@Christophe & Mondran
Merci à tous les deux pour cette discussion. Je vous suis parfaitement ! et en particulier sur le fait que l’économie (et les économistes) doivent accepter la complexité. A force de nier cette dernière réalité (la complexité), nous allons vers une catastrophe. Lorsque je discute avec des « néoclassiques », j’en arrive souvent à dire qu’ils nient la complexité. Face à cette remarque, je dois dire qu’ils sont bien désarçonnés
La prise en compte de la biologie dans l’économie est un sujet passionnant. C’est l’objet de mes travaux. Il est d’ailleurs rassurant de noter qu’on est de plus en plus à y travailler.
Pour info, voici une liste des principes de fonctionnement des écosystèmes de types mature (TYPE III). Ces écosystèmes évoluent à travers des limites depuis des millions d’années. Ils restent en équilibre dynamique avec leur environnement. Et n’est-ce pas là un des objectifs que nous devons nous assigner puisque confrontés aux dégradations de notre biosphère ? L’économie, aujourd’hui, a tout le contraire de ces propriétés ! « Allez prendre vos leçons dans la nature » disait Léonard de Vinci à ces élèves.
Life builds from the bottom-up
- modular
- built to shape (no waste)
- self-assembly (natural affinities)
Life fits form to function
- shape is cheaper than material
- optimizes rather than maximizes
- multi-functionality
Life is cyclic (processes) and recycles (material resources)
Life is locally attuned and resourceful
- uses free energy (e.g. sunlight)
- abundant materials
- detects feedback
Life adapts and evolves
- appropriate behavior (learning, imitation)
- cross-pollinates and mutates
- embraces diversity and redundancy
Life creates conditions conducive to life
- life-friendly materials
- benign manufacturing
- water as solvent
- bio-sphere enhancing
Life coexists with a cooperative framework
- interconnected and interdependent