Vous mettez en lumière que des abrutis donnent des consignes de communication en espérant abuser de l’ignorance du public. Le sodium réagit violemment avec l’eau, assez pour que le dihydrogène émis explose en réagissant avec l’air si le sodium est chaud. C’est un fait bien connu, et avant que vous posiez la question le risque (dans les années 70) avait été évoqué. Certains cultivent le mensonge, c’est exact. Vous pourrez néanmoins vérifier absolument tout ce que j’ai dit ici, c’est rigoureusement exact.
Quand à vos actions passées, c’est bien, et alors ? Ca ne vous empêche pas de raconter des salades, sur le nucléaire comme sur d’autres sujets. En niant les dangers du radon, par exemple.
La géothermie n’est pas une énergie renouvelable, quoi que vous puissiez en dire. Non polluante, efficace, très simple à mettre en oeuvre par rapport aux centrales thermiques, oui. Localement et dans des contextes géologiques particuliers, son utilisation est extrêmement intéressante.
Mais la quantité d’eau dans les nappes est limitée, et leur température aussi. Le rechargement des réservoirs se fait par réchauffement de l’eau, le facteur limitant est le flux géothermique (la quantité d’énergie thermique par unité de surface, dirigée vers l’extérieur).
Exemple de nappe limitée : la source artésienne de Grenelle, moins profonde et plus froide que celle utilisées depuis les années 60 pour chauffer dans la banlieue parisienne. Le débit était inconstant, l’eau parfois turbide, chargée d’éléments rocheux. La diminution du débit montre que la quantité d’eau est limitée. Donc la quantité de chaleur que l’on peut en tirer avant de devoir attendre que l’eau se réchauffe en profondeur est elle aussi limitée. Et ce réchauffement est extrêmement long.
Et ce qui réchauffe l’eau, c’est deux phénomènes : la cristallisation de la graine terrestre d’une part, et la radioactivité d’autre part, les deux sources de chaleur majeures.