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Commentaire de Gilles

sur La croissance pour les béotiens !


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Gilles Gilles 15 septembre 2007 10:34

Ces discussions sans fins sur la croissance, ou du moins sur l’indicateur de croissance, sont intéressantes, permettant de voir qu’en fin de compte, les citoyens n’argumentent et ne se forgent une opinion que sur des sujets proposés par l’intelligentsia et les apparatchik d’en haut.

Car qui parlent de la croissance du PIB sans cesse ? D’où vient cette obsession ? Et d’ailleurs pourquoi est ce le PIB qui est l’indicateur phare de la santé économique d’un pays ? Et bien, se sont les patrons d’entreprises capitalistes et les gouvernants de pays capitalistes qui place la production de pognon à court terme au dessous de tout.

Pourquoi ne parle t-on jamais les indicateurs alternatifs qui intègrent le PIB mais aussi d’autres facteurs ? D’ailleurs, certains ici parle bien des dommages environnementaux de la croissance de certains secteurs et déplorent que ces effets néfastes sur le long terme ne soient pas décompter. Il y a donc espoir....

ET bien, jetez un œil sur http://www.bip40.org/lettre/BIP40-2.pdf

présentant divers indictaures dont le GPI :

« Un bon exemple d’indicateur de ce type, construit avec un souci de réflexion approfon-die sur la méthode, est le GPI (Genuine Progress Indicator, ou indicateur de progrès vérita-ble), que propose depuis 1995 un institut californien (Redefining Progress) en pointe sur les questions d’environnement. La méthode (qui s’inspire des travaux précurseurs et controver-sés de Nordhaus et Tobin en 1972) consiste à partir de la mesure traditionnelle de la consommation des ménages. On y ajoute diverses contributions à la »vraie« richesse et au bien-être (par exemple l’activité bénévole, le travail domestique). Puis on soustrait la valeur estimée des »richesses perdues« , notamment naturelles (destruction de la couche d’ozone, autres dommages à l’environnement, destruction de ressources non renouvelables), mais aussi sociales (coût social du chômage, des délits, des accidents de la route, progression des inégalités). Dans cette »comptabilité nationale élargie« , on évalue (tant bien que mal) en unités monétai-res tous ces effets ajoutés ou retranchés, par exemple la valeur (ajoutée) du travail béné-vole, la valeur (perdue) liée aux dommages à l’environnement, etc. »

On découvre que le GPI/tête diminue alors que le PIB explose.....


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