Cher Paul Villach, ton article démontre une fois de plus que les promesses ne concernent que ceux qui les croient. Je me rappelle de l’époque où Nicolas Sarkozy était minstre des finances. Invité de l’émission « 100 minutes pour convaincre », il s’était élevé contre les dénonciations anonymes qui inondaient ses services et qui étaient à l’origine de 99% des contrôles fiscaux. il s’était engagé à y remédier et avait solennellement (une fois de plus) évoqué la France des années sombres et dit à quel point ce passé l’écoeurait. Me fondant sur tes analyses, je lui ai envoyé un courriel ainsi qu’un courrier à son QG de campagne pour lui demander d’abroger la loi socialiste liberticide du 12 avril 2000 et de revenir à la loi Giscard de 1978 qui avait en effet posé en principe le droit d’accès du citoyen à tout document détenu par l’administration le mettant nommément en cause : ce n’était en somme qu’une application logique du simple respect des Droits de la Défense et des règles du débat contradictoire.
Je lui demandais de se prononcer sur cette loi socialiste liberticide et d’indiquer s’il était favorable ou opposé à son maintien. La nécessité d’une réponse devait révéler son choix de société : d’un côté la société de la délation irresponsable et de la peur, de l’autre la société du débat contradictoire et de la responsabilité. Il ne m’a jamais répondu.
Le tragique dans cette affaire, outre la versalitilité (j’ose me référer à la génétique) dont sont capables les politiques, est le larbinisme de nos concitoyens. Un enseignant d’un collège du Gard avait soulevé ce problème lors d’un conseil d’administration : le principal avait répondu qu’un texte écrit au présent injonctif était un texte descriptif. On touche là le fond du crétinisme.
Chers citoyens, vous avez le système que la majorité d’entre vous mérite.
Paul Villach, félicitations pour cette superbe photo de la bocca di leone (pardon : de l’une des bocche di leone).