Bon article, le constat est lucide et assez réaliste sauf sur le point de l’ouverture ou je rejoint l’ami Bateleur de Tarot. Les français qui adhèrent largement à cette démarche (y compris parmis les électeurs de gauche) ont bien compris qu’elle n’est fustigée que parce que c’est la droite qui la met en oeuvre.
Que le PS survive ou pas, n’est pas important en soi. Par contre ce qui pose problème d’un point de vue démocratique c’est qu’il n’y a plus d’opposition crédible. Il y a bien des organisations dont les dirigeants actuels (à part peut être Besancenot qui a reconnu dernièrement lors d’une interview sur France Info que le trotskime était une idéologie obsolète) largement rejetés par les électeurs et ce depuis plusieurs élections, gesticulent de manière ridicule, mais pas vraiment de partis sérieux capable de représenter une opposition qui existe pourtant en France.
A l’image de la LCR, le PCF annonce qu’il veut changer de nom. Je doute que cela ne suffise à tromper qui que ce soit. A mon avis, la solution serait de se décider à enfin faire ce que la gauche aurait dû faire depuis 10 ans (merci les éléphants) et ce qu’à fait la droite après sa défaite de 1995. Peut-être faudrat-il que la base prenne le pouvoir, pour envoyer tous ces éléphants indifférents aux attentes et aux évolutions de la société française, et donc incapable de nous pondre le moindre projet crédible en dehors des de leurs idéologies dogamtiques obsolètes que les français ont largement rejeté à ces 3 dernières élections présidentielles.
tout le problème va ensuite être pour les électeurs et militants du PS de miser sur les bons chevaux parmis toutes ces voix discordantes dot les quelques unes suivantes :
« Jean-Luc Mélenchon, sénateur socialiste de l’Essonne, ne fera pas le déplacement, jugeant qu’il ne s’agit que d’une »cérémonie mondaine à usage personnel du premier secrétaire« . Très critique envers son parti, »réduit à une compétition d’egos et à une bouillie intellectuelle sur le thème de la rénovation« , il plaide pour une opposition plus marquée à la politique de Nicolas Sarkozy. »Chaque fois qu’il faut mettre en cause la politique de classe de Sarkozy, le PS semble embarrassé« , estime-t-il. »On en fait plus sur les infirmières bulgares que sur le paquet fiscal. Sarkozy y va sans hésitation, mais François Hollande en reste aux pleurnicheries bon chic bon genre".
Un avis à l’opposé de celui de Manuel Valls. « Nous pouvons faire un bout de chemin avec la majorité à condition qu’elle nous entende sur des sujets qui peuvent faire consensus », explique le député socialiste de l’Essonne, souvent cité dans le cadre de la stratégie d’ouverture de Nicolas Sarkozy. « Je pense aux moyens qu’il faut donner à la justice, à la lutte contre la criminalité ou encore au dossier de l’immigration ». Partisan d’un recentrage politique du PS, Manuel Valls estime que les socialistes doivent « admettre définitivement » le fait d’être dans une économie de marché et dire également qu’ils ne sont pas favorables « à une société de l’assistanat ».
Vincent Peillon, co-fondateur du courant Nouveau Parti socialiste, appelle pour sa part la gauche à « transgresser les frontières d’appareils politiques qui se survivent pour des raisons qui n’ont plus lieu d’être », avec l’organisation « des assises de la gauche et des progressistes ». « Si nous ne faisons pas cela, nous reproduirons les mêmes enfermements, les mêmes malentendus, et nous laisserons la gauche dans l’état où nous la trouvons aujourd’hui, divisée, fragilisée, repliée, méfiante et sans perspective réellement novatrice et mobilisatrice », estime le député européen.
Alors que les Gracques, ce collectif d’anciens collaborateurs des gouvernements socialistes qui avaient plaidé pour un rapprochement avec l’UDF pendant la présidentielle, tiendront leur université ce dimanche à Paris, François Rebsamen s’est déclaré favorable à des alliances avec le Modem à l’occasion des élections municipales de mars 2008. « Les candidats présentés par le Parti socialiste doivent chercher le rassemblement le plus large. Je suis favorable à des alliances électorales locales sur la base de propositions communes avec le MoDem. Avec un désistement au second tour pour celui qui arrive en tête », explique le numéro deux du parti et ancien directeur de la campagne électoral de Ségolène Royal. "
ou encore
"Ségolène Royal a estimé samedi qu’il fallait se méfier des faux débats comme celui du marché qui agite les socialistes.
« Nous avons vu les uns et les autres un certain nombre de choses et en particulier, qu’il fallait se méfier des faux débats qui déconcertent nos électeurs », a-t-elle déclaré lors de son discours de rentrée politique à Melle (Deux-Sèvres), en prenant notamment l’exemple du marché.
« Est-on, nous socialistes, pour ou contre le marché ? (...). Je vais vous choquer et je vais vous dire que le marché nous est aussi naturel que l’air que l’on respire ou que l’eau que l’on boit. (...) Nous inscrivons bien évidemment notre action et notre réflexion dans le cadre des économies de marché et s’il faut l’écrire, écrivons-le une bonne fois pour toutes. Mais nous ne faisons pas confiance au marché pour assurer la justice sociale et la cohésion démocratique des sociétés. Et s’il faut le dire, disons-le », a-t-elle poursuivi.
Et d’ajouter : « les socialistes allemands, de ce point de vue, ont une devise : le marché, chaque fois que cela est possible, l’Etat chaque fois que cela est nécessaire. Et nous socialistes français, nous pouvons ajouter : avec les services publics. Voilà le nouvel équilibre qu’il faut construire ». "
Pour compliquer le tout, deux élus socialistes ont lancé ce jeudi un appel au rassemblement des Verts et du PS, à l’occasion des Journées d’été des Verts qui se tiennent jusqu’à dimanche à Quimper. « Nos divergences sont devenues plus techniques que stratégiques », expliquent Bernard Poignant, député européen, et Jean-Jacques Urvoas, député du Finistère. « Le temps est venu d’ouvrir un nouveau cycle à gauche, celui d’une coalition durable », poursuivent-ils, suggérant « un contrat d’avenir qui soit un socle d’engagements communs valable pour l’ensemble des élections »