Je me demande bien comment mes quelques mots bien pacifiques ont pu déclencher une telle vindicte...
Serait-ce le manque de nicotine qui vous rend nerveux ?
Qui, pourtant, a plus de raison d’être en colère ? Celui qui a perdu un proche non-fumeur à cause de fumeurs indélicats (je ne sais pas si les gens comme vous comprennent la réalité de cette absence) ou le pauvre fumeur qui joue la victime ?
Le fait est que votre liberté individuelle s’arrête là où celle des autres commence.
J’ai donc la liberté d’écrire ce que j’ai écrit (d’autant que mon propos ne contenait pas d’injures contrairement au votre), et il est de votre liberté individuelle de le lire, d’en faire un ulcère ou de boire.
À l’inverse, on ne peut pas considérer comme faisant partie de ma liberté individuelle le fait de respirer. Ni le fait de développer un cancer.
Ce que j’ai écrit ne s’adresse naturellement pas aux fumeurs soucieux du bien-être de leur entourage, qui d’ailleurs ne se sentent généralement pas harcelés dans la mesure où ils n’ont pas changé leurs habitudes (du moins pour ceux que je connais).
Mon propos était un simple rappel. Si ce chiffre de 10% vous laisse indifférent, je vous prie d’agréer l’expression de mon plus total mépris.
Quant à ce procès, soit effectivement le jardin était vaste et la gêne inexistante, auquel cas il devrait légitimement aboutir à un non-lieu, soit les circonstances étaient différentes et la gêne réelle. Il est impossible de juger sans connaître les circonstances.