« Les retraités classés par vous tous »à droite« ? C’est peut-être excessif. Les paysans, là aussi, le sujet est très discutable. »
J’ai bien précisé « en termes électoraux ». C’est incontestable dans les deux cas : plus de 65% de vote UMP.
« N’étant pas politologue et ne disposant pas de données chiffrées précises, j’éviterais donc pour ma part ce type de classement trop schématique. »
Les instituts de sondage en ont, en publient, et les politiques les utilisent avec ne certaine efficacité.
« chez les cadres moyens, ingénieurs et techniciens, la tendance est à la révolte sociale et au mécontentement massif, mais je ne saurais dire si cela est »de droite« ou »de gauche« . »
Exact. C’est pour cela que j’ai dit que les salariés du privé ne savent plus où ils en sont. Nous ne sommes en général convaincus ni par l’UMP ni par le PS.
« lors de la crise du CPE, quasiment tous les groupes que vous avez classés »noyau dur de droite« ont soutenu en majorité les jeunes qui manifestaient pour le retrait du projet. »
Ce n’est pas contradictoire. Les électeurs « de droite » ont souvent des idées « de gauche » sur l’économie. Et leurs intérêts sont contradictoires entre eux.
J’ai dit que c’était plus cohérent à gauche. En fait, il y a aussi un fossé entre les ouvriers et les chômeurs.
Si l’on veut résumer jusqu’à la caricature notre société mondialisée dont les US nous offrent le modèle, il y a deux groupes : les inclus et les exclus. Les premiers sont majoritaires et se foutent des deuxièmes.