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Commentaire de Neos

sur Le multilatéralisme a-t-il un avenir ?


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Neos 12 septembre 2007 15:21

Bonjour, cet article a pour but d’inviter les lecteurs à porter leur regard sur la société internationale aujourd’hui et sur ses acteurs qui, si on en dote pas celle-ci d’instruments modernes et adaptés aux nouvelles exigences mondiales, risque(nt) de perdre tout crédit auprès des peuples demandeurs de paix, de stabilité et de prospérité.

Le problème n’est pas neuf, mais l’échec de la politique américaine au Proche-orient et l’émergence de nouvelles puissances (les quatre BRIC : Brésil, Russie, Inde et Chine) précipitent le scénario d’une réforme (notamment des Nations-Unies) réclamée par beaucoup d’Etats depuis de nombreuses années.

La responsabilité des ’anciens’ et membres permanents du Conseil de sécurité (je pense en particulier à la GB, la France ainsi qu’aux Etats-Unis) qui ont le point commun de préférer en sourdine l’enlisement du projet, est déclarée et il serait souhaitable que les chefs d’Etat de ces pays fassent preuve d’initiative et d’autorité en la matière afin de prévenir toute faillite potentielle du système s’il devait rester en l’état.

Plutôt que d’attendre la désuétude d’un système, incapable de s’auto-adapter aux nouvelles exigences mondiales, nous attendons donc des propositions concrètes de réforme en vue de le moderniser et d’assoir (enfin !) le droit international comme instrument de principe pour la résolution des crises dans le monde.

Quand bien même cela ne satisferait pas les intérêts des membres permanents, la société internationale a besoin d’un Conseil de sécurité remodelé, d’une Cour pénale internationale effective et d’un droit international rénové (je pense au droit d’ingérence humanitaire par exemple ou encore aux règles relatives à la prévention des risques naturels).

A un an des élections américaines, le temps est peut-être venu que les Etats membres de l’UE concernés se concertent avec leurs partenaires (de l’UE et de l’ONU) et débattent de l’avenir de la société internationale et de ses institutions.

Le temps presse. A la société civile de faire pression en ce sens sur nos chefs d’Etat pour que les concertations commencent ! Des discussions ’multilatérales’ bien évidemment.


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