J’avais déjà écrit que Sarkozy nous mettrait, par voie parlementaire, le suppositoire constitution européenne.
L’homme ne prendra jamais de gants dans ses actions. On fait très populaire, très bain de foule, mais le mépris des autres ( mépris de l’expression des français lors du dernier référendum) ne semble être égal qu’à l’ego surdimensionné.
Dans la vision de l’entité politique de l’Europe, ramener la république française et les flonflons des belles phrases pour vanter telle idée de l’indépendance de la nation ou du respect de la souveraineté du peuple me semble hors de propos.
L’Europe est ! Point n’est besoin d’y revenir mais elle n’est que l’ébauche de spécialistes en tout genre. Il reste aux peuples à la définir politiquement, et mieux que peuples, plus simplement aux gens qui y vivent et j’y tiens, qu’ils soient de confessions diverses ou athées comme moi.
Il est indéniable que ceci peut se faire par la mobilisation générale des habitants de l’Europe qui doivent se réunir tant à Lavelanet qu’à Bialystok, Cork ou Larissa, enfin tout lieu en Europe, afin d’énoncer, comme lors de la création des cahiers de doléances, les besoins, désirs, droits et devoirs, espoirs, récriminations, idées de gouvernance et qu’il soit désigné des députés afin d’avoir des conventions en une certaine ville mais toute ville en Europe ferait l’affaire.
De ce remue-méninges sortirait alors une utopie, qui mise en forme par des juristes deviendrait une constitution pouvant être soumise à tous les Européens, le même jour cela va de soi, le résultat uniquement comptable, aucune adéquation ne devant se faire, serait alors valeur de décision, constitutionnelle ou anticonstitutionnelle et le dernier traité serait toujours applicable.
J’ai employé le mot utopie à dessein : sans l’aval des « grands » hommes politiques du moment quel nom donner au résultat de cette mobilisation générale ? Merde quoi !