Votre débat me fait un peu rire. L’article montre de façon assez exacte que si on continue à faire l’Europe, ou du moins celle qui est sur les rails, la France est condamnée à mort par dilution progressive de sa souveraineté. OK. Mais ce qu’il ne dit pas, c’est que si on ne la fait pas, la France est condamnée à mort par asphyxie. (Personnellemnt, après avoir hésité j’ai voté oui, bien que parfaitement conscient des abandons de souveraineté du traité, en me disant que la mort par dilution etait plus lente et donnait davantage de temps pour qu’apparaissent des opportunités nouvelles.)
La vérité, ou du moins ma vérité, c’est que :
- les choses sont irréversibles depuis Mitterand
- qu’il n’avait pas le choix devant les progrès de la mondialisation (je répète que ce n’est que mon avis)
La vérité, ou du moins ma vérité, c’est qu’Hitler (l’homme pour lequel on se prend à espèrer que l’enfer existe vraiment !) voulait l’affaiblissement définitif de la France et qu’il y a assez bien réussi. Et que l’Europe n’est (peut-être !) que la méthode choisie depuis les années cinquante pour tenter de sauver ce qui peut l’être.
Mais allez-y, faites donc votre grève de la fin. A court terme nous nous ridiculiserons encore un peu plus en Europe et y perdrons une partie de l’influence qui nous reste, mais à long terme qui sait ?