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Commentaire de Rage

sur Vélo'vandales en Véliberté


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Rage Rage 3 septembre 2007 23:18

Tiens, cet article me rappelle le moment où on a lancé le Velo’V à Lyon.

Quand je dis « on », je le dis car j’étais dans les services du Grand Lyon et j’avais la chance de pouvoir suivre les échanges sur le marché JC Decaux et les applications déplacements...

Qu’est ce qu’on a pas entendu une fois le contrat signé ! « Marchera pas » « Bande de nuls, Lyon c’est une ville de bagnoles » « Le vélo à Lyon c’est de l’utopie, on peut pas créer de pistes cyclables en plus »

Bilan : Après 3 ans de mise en service : ça cartonne et tout le monde en veut.

Alors oui, il y a des dégradations (le marché a été fin sur ce point), oui il n’y a pas assez de pistes cyclables, oui il y a des soucis « d’intendance », mais franchement : Quelle image Lyon a pû tirer du Velo’V ! De la ville du tunnel de Fourvière, elle est devenue la ville pionnière du Velo et des modes doux (avec Rennes et Nantes).

Orléans, Paris ont vite suivi, bientôt Toulouse et sans doute Strasbourg, Lille et Nantes dans un proche avenir...

Comment ça a marché ? Une phrase clé balancée à un moment clé : « Si vous voulez que ça marche, il faut atteindre une taille critique dès le départ (2000 Velo’V et + de 100 stations) et ne pas voir »petit". On a eu des élus et des techniciens « couillus » : un excellent exemple d’entente public/privé construit sur un projet concret.

Combien d’autres projets comme ça existent dans la fonction publique ? Pleins ! Faut-il encore avoir des élus « couillus » et surtout des directeurs qui ne soient pas des larves : et là est tout le problème.

Bilan : Velo’v, ça assure. Le péage urbain, ça craind.


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