Le vice fondamental de cet article est de manipuler le sens des mots.
Incendier des bâtiments et des voitures - et même des véhicules militaires - n’est PAS du terrorisme, car il y « terreur » dans le mot terrorisme.
Définition du grand dictionnaire québécois en ligne (un truc qui n’existe pas en France, un des pays les plus arriérés du monde (nah !), qui se croit révolutionnaire et qui est resté profondément vichyste dès l’on gratte un peu le vernis / voir dernière campagne électorale nha !!!)
http://w3.granddictionnaire.com/btml/fra/r_motclef/index1024_1.asp
Terrorisme : (copié-collé)
Ensemble des actes commis contre des biens ou des personnes, le plus souvent des civils, par une organisation qui se réclame d’une cause (politique, religieuse, etc.), dans le but de semer la terreur par la violence ou l’intimidation.
Le terrorisme est notamment utilisé pour contraindre un gouvernement à agir, ou à s’abstenir d’intervenir, dans un contexte déterminé.
[Office québécois de la langue française, 2005]
Les faits cités dans l’article relève plutôt de la « lutte armée » (bien qu’il n’y ait pas d’armes au sens strict) ou d’action directe, ou même de délinquance si vous voulez,mais pas de terrorisme car le but de toutes ces actions ne semble pas être se semer la terreur dans la population en tuant des civils mais de détruire les biens de l’ennemi déclaré, ce qui est une pratique et une stratégie radicalement différente et il est strictement impossible,si l’on est un tant soi peu rigoureux sur le plan sémantique ainsi que logique, d’assimiler des concepts aussi étrangers.
Donc, à partir de là, tout l’article s’écroule car il est totalement dénué de sens, c’est-à-dire insensé et fantasmatique.
Je déteste qu’on brûle les voitures, et toute forme de violence en général (y compris animaux et nature), mais déformer le sens des mots pour manipuler le lecteur et lui faire prendre des vessies pour des lanternes, c’est déjà enclencher un cycle de violence.