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Commentaire de skirlet

sur Le cinéma : un espéranto triomphant


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skirlet 20 août 2007 11:38

« Oui, pouvoir lire Shakespeare en VO est une puissante motivation pour apprendre l’anglais. »

Certes. Maintenant dites-moi : combien de gens qui apprennent l’anglais dans les établissements scolaires (faute de choix) sont mûs par cette motivation ? Et comment peut-on vouloir apprendre une langue pour lire tel ou tel écrivain sans rien connapitre de lui ? La première connaissance se fait par les traductions.

« Ceux d’entre vous qui me répondent que »des traductions des classiques existent« ont-ils déjà pris la peine de lire le même livre dans sa langue originelle et dans sa traduction ? »

Oui. En tant que personne pouvant lire en VO en plusieurs langues, j’affirme que si une part de l’intraduisible est toujours présente, son importance n’est pas si élevée que ça.

Et puis, pourquoi toujours Shakespeare ? Et les autres classiques des autres pays ? Qui serait capable de les lire tous en VO ? Sans oublier que l’apprentissage d’une langue jusqu’à un niveau permettant de retirer le plaisir de la lecture, apprecier les nuances au lieu de peiner avec le dico et buter sur des mots inconnus et des expressions difficiles à saisir, demande beaucoup de temps. Alors ne dénigrons pas la traduction, c’est elle qui nous offre l’ouverture sur les autres cultures.


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