« - Engager de vrais psychologues, si possible psychanalystes, dans les bahuts pour qu’ils s’occupent des cas d’échecs scolaires. »
---> ça s’appelle le conseiller d’orientation et ça existe déjà.
« - En plus des étudiants désirant devenir enseignants, privilégier les étudiants psychologues comme surveillants dans les collèges. »
---> Sans aller jusque là, il faudrait certainement mieux former les équipes pédagogiques à la psychologie des enfants.
« - Ne plus orienter le programme de terminale uniquement pour ceux qui veulent aller en prépa, honneur à la majorité. »
---> A savoir si on veut tirer le niveau vers la haut, la moyen ou le bas.
« - Stopper la propagande pour les classes scientifiques et insister sur ce que signifie “scientifique”, afin d’éviter les mauvaises orientations et de rétablir un équilibre entre les différentes filières L, ES et S. »
---> C’est vrai, il existe de vraies débouchées pour toutes les filières et aucune n’est plus valorisante que les autres. Néanmoins, il ne faut pas se leurer, on a plus besoin (en nombre) d’ingénieurs informatiques que de sociologues. Le débat se siturait sur la sélection à l’entrée de l’université. Si chacun faisait ce qu’il voulait, on aurait que des pompiers, des cosmonautes, des chanteurs, des manequins et au moins 12 Présidents.
« Arrêter de traiter les S comme une élite, certains professeurs vont jusqu’à être dégradants envers les autres filières. »
---> Ceci n’est effectivement pas acceptable. Entièrement d’accord avec vous.
« Abolir des mentalités l’idée de l’homo terminalus, revenir à la réalité, s’intéresser plus à la santé mentale des élèves qu’à leur méthode de travail. »
---> Je pense qu’il faut surtout se demander quel doit être le rôle de l’école et des filières enseignantes en général. Doit-on uniquement transmettre des connaissances avec le mode d’emploi ? Je pense que c’est l’objectif aujourd’hui mais ceci devrait l’objet d’un débat.
Maintenant, il est clair que l’objectif du collège et lycée est d’envoyer le plus possible d’élèves jusqu’au BAC et de préférence en S. La faute à qui ? Très certainement celle de chacun.
Il faut savoir que en 2005 seul 70 % d’une tranche d’âge accèdait au BAC et seulement 50 % aux études supérieures. Donc il est clair que le BAC n’est pas la seule voie (et hereusement).
Plusieurs questions restent en suspends.
- L’EN doit-elle servir les réalités économiques (formations adaptées) ?
- L’EN doit-elle uniquement permettre le libre épanouissement cérébral et physique de nos bambins quelque en soit la finalité ?
Je penche pour un savant équilibre entre les deux qui n’est pour l’instant en place dans aucun système éducatif au monde.
On pourrait également ajouter d’autres questions :
- Quel encadrement pour les élèves ? Aujourd’hui 12 000 suppressions de postes, est-ce le bon chemin ?
- Quelles méthodes ? Sommes-nous prêts à allonger la durée des études afin de laisser plus d’autonomie à l’élève ?