Voilà un article bien intéressant qui montre plusieurs points :
- La guerre au sens où vous la présentez n’est pas une guerre mais une opération de police. 3.000 américians tués en 3 ans de « guerre » ce n’est rien contre 200.000 en une semaine à la bataille d’Arras pendant la première guerre mondiale. Le jour où les USA feront la guerre contre le Chine le tableau sera différent et il y aura bien au bout du compte un vainqueur et un vaincu. Une guerre ne peut être que totale et conduire à la quasi-disparition d’un des belligérants. L’ingérence policière dans des pays où l’on n’a rien à faire est du passé révolu.
- La guerre a changé de théâtre d’opération et de moyens matériels. L’exemple de l’acier est excellent. D’un tas de canons on est passé à un tas de billets, de compromis et de contrats. Les ressorts sont les mêmes et je crains que l’Europe n’ait pas bien compris que la guerre économique est en plein développement et qu’il faut la traiter avec les ressorts mentaux et la discipline de la guerre, non pas avec le laisser-aller, laisser-faire, ahri krishna alleluia que l’on voit actuellement.
- La décomposition sociale est un vrai problème et nous amène à un enfer ingérable sur terre. La démocratie n’est pas une fin en soi et avant de détruire la structure sociale et politique d’un pays il vaut mieux y regarder à deux fois. Une lente évolution vaut toujours mieux qu’une révolution. Vous montrez bien l’effet dévastateur du mélange universel. Lutter contre l’immigration c’est se préparer un avenir plus tranquille.