à l’auteur qui écrit « En d’autres termes, non, il n’y a pas à l’heure actuelle une crise économique généralisée, qui se caractériserait par des soupes populaires, une très forte hausse soudaine du chômage, etc. »
Il faut être prudent avec ce genre d’assertion :
- le ralentissement du secteur de l’immobilier (dont construction et réparation) a déjà conduit la croissance US à se tasser (cela était considéré comme représentant 0,5% dans le taux de croissance)
- en début d’année on parlait de 1 millions de foyers qui allaient perdre leur logement (= se retrouver à la rue quand même), à la mi année c’était devenu 2 millions, si des millions de personnes se retrouvent ainsi à devoir radicalement se serrer la ceinture ça va se sentir sur l’activité quand même. On parle là, suivant l’évolution, de 2 à 3 % des foyers, ce n’est pas négligeable (NB : je glisse là sur les considérations sociales pourtant... ça aussi cela devrait focaliser ceux qui nous dirigent)
- en parallèle d’autres secteurs ne vont pas si bien (en gros tout ce qui est manufacture, dans les 700 000 emplois perdus depuis 6 ans)
Bref suivant comment les choses se combinent et s’enclenchent...