Bonjour, Vilain Petit Canard,
Vous avez abordé des points intéressants, mais je ne vais rebondir que sur un seul : celui de la place de la France en Asie maintenant. Sans même parler de sa diplomatie qui ne compte plus guère nulle part.
Je sais bien que celui que les caricaturistes aiatiques appellent ici Pinocchio (Nicolas Sarkozy) est partout en même temps et gère tous les dossiers à la fois comme dans un film en accéléré où les bras font des moulinets incessants, mais en Asie, les positions de la France s’écroulent toujours plus et plus vite.
Sans oublier le nouvel axe qui se crée entre Inde, Russie et Chine, alliées aux Etats d’Asie Centrale...Pinocchio apparaît comme un nain perdu dans un tout petit jardin, seul et isolé. Comme l’UE d’un certain point de vue.
Pour en revenir à Taiwan, les armes made in Taiwan sont directement les fruits amers -pour Thalès et d’autres- des affaires Bravo et Tango, et de leurs péripéties qui n’ont pas grandi l’image de la France, mais démontré que le moyen le plus sûr et le moins onéreux pour Taiwan était de produire ses propres armements.
Par contre, outre ces reculs et le récent échec retentissant de la Société Générale en Chine face aux banques américaines -qui en annonce d’autres- il est à noter que les remboursements français et venant de Suisse issus des affaires citées, au total 1100 millions de dollars US vont servir à accélérer cet effort militaire taiwanais qui va donc couler encore plus les exportations françaises en récession !
Ledit Pinocchio gère donc la continuité dans la rupture comme la rupture dans la continuité, à savoir la régression de la France dans le monde, mais à vitesse accélérée. Et de plus, il apparaît comme impuissant à empêcher les désastres financiers et économiques de se multiplier pour ses amis en France.
Comme disait un Taiwanais humoriste, le Président français a un côté Sancho Pansa qui combat les ailes des moulins, mais brasse toujours plus de vent que lesdites ailes, sans les arrêter. Elles tournent et le ridiculisent encore un peu plus...
Bien cordialement vôtre,