Cher Monsieur AB ,
Plus haut, vous vous plaigniez de la « théorie du complot », et maintenant vous criez au complot !
Je trouve de toute façon un peu ridicule, quand on dit connaître l’histoire, de prétendre qu’elle n’est pas bourrée de complots, souvent très bien organisés et planifiés.
Par exemple, pour la période plus récente : le colonialisme, la première guerre mondiale, les soutiens apportés au parti nazi, les coups d’état, le déclenchement de la guerre en Irak et beaucoup d’autres. Vous trouverez souvent, derrière ces faits, des contacts confidentiels, des réseaux et bien de montages.
Si le critère pour identifier un « complot » ou un « groupuscule » est une série d’interventions qui « se chevauchent bien », alors allez voir du côté du Parlement et vous en verrez passer plein ! Sur le fonctionnement « groupusculaire », on peut à bien d’égards s’interroger à propos de la modération d’Agoravox, vu ce qu’on y censure et ce qu’on y met à la une.
Ne vous est-il pas venu à l’esprit qu’une convergence entre des interventions de citoyens « de base » peut exister, dès lors qu’ils partagent un certain nombre de points de vue ? Regardez le NON à la Constitution Européenne de 2005.
Point besoin de faire des réunions, je pense, avec ce qu’on a tous vu depuis quelques mois quant au comportement du monde politique, des syndicats, des médias...
Pour revenir à cet article de M. Nicolier, c’est vrai qu’il n’est pas convaincant et qu’il ressemble à une querelle de chapelle ou à une tentative parmi tant d’autres de nous distraire pendant que se font les « grands consensus » sarkozistes et se préparent les grands coups tordus.
Surtout, que l’auteur ne consacre pas une ligne à exposer clairement la portée de la décision du Conseil Constitutionnel qu’il qualifie sans plus de « coup de tonnerre ».
Ingrid vient de nous faire remarquer que seules deux phrases ont été déclarées contraires à la Constitution, au sein d’un long article. Il aurait mieux valu que Monsieur Nicolier soit plus précis sur cette question, avant de sauter à la gorge d’une journaliste dont l’autonomie n’est sans doute pas très grande au sein du système en place et qui, de toute façon, venait vraisemblablement de recevoir l’information et n’y connaissait peut-être pas grand-chose.