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Commentaire de finael

sur Gilgamesh : un étonnant récit allégorique


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finael finael 11 septembre 2007 13:47

@ La taverne des poètes

En fait ce n’est pas le cas, c’est même le contraire : chronologiquement :

- Des chercheurs font des fouilles (dans ce cas), ce qui peut être très long.

- Après un « certain temps » ils publient leurs résultats et analyses (pour les « manuscrits de la mer morte » il aura fallu attendre 23 ans leur publication).

- Et c’est seulement là qu’on peut faire des documentaires.

Même dans les - souvent excellents - documentaires d’Arte, il y a toujours un retard par rapport aux nouvelles recherches (c’est ce que j’ai pu constater sur les sujets qui m’intéressent).

A titre de bibliographie sur l’épopée de Giglamesh je suggère les ouvrages suivants :

L’histoire commence à Sumer - Samuel Noah Kramer - Arthaud (ancien mais incontournable)

Ecrire à Sumer - Jean-jacques Glassner - Seuil

Les sumériens entre Tigre et Euphrate - Jean Louis Huot - Armand Colin

Chroniques mésopotamiennes - J.J Glassner - Les belles lettres

Il était une fois la Mésopotamie - J. Bottero M.J Steve - Découvertes/Gallimard

Naissance de l’écriture : Cunéiforme et Hiéroglyphe - Collectif - Musées Nationaux

L’épopée de Gilgamesh - Abeel Azrié - Berg International

Pour ce qui est de la Bible, ne pas oublier qu’elle a été écrite en premier lieu par des scribes hébreux à Babylone, ce qui explique les très nombreux emprunts (ne serait-ce que la genèse).

Enfin, pour le poète, une adaptation de mon cru d’un extrait de l’épopée de Giglamesh (sa rencontre avec la déesse Nannah) :

- - - - - — Le refus

Et moi ? Mais que devrais-je donc te donner

Si pour mon malheur je te prenais pour épouse ?

Devrais-je te donner vêtements pour ton corps ?

Devrais-je te donner pain et puis nourriture ?

.

Toi, tu n’es qu’un foyer qui s’éteint en hiver.

Tu n’es que la porte ouverte qui ne protège

Ni du froid, ni du vent, non plus de la tempête

Tu es la maison qui s’écroule sur ses hôtes.

.

Tu es un foulard qui étrangle qui s’en coiffe,

Ou bien du bitume qui souille qui le touche.

Tu es une outre qui inonde son porteur.

.

Tu es une amulette qui séduit l’ennemi

Ou encore un soulier qui écorche le pied !

Et moi ? Mais que devrais-je donc te donner ?


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