Je suis en partie d’accord avec le commentaire qui précède (de mikendm), en particulier sur les dérives liés aux brevets.
Néanmoins, sur la question de « breveter le vivant », les OGM n’ont pas l’exclusivité (et de loin) ... étant donné le nombre important de semences non OGM qui le sont depuis un certains temps.
En France (et en Europe d’une façon générale), la question qui se pose est à mon avis bien plus cynique. Etant donné l’opposition qui a été orchestrée par des lobbys verts et le retard considérable que l’on a en recherche et développement, tous les gouvernements en place (y compris les plus libéraux) ont plutôt intérêt à bloquer les OGM (qui sont par défaut conçus par des firmes US). Simple logique de protectionnisme économique qui cache son nom.
Sur la question des risques réels, je me repète encore, mais actuellement rien n’a été démontré sur des bases solides (et pourtant il y a eu un paquet d’études de faites) ... sur l’histoire des rats l’étude commandité par le Criigen (donc anti-OGM à la base ; et publiée dans une obscure revue) a pris du plomb dans l’aile (voir le rapport détaillé qui suit) ; ce qui n’est guère surprenant pour qui a lu l’article de Seralini et al.
http://www.efsa.europa.eu/en/science/scientific_reports/statistical_analyse s_MON863.html
Maintenant sur la question d’un moratoire de 5, 10, 15, 20, 25 ans (ou plus) ; que l’on ne vienne pas se plaindre plus tard d’avoir loupé le train des biotechnologies ... (comme le souligne Voltaire, c’est encore mal barré pour les nanotechnologies ...).
