« il ne risque pas de faire grand chose puisqu’il refuse de mettre les mains dans le camboui et de prendre ses responsabilités !! »
Il met les mains dans le camboui et il prend ses responsabilités du parti démocrate. Mais je vous accorde qu’il n’a pas été élu président et que donc il n’a pas la possibilité d’agir comme peut le faire Sarkozy, si c’est que vous entendez.
« sa seule experience de pouvoir lors de son passage à l’educ national n’a pourtant pas été glorieuse Apres la tentative de reforme avortée sous la pression de la rue, ce fut le choix de la cogestion avec les syndicats et l’immobilisme que l’on sait. »
Sur son passage à l’éducation nationale, que je n’ai pas suivi à l’époque, l’opinion générale (mass média) s’accorde sur un bilan sans envergure. Et tout le monde suit cet avis. Alors je suis allé creuser un peu.
Voici un lien (démocrate) affirmant qu’Allègre, lorsqu’il prit ses nouvelles fonctions en tant que ministre de l’éducation, a propagé la mauvaise réputation sur son prédéceceur Bayrou - on connait la suite (dégraissage et échec).
http://demsf.free.fr/B1935116114/C1700299397/E20070304085114/index.html
De plus, Bayrou a parfaitement oeuvré pour réformer l’éducation nationale sur de nombreux points en accord avec les syndicats. Des témoignages sur le web le montrent (comme le SNES / Syndicat pour le Second Degré). Ma soeur (qui est prof :) ) me l’affirme aussi. Mieux que d’autres hommes politiques tel Jacques Lang. Que les média / politiques de droite ou son successeur (Allègre) dénigrent son action, c’est de bonne guerre. Je préfère les hommes qui agissent avec la manière douce, plutôt que ceux qui ne font rien ou qui le font avec force.
Mon commentaire précisait cependant que je suis (et surveille) l’homme depuis début 2007.
"Desolé de vous ressortir cela mais, concernant Bayrou, on n’a pas grand chose d’autre a se mettre sous la dent
Peut etre est ce du au choix de la posture de perpetuel opposant, critique permanente, charge lourde et formule choc, juge supreme auto proclamé, revendique de nous dire ce qui est bien ou ce qui est mal..."
Faut-il répondre à cela ? C’est tellement subjectif.
"il avait revendiqué son independance complete mais n’a pu s’empecher de faire ce pas de deux avec Royal dans l’entre deux tours poussé par sa haine de l’ump et de Sarko et la pretention d’exister encore et encore au tout premier rang alors qu’il avait perdu la presidentielle !!
le samedi 28 avril , il fit une faute politique enorme baffouant ainsi la confiance de six millions de personne en s’affichant avec Royal et en prenant position « je sais pour qui je ne vorterai pas »
faute enorme qui a été le detonateur de l’explosion du centre et pretexte attendu des cadres et elus udf pour abandonner Bayrou dans ses pretentions ! "
L’interprétation politique, ce n’est pas de l’éthique. Un choix stratégique c’est ne pas voter Sarkozy après le premier tour, c’est se rapprocher de Ségolène pour « voir » mais sans se lier (même si cela a pu être une erreur stratégique), c’est créer un nouveau parti en changeant son orientation correspondant à ses convictions (c’est-à-dire créer un vrai centre et non pas centre droit). Un choix stratégique en politique n’a absolument mais absolument rien à voir avec la notion d’éthique.
Ne pas être éthique c’est promettre quelque chose et ne pas le faire. Sarkozy et Ségolène ont prouvé ne pas l’être. Sarkozy l’a prouvé avec la dette ou sa critique de l’ouverture centriste (franchement c’est hilarant d’avoir voté pour lui) durant la campagne. Il le prouve tous les jours si on retient ses propos de ministre de l’intérieur et du budget.
Donc si vous avez un seul exemple important démontrant que Bayrou n’est pas éthique, c’est-à-dire revenant par exemple sur les promesses faites à ses partisans, je suis preneur. Ou peut-être une contradiction entre son programme et ses propos ?
Et puis lisez Mendès : vous apprendrez que l’éthique dans l’absolu est incompatible avec la réalisation de grands projets : mais c’est un requis, avec d’autres dont la vision sociale. Vous vouliez sans doute expliquer cela en critiquant Bayrou sur le fait qu’il ne semblait pas vouloir mettre « les mains dans le camboui ». Aux hommes pourvus de cet idéal de trouver l’équilibre avec le pragmatisme inhérent à une réalisation. Ce que fait Bayrou en construisant le Modem. C’est une étape.