qui est faux, bien au contraire cela les obligent à mieux fiabiliser et sécuriser leurs produits aux bénéfice des utilisateurs.

        Je le répète cet article révèle un problème plus grave qu’il n’y parait et il est important que chacun en prenne conscience et ne laisse pas passer ce genre de pratique qui a débuté avec le vote de la loi DADVSI. Par contre ce n’est pas Sarkosy qui l’a faite voter mais le gouvernement par son ministre de la culture.



      • Guilhem (---.---.91.97) 6 septembre 2006 11:09

        J’en profite pour poser une petite question de droit à la consommation. Dans une grande surface spécialisée, je demande au vendeur combien de réduction pour l’ordinateur portable sans XP ?

        Réponse : on ne vend pas sans donc pas de ristourne.

        Est -ce légal ?


        • Cyrrus smith (---.---.73.156) 6 septembre 2006 11:15

          C’est de la vente lièe et ce n’est pas du tout légal.

          Simplement il est très difficile et couteux de faire appliquer cette loi quand on est un simple citoyen. Des associations, dont l’UFC que choisir luttent contre cet état de fait.


        • (---.---.16.25) 6 septembre 2006 12:26

          Il y a eu un jugement, récemment, sur ce problème.

          http://aramis.obspm.fr/ coulais/LogicielsLibres/Detaxe/Jugemen tCRESP-ASUS_06.07.06.pdf

          Il en ressort que la vente « liée » de windows avec un ordinateur est possible s’il est possible d’obtenir le remboursement par le fabricant.

          Le CLUF prévoit (ou prévoyait, il faut vérifier sur les CLUF récents) la possibilité d’être remboursé si vous ne voulez pas du logiciel. Donc il est possible, pour le vendeur, de se dégager du problème sur le fabricant et fournisseur du logiciel. Le jude a admis cela.

          Mais, et c’est là l’important, il a défini une jurisprudence concernant l’obligation du fabricant de rembourser le logiciel si la demande est faite dans les conditions du CLUF.

          Il est donc plus facile maintenant de demander le remboursement, en utilisant cette référence, et en rappelant que les dommages et intérêts sont plus coûteux que le seul remboursement d’un logiciel vendu de manière automatique.

          Reste que cela permet aux magasins (FNAC, Carrefour, Auchan, Darty, .........) de ne pas se préoccuper du problème.


        • Philgri (---.---.142.6) 6 septembre 2006 11:10

          Georges Stallman,

          La France vous doit de quelques excuses, maintenant que son administration ouvre ses portes sur l’évidence.

          Mais pour épouser votre Philosophie, il lui en faut comprendre son engagement.

          Laisser la digérer ses actes, alors qu’elle ne sait pas si elle va en vomir, ou se vider d’une chiasse nauséabonde.

          En effet, le bon transit semble lui faire défaut. Soyez indulgent avec cette vieille dame, impotente de surcroît.

          Et comprenez nos soucis, de l’aimer suffisamment pour ne pas la laisser sombrer ! Bien que nous sachons déjà le prix de la liberté au quel vous êtes aussi confronté.

          À l’auteur,

          Nous n’avons pas tous la DSL, et les vidéos peuvent être un peu plus commentées à défaut d’être visionnées. Nous sommes en France, pas à Paris, ne jamais l’oublier. Merci.

          Philgri


          • (---.---.170.230) 6 septembre 2006 11:37

            Ah tiens ?!...

            Ca explique surement pourquoi je n’avais pas réussi à instaler Linux sur mon vieux portable.

            Il y a vraiment des coups de boule qui se perdent smiley


            • Antoine Diederick (---.---.217.243) 6 septembre 2006 11:52

              Manque plus qu’une loi très nécéssaire sur l’inter - opérabilité...

              La vente forcée et la venté liée n’est - elle pas interdite en France ?

              Si oui, les constructeurs devraient offrir aux consommateurs des « produits neutres »...en somme...

              Comment les contraindre, les constructeurs ?


              • QasarS 6 septembre 2006 12:20

                En réponse aux commentaires :

                C’est la première fois que j’entendais parler de bios empêchant l’installation de linux mais on peu se demander si le remplaçant du Bios l’EFI ne serras pas encore plus apte à nous limiter dans les installation d’OS, comme c’est le cas avec les Mac-Intel.

                En effet il est prévus que l’EFI dispose d’un code identifiant unique et de fonctionnalité NTR (numérique, technique de restriction) afin de verrouiller encore plus les DRM.

                Dans le cas du BIOS bridé le code de la consommation à de forte chance de s’appliquer, faut il encore que le consommateur seul soit capable de faire entendre son droit, ce qui n’est déjà pas le cas pour les particuliers désirant acheter un pc sans Windows et avec une remise, la vente lié étant pourtant évidente. Mais revenons à l’EFI, avec cette nouvelle puce indispensable au démarrage de l’ordinateur il y a peu de chance que l’interopérabilité soit mis en avant ce serrais plutôt l’article de la loi DAVDSI qui empêche le contournement des protections DRM qui serras appliqué. Face à des juges souvent dépassé par la technique (qui ne l’est pas) et qui s’appuieront certainement sur le rapport d’experts. Il y a fort à parier que le consommateur seul qui veut installer linux sur un PC bridé se retrouve le nez dans l’eau.

                Enfin je dois dire à « Philgri » que je suis bien conscient que tout le monde n’as pas l’ADSL mais le podcast est un nouveau moyen de diffusion que je veux mettre en avant, de plus richard Stallman est américain et s’exprimait lors de cette réunion dans un Français de très bonne qualité, mais bien sur comme toute personne enthousiaste qui parle de sa passion dans une langue étrangère il cherche ses mots et à quelques hésitations. Un copié collé de son discourt ne refléterai pas la clarté de son intervention, et je me suis refusé à faire la moindre coupe dans ses phrases pour que ce soit lisible à l’écrit. Par contre j’ai fait l’effort de sous-titrer son intervention en anglais, ma maitrise de la langue de Shakespeare étant un peu hésitante je trouve quelle rend bien compte du discourt de Stallman.


                • Aldoo (---.---.43.7) 6 septembre 2006 14:05

                  Non, le bios n’est pas un DRM !!! EFI ou pas.

                  Donc rien à voir avec DADVSI, j’insiste !

                  Même si le bios peut être un maillon d’une chaîne de confiance à la TCPA/Paladium, en installer un autre ne peut être interdit. En effet, le cas échéant, la chaîne de confiance serait rompue, et les contenus protégés ne seraient pas lus, donc pas de violation du droit d’auteur et assimilés.


                • (---.---.159.2) 6 septembre 2006 17:41

                  Aldoo, vous jouez sur le mots (même si vous n’avez pas tort, la DADVSI ne s’applique pas ici).

                  Dans tous les cas, je ne suis pas sûr que la rétro-ingéniérie soit autorisée : cela consiste à observer le fonctionnement d’un secret industriel, c’est une forme de piratage. Le mieux serait de demander directement à la boîte qui a conçu ce BIOS !

                  Mais vous soulevez un problème beaucoup plus important (dont peu de gens parlent ici) : tout cela n’est qu’une mise en oeuvre pour obliger les gens à utiliser windows : si je veux installer linux et écouter de la musique protégée sur mon ordi : impossible puisque j’ai « rompu la chaîne de confiance » les DRM m’en empêcheront. ça paraît pas très méchant pour l’instant (ce ne sont que de la musique et des films) mais un jour, « ils » feront interdire les logiciels libres sous prétexte qu’ils ne satisfont pas aux « besoins en sécurité ». La seule façon d’utiliser un PC, ce sera en payant une licence windows, et en étant tracé du démarrage à l’extinction : toutes nos habitudes passées au crible (voir TCPA). Et ça, c’est très grave. Je commence à comprendre pourquoi certains « anciens » sont restés sur Commodore, Amstrad ou Atari, et n’ont jamais voulu utiliser de PC...


                • Aldoo (---.---.43.7) 6 septembre 2006 17:56

                  Ben effectivement, si la chaîne de confiance est rompue, il est possible que certains contenus DRMisés ne passent pas.

                  Cela dit, déjà aujourd’hui, vas lire un WMA DRMisé sous Linux, je te souhaite bon courage ! Donc je pense qu’au fond, ça ne change rien de fondamental si ce n’est que les fournisseurs de contenus risquent d’utiliser de plus en plus ce genre de « coffres forts », d’autant plus qu’ils leurs paraissent sûrs (ce qui n’est pas évident... ).

                  Pour revenir à la rétroingénirie : c’est autorisé en France. Même si ça débouche sur la divulgation d’un secret industriel.

                  Si je ne me trompe pas, les industriels ont basiquement deux manières de protéger leurs inventions : le secret et le brevet. Le secret ne donne aucune garantie légale mais sera éventuellement difficile à percer. Le brevet est lui nécessairement documenté et public, mais toute utilisation est soumise à autorisation du détenteur du brevet et négociation de royalties.

                  En l’occurence on cherche à remplacer un BIOS par un autre. Donc seules les interfaces ont besoin d’être comprises, donc nul besoin d’utiliser les brevets déposés (bon, on peut peut-être aussi breveter des interfaces... ), et si on utilise les secrets industriels dévoilés, ben c’est tant pis pour leur pomme : z’avaient ka breveter !

                  Bon sauf que le bios c’est du logiciel et que le brevet logiciel n’est pas valide en Europe. Donc c’est uniquement si on copie du code qu’on est fautif de contrefaçon. La réutilisation d’algorithmes étant elle autorisée.


                • Aldoo (---.---.43.7) 6 septembre 2006 18:08

                  D’ailleurs, pour revenirs à ces histoires de chaîne de confiance : si les Linuxiens s’en trouvent exclus, ce ne seront, pour une fois, plus les seuls exclus. En effet ce sera aussi le cas des windowsiens disposant de machines trop anciennes pour cela (et aussi le cas des utilisateurs d’ataris et amigas qui « pour ces raisons » n’ont pas voulu migrer !!!).


                • Philgri (---.---.142.32) 6 septembre 2006 15:29

                  QuasarS,

                  Merci pour vos précisions et votre compréhension.

                  Il est vrai que la DSL ouvre de nouveaux horizons et que ce n’est pas vous qui promettez le haut débit au fin fond des campagnes !

                  Quant au podcast, DDV vient juste de comprendre qu’il fallait taxer les PC comme la TV ! De belles empoignades en perspective...

                  Je ne peux que vous encourager à nous informer sur ses sujets qui font crépiter nos claviers. Merci d’avance.

                  Philgri


                  • Lapannou (---.---.47.37) 24 octobre 2006 14:31

                    Ca vient juste de sortir en Allemagne... L arrivee en France est imminente.

                    Il suffit juste d attendre l ete prochain, quand le gentil citoyen francais pensera plus a ses vacances qu a monter au creneau.


                  • Yann (---.---.38.67) 24 octobre 2006 14:36

                    Ca ne concerne que les personnes qui ne payent pas de redevance télé, pour mettre tout le monde sur un pied d’égalité. Le mieux serait tout de même de supprimer la redevance, en plus ça eviterait les fraudes.


                  • Youenn 9 septembre 2006 20:08

                    linux ?

                    au prix de l’aspirine chez Leclerc ç’est vraiment du luxe !


                    • QasarS 11 septembre 2006 08:44

                      Une réaction bien courte Youenn.

                      A ma connaissance, depuis les initiatives de la distribution mandrake il y a de nos jours bien des années que l’installation de Linux est aussi simple que Windows. En fait tout dépend de l’âge de la machine sur laquelle on veut installer Linux :

                      - PC d’un an ou plus, un distribution Linux tel Mandriva fonctionnera parfaitement et s’installera bien plus facilement que Windows car vous n’aurez même pas besoin d’installer un seul driver (pilote).
                      - PC de six mois à un an, linux et Windows font jeux égal certain périphérique moderne nécessitent l’installation de drivers.
                      - PC derniers cri, Linux peut êtres une plaie à installer si on veut activer tout le hardware notamment pour les portables le wi-fi et la partie graphique.

                      Mais si linux deviens une plaie à installer c’est la plus part du temps de la responsabilité des fabricants, qui soit ne suivent pas un design standard, soit ne proposent aucun driver pour linux et attendent que des développeurs se tuent à des taches de reverse engineering pour faire fonctionner tel ou tel matériel.

                      Enfin a moins que votre pharmacien ne s’appel M.Leclerc, je ne crois pas que les GMS soient aptes à vendre de l’aspirine ?


                    • MB (---.---.68.117) 17 septembre 2006 12:59

                      Tout d’abord (je m’adresse à l’auteur)sachez qu’un MACintel via bootcamp vous permet d’installer l’OS de votre choix(Solaris,Linux,BSD,les Windows etc).Il n’y a pas de facteur limitatif intraseque lié à l’EFI. Il s’agit d’une limitation hardware chez Apple afin de controler severement ce dernier (aucune bidouille toléré ou peripherique non reconnue par la pomme).Qui plus est c’est une variante de l’EFI standart.

                      Concernant le verouillage de certains PC via le bios ,il s’agit ni plus ni moins d’un cas de vente lié (et forcée)avec la machine. Le client final qui n’est meme pas prevenu voit ses droits bafoués. Curieusement la repression des fraudes reste muette à ce sujet. Stallman met ici le doigt sur une declinaison du concept palladium appliqué au bios.C’est tres grave. Quand aux victimes,je leur conseille vivement un remboursement total de leur achat pour vice caché.


                      • racketiciels (---.---.101.129) 20 octobre 2006 14:35

                        une petition contre les racketiciels existe, elle est ici http://www.racketiciel.info/

                        le lien correct vers le jugement contient un « tilde » entre ca [http://aramis.obspm.fr/] et ca [coulais/LogicielsLibres/Detaxe/JugementCRESP-ASUS_06.07.06.pdf]

                        ce qui donne, en encodant le «   » (tilde) en « %7E » http://aramis.obspm.fr/%7Ecoulais/LogicielsLibres/Detaxe/JugementCRESP-ASUS_06.07.06.pdf


                        • Triangle Linux Technology (---.---.62.194) 25 octobre 2006 12:56

                          Je suis l’ingénieur qui s’est retrouvé face à la découverte du bios lock sur un portable Medion.

                          Celà pose en effet plusieurs questions : 1) Comment se positionner par rapport à la DAVDSI puisque Richard pose en fait la question au vu du flou juridique qui entoure les champs d’applications de cette loi qu’on sait imparfaite depuis sa naissance puisque le politique est toujours en retard sur le technologique ?

                          2) Il est aujourd’hui inadmissible au nom de la lutte antipiratage d’une multinationale de se voir intégrer des lignes de codes d’un OS propriétaire dans un bios qui par définition ne sert qu’à initialiser un démarrage en vérifiant qu’il y a bien un hardware derrière.

                          La plus grosse zone d’ombre est que le bios étant un software, il n’est pas documenté. Donc sauf reverse-engineering, il est impossible de savoir comment il est fait.

                          Utilisateur d’un OS open-sources de longue date, autant je peux concevoir que Microsoft (citons le, il y en a qu’un) lutte pour réduire le nombre d’utilisateurs de versions non-originale, autant ce n’est pas le problème de l’utilisateur de gnu/linux qui je le rappelle lors de l’achat se porte acquéreur d’un hardware dont il doit avoir toute la jouissance et d’une licence d’utilisation d’un système d’exploitation. La ligne jaune est franchie dès que quelqu’un pour n’importe qu’elle bonne raison vient squatter VOTRE hardware.

                          L’autre principal souci est de laxisme des DGCCRF, j’ai engagé une action contre le vendeur pour « défaut d’information préalable » et la seule réponse de la DGCCRF a été : « votre demande dépasse nos compétences techniques, merci de monter un dossier pour justifier les pratiques induites par la politique marketing de Microsoft ». D’un coup l’utilisateur lambda se retrouve face à une multinationale US avec cinq cent avocats rugissants dans les starting-blocks pour un problème d’un petit gars qui veux juste installer gnu/linux.

                          C’est le rôle de l’Etat de protéger les plus faibles, sinon j’achète un fusil à pompe et je fais un carnage dans un MacDo (je plaisante, pour ceux qu’auraient pas suivis). La DGCCRF n’a qu’à appeler la Commission Européenne, ils ont un peu de matière à donner à leur collègues français. Il suffit de dénombrer les actions judiciaires dans plusieurs états américains pour enfin se rendre compte de ce qui se passe. Lisez le « holdup planétaire »...(en téléchargment gratuit).

                          Sans rentrer dans l’anticrosoft primaire, il suffit d’avoir un oeil attentif sur certaines pratiques : gnu/linux existe encore parce qu’on ne peut pas le racheter.

                          Je suis respectueux du choix de chacun de se servir de l’OS qui lui convient le mieux, à condition qu’il ait le choix, aujourd’hui ce n’est pas le cas : il est impossible de connaître le coût exacte d’une licence windows OEM, certains vendeurs osent même vous dire que c’est gratuit. Si c’est gratuit vous m’en mettrez 50000, je m’arrangerai pour les vendre.

                          Comme je le disais ci-dessus, les politiques sont en retard sur le train technologique, l’Etat est aussi un mauvais acheteurs : combien de licence MS Office achetées et upgradées pour conserver une compatibilité entre .doc et .xls aléatoire selon les versions alors que quelques millions d’euros pourraient facilement être économisés en passant à Open Office.org.

                          Restons optimistes, on entend par ci par là des entrées en force du libre dans l’éducation nationale, dans les armées et les hopitaux...ça veut donc dire qu’il y en a quelques un qui réféchissent ou qui savent compter.

                          Be Free, use Gnu/linux et un grand merci à Richard pour sa clairvoyance.

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