Bonjour,
Merci pour cet article bien écrit et qui contribue à l’évolution d’une réflexion collective. J’en partage les termes et l’esprit.
La valeur travail me paraît être le point central par lequel peuvent se réinventer de noueaux rapports sociaux. Je remplacerai simplement le mot travail, (du bas latin tripalium , qui était un instrument de torture) par le mot oeuvre. Les humains peuvent oeuver ensemble, dans une relation de coopération ou chacun sera d’égale dignité et ou seule, l’autorité de la compétence déterminera les organisations ! J’insiste, comme le fait Michel ONFRAY sur la différence entre autorité, qui provient de la compétence, des capacités, dans une situation donnée, à un moment donné, pour un individu donné d’organiser un groupe pour un objectif donné et la discipline, qui est fixation des rôle et des rapports sociaux, sans être forcément légitimé par la compétence.
Apprendre aux humains à se respecter, à reconnaître leur égale dignité, et les compétences de chacun, pour permettre d’organiser une « humanité meilleure et plus éclairée » respectant la planète où ils demeurent, dans sa multiplicité n’est pas qu’une utopie, c’est aussi un projet, le projet de ce qui me semble être l’enjeu de notre siècle.
La question qui se pose est alors la manière de mettre en oeuvre et de réaliser ce projet.
Une approche pragmatique me paraît être de réinventer une vision coopérative des rapports humains. Certes les socialistes utopiques du 19ème siècle n’ont pas réussi à faire aboutir leur modèle. ce n’est pas une raison pour renoncer à repenser, dans les termes du 21 ème siècle la mise en commun de ressources et d’intelligences dans un cadre coopératif. Un outil nous le permet, le Web, par lequel peuvent se reconnaître, s’unir et s’organiser les talents pour le bien commun.
Il est interessant, ce faisant, de relire Stuart Mill, et de redécouvrir les valeurs dont il est porteur ci-joint deux citations extraites du site Wiki
« La seule liberté digne de ce nom est celle de travailler à notre propre bien de la manière qui nous est propre, pour autant que nous ne cherchions pas à en priver les autres ou à leur faire obstacle dans leurs efforts pour l’obtenir. »
« L’épanouissement de tout l’homme en chaque homme est desservi par les ruées d’êtres avilis sur une nature humiliée ; puisse l’humanité choisir l’état stationnaire bien avant que la nécessité l’y contraigne ! »
http://fr.wikipedia.org/wiki/John_Stuart_Mill#Principales_.C5.93uvres
C’est le rêve que je porte !