Des peuples, des particularismes, des vieilles plaies, hum...
Moi je suis d’un vieux bout de France, tellement loin des frontières... au milieu du centre. Par contre, j’aime bien les différences, j’ai passé trois semaines au pays basque, j’y ai découvert une langue fort vivace et des traditions, en même temps je ne me suis pas senti à l’étranger. J’ai eu l’impression d’être chez des cousins, un peu comme au Québec. Je ne voudrais pas qu’on se prennent le chou pour des bricoles. Laissons les gens vivrent leurs particularismes régionaux, parler le langage qu’ils veulent . Ils et elles parleront français par nécessité, comme une seconde langue, s’ils baignent dès la naissance dans l’ambiance locale. Et inversement, ils et elles peuvent faire un retour vers le local et adopter une seconde langue régionale. Pour le besoin d’être reconnu comme peuple ou nation, il faut aller dans les manuels d’histoire, et là, c’est chaud. La France d’origine, c’est grosso modo Paris et banlieue plus l’orléanais, l’anjou et la touraine. ça fait mince ! A-t-on a gagné à ne plus être « peuple français » ? Ne peut on être multiple ? (ô France Plurielle, désolé j’ai pas pu m’empêcher, et je veux décrisper le propos) Reste la question des sous, des institutions, représentent elles tous et toutes ? de façon égale ? Régionalisme, fédéralisme, autonomie ou pas etc. Je trouve que l’instant est mal choisi, nous avons trop besoin d’être unis en tant que citoyens.
Où comment en partant de paroles déplacées de l’hyperprésident on se retrouve dans la question de la Corse et de la Bretagne !