Agoravox a d’ailleurs censuré un article dont vici cet extrait :
http://blog.360.yahoo.com/blog-hemwnYcgbq_SQcISKczR?p=217
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Ce n’est pas tout. Nicolas Sarkozy aurait-il, de fait, choisi le candidat du Parti Socialiste aux présidentielles de 2012, en aidant Dominique Strauss-Kahn (DSK) a accéder à la présidence du Fonds monétaire international (FMI) ? La question a aussitôt été tacitement posée, et l’hypothèse continue à faire le tour de Toile. Jusqu’au parallèle avec le président sortant du FMI, Rodrigo Rato, démissionnaire avant la fin de son mandat au moment où commence de fait la campagne pour les élections espagnoles de mai 2008. La « demande européenne » d’un parti français à façade « sociale-démocrate » n’est sans doute pas étrangère à l’opération de promotion de DSK. Mais, de toute façon, Sarkozy et Strauss-Kahn ont fait les deux partie, depuis le début des années 1990, des « élites » que rassemblent les cénacles de la « transversalité » française comme le Siècle. Pareil pour Bernard Kouchner et, depuis bien avant, Jack Lang ou Jacques Attali. Ou encore François Fillon, Luc Ferry, François Hollande, plus récemment Didier Migaud ou Rachida Dati, et bien d’autres. Le monde politique est un mouchoir. Mais ces cercles se caractérisent surtout par le rôle qu’y jouent les représentants des milieux financiers et industriels, véritables patrons de la politique réelle.
Dans l’ensemble, les partis politiques sont devenus des courroies de transmission de stratégies qui ne s’élaborent, ni dans leur sein, ni même à l’Elysée ou à Matignon, mais dans les coupoles du monde des affaires. Le reste relève de la mise en scène. Le rôle, de plus en plus symbolique, du Parlement consiste à rassurer l’opinion en lui fournissant une apparence de débat et en opérant quelques mises en forme. Quant aux directions syndicales, elles se sont rapprochées des mêmes cercles et réseaux que le monde politique. Pas seulement en France, où Nicole Notat fréquentait déjà le Siècle dans les années 1990, mais aussi au niveau international. Le rôle de dirigeants de la CGT et d’autres centrales au sein du « think tank » Confrontations Europe est bien connu, de même que l’appartenance du président de l’AFL-CIO américaine John Sweeney à la Commission Trilatérale.
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La « transversalité » à l’échelle mondiale, débouchant sur le règne de la « politique unique » ; le rapprochement Bush-Sarkozy en même temps que la mise en place d’un nouveau Traité européen ; les pressions permanentes sur les régimes politiques « dissidents », jusqu’à la négociation de leur « retour au bercail »... sont-ils autre chose que des signes d’un verrouillage politique de la planète ? Il y a de quoi s’inquiéter. Dans l’histoire de l’humanité, les possibilités d’exil pour les opposants ont été un moteur du progrès. Mais bientôt, il n’y aura plus où s’exiler. Les exemples ne manquent pas, dans le passé, d’empires très stables qui ont stagné et reculé, devenant retardataires et rétrogrades. A présent, c’est un empire planétaire des lobbies financiers et des multinationales qui se met en place. Sans aucune opposition réelle et avec des moyens de domination sans précédent.