Le flamand a été opprimé ?
Bon, remettons les pendules à l’heure. Il n’existe pas de langue flamande. Il n’existe que des dialectes qui varient d’une ville à l’autre. Par conséquent, il était tout à fait normal que pendant longtemps le français serve de véritable lingua franca.
Aujourd’hui, ils ont leur fameux ABN (« alles behalve nederlands » ou « algemeen beschaafd nederlands », c’est selon), mais dans les faits, ils ne le parlent pas chez eux ou si peu.
Les Flamands n’aiment personne. Ils détestent les Wallons, cela va sans dire, mais ils ont aussi horreur des Hollandais. De vrais fous, je vous dis.
En Belgique, il n’y a guère que les Bruxellois qui soient amusants et encore...
Quant à la Wallonie, elle n’a pas vraiment de conscience nationale ni même régionale. Moi qui suis originaire d’un village situé à quelques kilomètres de Lille, je ne me sens pas du tout Wallon, mais plutôt francophone, tout simplement.
La grande erreur des Francophones est d’avoir laissé le gouvernement flamand installer certaines de ses instances à Bruxelles. Pour les en déloger, il faudra rien moins qu’une bombe atomique, je le crains. Mais Bruxelles est une ville francophone et elle l’est de pus en plus. D’où le désespoir haineux des Flamands.
Ce qu’il faut dire aussi, c’est que l’UE favorise ces mouvements de scission. il suffit de voir comme elle a agi en Yougoslavie. Le but de l’UE est d’affaiblir jusqu’à la quasi agonie les nations traditionnelles et de favoriser les morcellements régionaux, le comble étant l’entrée de la Turquie, ce qui montre son véritable visage de suppôt de Washington&Tel-Aviv.