Bonjour voltaire.
Cela fait le deuxième article sur les lobbies.
Je ne comprends pas pourquoi tes commentaires recueillent des notes négatives.
Notre existence repose sur la communication il faut bien qu’à un moment ou un autre les êtres échangent entre eux leur acquis, leur vécu, leur conviction, leur idéaux etc.
De tout ceci en est sorti des organisations sociétales structurées avec un organe de décision dont nous connaissons toutes les formes, et dans chacune d’elles des individus se sont regroupés pour conforter leur point de vue ou idéaux afin de se rapprocher du pouvoir et d’influencer celui-ci dans leur propre intérêt voire privilégier ou recommander un tel. Ces relations d’influences sont normales. Certaines ont cultivé le secret mais jamais très longtemps, d’autres sont sélectives, soit par les postulants soit autour de leurs idéaux ou visés etc.
Aucune interdiction n’empêche les individus de se réunir formellement ou pas, il y a tant de clubs. Mais tous n’ont pas pour vocation de vouloir influencer le pouvoir et de se faire reconnaitre de lui, de manière à contre carrer l’intérêt collectif d’une population voire de fixer des orientations divergentes à celles que les États se sont choisis ou de faire leurs propres études économiques, existentielle, sociale etc.
C’est généralement cela que l’on reproche aux lobbies, il ne faut pas les confondre avec les structures associatives d’intérêts collectifs, corporatifs et autres qui sont des partenaires sociaux qui par leur poids respectifs pèsent aussi sur les décisions des gouvernants, et qui dans certains cas sont le contre poids ou le contre pouvoir d’une opposition soit politique soit corporatiste ou professionnelle.
Les lobbies doivent rester des groupes de personnes plus ou moins restreint, mais nous avons aussi l’habitude d’étendre l’expression à des structures constituées comme des groupes professionnels tel les agriculteurs que tu cites qui ne sont pas à proprement parler des lobbies et qui utilisent leurs poids politique pour faire pression.
Maintenant dans ces groupes de personnes le « cousinage » ou la cooptation qu’il en résulte et ce que Balladur appelé les noyaux durs ne constituent à mon sens qu’une recomposition de tous les perpétuels courtisans du pouvoir qui sociologiquement se reconnaissent. Il faut bien que les influences soient portées nominativement par des individus car ce n’est pas le concept qui dialogue, notre existence est faite de relations humaines et non pas de rencontres structurelles.
Cela ne me choque pas à partir du moment ou ça n’abouti pas à des comportements mafieux, mais là on sort de la naïveté du politiquement correct.
La première chose qui me gêne, c’est quand certains membres de ces groupes de personnes qui se réunissent collectivement dans des organisations internationales pour s’ordonner autour d’une idée commune, et ainsi avoir une communauté d’intérêts, alors qu’ils dénient à d’autres d’en faire autant, en les traitants de défense d’intérêts corporatistes ou nationaux.
La deuxième c’est quand ils adoubent des candidats à des postes clés.
Enfin ce que je regrette c’est le silence médiatique national sur ces groupes d’action politique, tout comme celui qui a fini par recouvrir les réunions de Davos car tout cela fait parti de la vie politique et on gagne en compréhension à le savoir.
Cordialement.