Rappelons d’ailleurs le début de l’article censuré par Agoravox que je cite plus haut :
http://blog.360.yahoo.com/quicalt?p=87
Nicolas Sarkozy, l’Etat et l’identité nationale (1)
Dans un discours du 9 mars prononcé à Caen, Nicolas Sarkozy a déclaré notamment : « A force de demander à la France d’expier son passé... c’est notre participation à un destin commun qui est remise en question ». Une affirmation grave, qui ne relève plus de l’union nationale, lieu commun de l’actuelle campagne présidentielle, mais de ce que l’on s’est mis à appeler l’identité nationale. Le présent article, premier d’une série, aborde la question du statut des langues dites « minoritaires » et des réticences officielles à leur égard : craindrait-on que le mot « autodétermination » puisse être un jour prononcé pour certaines parties du territoire français ?
« El cominciò liberamente a dire :
"Tan m’abellis vostre cortes deman,
qu’ieu no me puesc ni voill a vos cobrire.
Ieu sui Arnaut, que plor e vau cantan ;
consiros vei la passada folor,
e vei jausen lo joi qu’esper, denan.
Ara vos prec, per aquella valor
que vos guida al som de l’escalina,
sovenha vos a temps de ma dolor !".
Poi s’ascose nel foco che li affina. »
Extrait de Dante Alighieri, (Divina) Commedia, Purgatoire, 139-148 du chant XXVI.
Arnaut Daniel, dont l’oeuvre reste à ce jour internationalement connue, de même que celle de Marcabru évoquée dans mon article du 5 mars, n’écrivait pas dans une langue que l’Etat français reconnaisse actuellement. Ce fut pourtant la langue européenne la plus importante d’une partie du Moyen-Age. Que lui est-il arrivé ? Tout simplement, que l’Etat français a progressivement organisé, au fil des siècles, sa marginalisation et sa quasi-extinction.
(...)
[fin de citation]
L’article du 5 mars auquel se réfère cet auteur, et qui également été censuré par Agoravox, est celui-ci :
http://blog.360.yahoo.com/quicalt?p=79
François Bayrou, candidat entre deux eaux et à coloration variable