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Commentaire de caramico

sur Sale con d'un jour, sale con toujours ?


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caramico 31 août 2007 10:26

Le sale con, ou la sale conne, on commence à les trouver à la maternelle. Pas de pitié déjà entre bambins. Mais bon, de peu de poids car on est encore entre égaux.

Ca se complique à l’école. Là, certains profs, dans leurs commentaires, font preuve d’un sadisme jouissif.

Avant la vie active, il y avait l’armée, là où le sale con s’épanouissait un max, on peut dire même que c’était la tache première de cette institution, mais bon, c’est fini maintenant, à part pour ceux qui en redemandent.

ET puis, le gros des troupes, on les retrouvent dans la vie active. Car le but premier des acteurs d’une entreprise n’est pas que cette entreprise fonctionne, non le moteur est : J’écrase toute vélléité de me faire dépasser par celui qui est juste en dessous.

Malheur à ceux qui sont rentrés par la petite porte et qui voudraient exercer leurs compétences à plein. Il leur faudra dépenser des trésors de dissimulation, de bassesse... Ne surtout pas croire que la valeur personnelle est un atout, au contraire, il faut la cacher. Elle va effrayer les minables, les mauvais juste au dessus, qui vont se sentir attaqués, et qui vont alors mordre. Il y a le sale con qu’on voit venir, et puis il a tous ceux et celles qui vous inondent de sourires et d’attentions. Ce sont les pires.

Si enfin vous arrivez à survivre à 40 et quelques années d’humiliations, de déceptions, de méchancetés et de coups bas, de rancoeurs accumulées, après c’est la retraite, avec quelques névroses et un bon ulcère. Certains cependant n’en ont pas encore assez, et il existe des associations, les anciens d’EDF, d’Air France.... Et là, oh surprise, on voit tout ce petit monde reproduire encore les mêmes gestes, ce pour quoi ils ont été formatés. Et ils continuent à se donner du : M. le Chef de l’atelier chose, Madame la chef du bureau truc...

Une bonne consolation, c’est que le sale con, quand il ne peut plus exercer là ou il excelle, dans la sale connerie, et bien il se sent tout nul, tout paumé, un pauvre type qui alors se laisse crever car il n’a plus personne à emmerder.


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