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Commentaire de claude

sur Dans l'exil, la liberté parle plus fort !


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claude claude 21 août 2007 16:25

damian

ne me prenez pas pour plus bille que je ne le suis ! smiley

vous savez très bien ce que veut dire « auguste » c’est le titre de celui qui réuni les hommes et les dieux.

auguste, ou plutôt octave, ne doit cet honneur qu’à son adoption par jules, lequel était considéré comme étant un descendant de la lignée de vénus et d’énée, donc à ce titre, il fut divinisé après son assassinat...

octave, puis auguste de ce fait, a aussi hérité de tous les avantages de la famille julienne.

auguste a été un habille stratège politique et s’est fait remettre les rênes du pouvoir, en usant de la ruse et de diplomatie : il a feint de vouloir restaurer les valeurs de la république : vertu et piété. il est arrivé au bon moment, en effet les romains étaient las des guerres civiles et aspiraient à la paix.

la religion romaine était conçue de telle manière qu’on pouvait faire entrer de nouveaux dieux dans le cercle des divinités : ainsi, isis, osiris et bien d’autres furent adoptés et eurent leur temple ...

la divinisation de l’empereur reprenait une vieille idée égyptienne, où pharaon était considéré comme le dieu vivant sur terre. la mythologie chrétienne l’a reprise en béatifiant les saints ...

auguste était quelqu’un de bon sens, il a assis son pourvoir en écartant tous ses rivaux potentiels, il ne supportait pas la critique qu’il a fait taire avec finesse. s’il affichait un train de vie relativement simple, ce n’était pas un parangon de vertu, puisqu’il a de tous temps, aimé les femmes (les siennes et celles des autres), car étant situé en haut de la pyramide, il avait droit de cuissage sur tout le monde. auguste était un dictateur intelligent,autoritaire, retors,manipulauteur, sa beauté le rendait charismatique, fin stratège à la fois politique et militaire. la raison d’état passait avant sa propre famille, ainsi il exila sa fille et sa petite-fille, toutes 2 aux moeurs trop légères pour la famille impériale...

et où avez -vous vu que l’amour était banni des couples romains ? c’était au contraire une vertu supplémentaire au mariage. l’amour physique était l’apanage des hommes, et plus on était haut placé, plus on pouvait contraindre hommes et femmes à satisfaire ses besoins physiques.
http://www.clionautes.org/spip.php?article1295
http://www.roma-quadrata.com/mariage.html
http://faustula.free.fr/vie%20quotidienne/mariage.html
http://www.mariage-mixte.com/news-article.storyid-7.htm
http://www.etudes-litteraires.com/societe-romaine.php#4

un lien hors sujet sur les relations de couple : http://www.philophil.com/philosophie/echange/analyses/couple/eco_domestique .htm

son immense fortune, tirés des revenus de ses provinces, lui ont permit de gâter le peuple romain : « le pain et les jeux ». il a aussi subvenu aux besoins de romains indigents en distribuant de l’argent ou des vivres.

il a restauré le sentiment d’orgueil et de fierté à être un « citoyen romain » : il y avait rome... et le reste du monde.

je vous invite à lire suétone (pas dans le texte, je doute que vous en fussiez capable, quoiqu’avec vous, on ne sait jamais) mais dans l’une de ses traductions : http://bcs.fltr.ucl.ac.be/SUET/AUG/trad.html : Traduction française (de M. Cabaret-Dupaty, Paris, 1893, avec quelques adaptations de J. Poucet, Louvain, 2001)

http://bcs.fltr.ucl.ac.be/Traduc02.html

La section Traduction (BCS-TRA) de la Bibliotheca Classica Selecta (BCS)

[Pour les traductions françaises hors BCS, voir la page spécialisée]

1. La section (BCS-TRA) de la Bibliotheca Classica Selecta (BCS) propose des traductions françaises originales, tantôt annotées, tantôt commentées, d’oeuvres latines ou grecques. Généralement, ces traductions sont intégrées dans le projet Hypertextes louvanistes [section latine et section grecque] qui autorise une lecture de l’oeuvre avec le texte ancien et la traduction française en regard, tout en permettant par ailleurs, livre par livre ou traité par traité, de multiples recherches lexicographiques et statistiques. Pour certains textes, le projet Corpora [section latine et section grecque] autorise ces recherches sur l’intégralité des oeuvres, et non plus sur des livres isolés.

2. La section (BCS-TRA) de la Bibliotheca Classica Selecta (BCS) propose aussi d’anciennes traductions françaises saisies optiquement et retravaillées. Généralement, ces traductions sont intégrées dans le projet Hypertextes louvanistes [section latine et section grecque] qui autorise une lecture de l’oeuvre avec le texte ancien et la traduction française en regard, tout en permettant par ailleurs, livre par livre ou traité par traité, de multiples recherches lexicographiques et statistiques. Pour certains textes, le projet Corpora [section latine et section grecque] autorise ces recherches sur l’intégralité des oeuvres, et non plus sur des livres isolés.

http://bcs.fltr.ucl.ac.be/SUET/SuetNot.html

H. Zehnacker & J.-Cl. Fredouille, Littérature latine, Paris, PUF, 1993, p. 317-320 : ***« Suétone choisit de décrire le caractère et les pensées des empereurs, non pas au moyen d’une analyse psychologique ou en leur prêtant des discours, comme le fait par exemple Tacite, mais en notant objectivement leurs faits et gestes. Dans une telle optique, l’intérêt accordé aux moindres détails se justifie aisément, car ce sont eux qui sont parfois les plus révélateurs d’une personnalité. On a pu parler, à ce propos, de « behaviorisme » ; on peut rappeler aussi la technique du roman réaliste. Les intentions historiques de Suétone sont donc clairement perceptibles. » ***

P. Grimal, La littérature latine, Paris, 1994, p. 477-482 [sans toutes les notes] : « Quelles que soient ce que l’on considère souvent comme les « insuffisances » de Suétone, son peu de goût pour les généralisations, son étroitesse de vue, voire les maladresses de sa composition, il n’en mérite pas moins d’être considéré comme un historien. Il nous a conservé non seulement un grand nombre de faits « objectifs », qu’il a glanés dans un grand nombre de ses sources, mais il a contribué à faire revivre ces princes dont la figure, grâce à lui, prend un relief extraordinaire. Bien que l’historiographie grecque et romaine ait déjà recouru au genre de la biographie pour dessiner la figure des « grands hommes », celle-ci était traitée comme le récit d’une existence, racontée comme l’aventure personnelle d’un homme, dans ses rapports avec sa patrie, un rameau de la « grande histoire ». Suétone, au contraire, restreint ce qui est purement narratif et ne relève que du hasard et des circonstances. Ce qui lui importe c’est moins ce qui est arrivé au personnage en question que ce qu’il a été aux divers moments de son existence. Il s’en explique dans la Vie d’Auguste : après une introduction destinée à situer la vie de son héros dans le temps, il déclare qu’il va l’étudier « par catégories » (per species ; cfr Vie d’Auguste, IX, 1) : vie publique, vie privée, présages qui ont accompagné son existence, mort, apothéose, testament, afin, dit-il, « qu’il soit plus facile de les [les différentes parties de sa vie] faire voir et de les connaître ». Chaque « vie » devient une sorte de monument, qui échappe au temps et qui se compose de véritables tableaux, semblables aux reliefs que l’on scellait sur la base des tombeaux. L’ensemble de ces tableaux, chacun ayant son objet défini, suggère (parfois expressément, parfois de façon implicite) un jugement global, si bien que l’ensemble des Douze Césars offre autant de leçons aux princes à venir. »****


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