Rappelez-vous comment Nicolas Sarkozy, pour relancer la consommation et l’immobilier, voulait à l’instar de son modèle américain, développer les prêts cautionnés par le bien acheté grâce au prêt (voiture, bien immobilier), la valeur servant de caution étant actualisée selon le marché. Donc plus la valeur de marché de l’immobilier monte, plus la capacité à emprunter augmente... même si la hausse est spéculative, soutenue par une demande du marché. C’est ce qu’on appelle une bulle et en voilà une qui vient d’éclater ! Moins de demande et inquiétude ou rumeur sur la bulle, baisse de la valeur qui sert de base aux prêts, incapacité des emprunteurs à faire face...
Sarkozy va donc certainement mettre cette idée aux oubliettes... Ouf, on a eu chaud ! Mais on aura droit peut-être à l’expérimentation de la TVA sociale, sensée être neutre pour le consommateur car la hausse du coût de la taxe devrait théoriquement être compensée par une baisse du prix des biens et services par les entreprises pourvoyeuses de ces derniers, compensée elle-même par la baisse de charges sociales équivalentes, permettant de les rendre plus compétitives à l’international comparées aux entreprises étrangères ou délocalisées concurrentes. Sauf que le Medef espère de cette mesure une aubaine pour les entreprise afin de profiter de regagner des marges, que le champ d’application bénéficiant de l’effet « dévaluation » de la TVA sociale est minime... C’est qui les pigeons ?