Dans l’absolu, ceux qui rachètent, ce sont tous les acteurs boursiers qui ont de l’argent en stock, parce que leurs propres placements en bourse n’ont pas perdu au point de rendre leur réserve d’argent liquide insuffisante pour se permettre des rachats.
A l’inverse, les acteurs boursiers dont les placements en bourse ont été trop violemment touchés auront des réserves d’argent liquide trop entamées. Ils ne pourront donc pas, eux, racheter des titres pour profiter du moment où les cours boursiers remonteront.
Précision pour éviter les malentendus : j’écris « rachat » au sens normal « acheter des actions », hein. Vu qu’en français boursier pour les OPCVM, « rachat » veut dire « vente », et « achat » se dit « souscription. » ![smiley](//www.agoravox.fr/smileys/clin_d-oeil.png)
Seconde précision : à l’heure actuelle, la question très difficile que se posent les acteurs boursiers qui peuvent se permettre de racheter des titres boursiers, c’est « quand est-ce que je rachète ? ». Vu que plus le cours est bas à l’achat, plus le gain sera important à la remontée.
Troisième précision : mathématiquement, on observe que quand les cours en bourse baissent, il y a des « paliers », des seuils qui résistent plus longtemps avant que la baisse continue. Actuellement, nous sommes sur un palier autour de 5200 points, et s’il reste sans remonter pendant encore 2-3 jours, il est statistiquement probable que la chute continue jusqu’au palier suivant, autour de 4200 pts. Ce qui implique que certains titres pourraient reperdre encore jusqu’à 20% pendant la crise, avant de remonter par la suite à des cours plus normaux.
Thomas Guénolé
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