UDF, Modem, Nouveau Centre...
ou la mosaïque du Centre
A la veille de l’ouverture du Forum des Démocrates de Seignosse, je viens de lire une interview de Jean Arthuis que je vous invite à lire.
Comme vous le savez, au Centre, nous avons été secoué par un tsunami après le résultat des présidentielles.
Avec 17 %, François Bayrou a fait un score plus qu’honorable, je dirai même fantastique montrant les nouvelles attentes de nos concitoyens au regard de la politique.
Ce score, fantastique, n’a pas été suffisant pour être présent au second tour et être éventuellement élu président. Tout aurait été différent aujourd’hui, si tel avait été le cas. L’UDF serait le premier parti de France et pourrait enfin appliquer une politique conforme aux attentes des Français qui nous auraient suivis. LE débat n’est pas là.
Après le second tour, sans concertation avec les instances locales, départementales et nationales, François Bayrou a décidé de créer un nouveau parti (l’UDF n’était-elle plus suffisante ?), le MODEM, et a enregistré, il est vrai, le plus grand nombre de pré-adhésion qu’un parti n’ai jamais connu en aussi peu de temps. Quelle concrétisation, nous le verrons.
Toujours est-il qu’après son annonce, les cadres de l’UDF se sont éclatés, ont été tiraillés entre l’adhésion au MODEM, au Nouveau Centre ou l’UDF, laquelle conserve encore son existence puisqu’elle n’a pas été dissoute, absorbée ou morcellée entre les nouvelles composantes. En effet, il n’y a pas eu de Congrès fondateur du MODEM ou du Nouveau Centre et on ne sait toujours pas à quelle sauce sera mangée l’UDF.
Être libre ou inféodé ? Telle est la question que François Bayrou a posé à ses adhérents. Comme si la réponse était aussi simple. Comme je le répète souvent, ce n’est pas dans l’opposition systématique que l’on est libre ! Bien au contraire. Être libre, c’est nous autoriser à accepter les avis contraire et porter une réflexion commune sur un projet qui apportera davantage de consensus. C’est l’adhésion du plus grand nombre au projet d’intérêt général qui doit primer et non les considérations électoralistes des uns et des autres.
Dire d’un parti qu’il agit en fonction de son idéal ou de sa philosophie me semble être une vision réductrice de l’attente de nos concitoyens. Nous devons réfléchir non pas en fonction d’une idéologie qui asurément a fait son temps, mais bien en fonction de l’intérêt général. Des propositions de gauche sont toutes aussi valables que celles formulées par la droite. L’inverse est vrai aussi. Toujours est-il qu’il ne faut pas renvoyer aux calandes grecques des propositions nécessaires à la poursuite de l’activité économique, sociale et sociétale de notre pays.
Pour en revenir à François Bayrou et l’interview de Jean Arthuis, je citerai simplement cette phrase qui est le sentiment ressenti par certains, dont moi "Il y a d’abord un problème de gouvernance. La gouvernance mise en pratique par François Bayrou est aux antipodes de la démocratie. On a assisté à une centralisation du pouvoir, à une dilution des responsabilités. Le poste de secrétaire général n’a pas été pourvu depuis le départ d’Anne-Marie Idrac en 2002 et le siège du parti s’est transformé en QG de la fédération de Paris. On ne gère pas un parti comme on anime une secte."
De plus, bien que courtisé par un grand nombre de partis, le MODEM a décidé de présenter un grand nombre de listes aux prochaines Municipales. Peut-être avec un projet fédérateur, qui sait ?
Enfin, je ne comprends pas le score réalisé par le MODEM lors des législatives, malgré l’affichage des 70 000 pré-adhésions. Aurait-il fait le plein de ses voix avec ses pré-adhésions ?
Pour information, Jean Arthuis a été plusieurs fois ministre de l’Economie et secrétaire d’Etat aux Affaires sociales. Il a élaboré le programme économique du candidat Bayrou en 2007.
Quant à moi, j’ai déjà fait plusieurs billets sur les liens entre les différentes composantes du Centre, dont un sur la déclaration du Nouveau Centre et une question que je leur pose.
69 réactions à cet article
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à « vivelecentre » : Les éléments que vous apportez sur les dépenses d’habillement ne prouvent qu’une chose : la transparence du candidat Bayrou, puisque ce sont-là des informations transmises à une autorité publique qui en fait une large publicité auprès des citoyens. Cette façon de faire est largement préférable aux magouilles de toutes sortes. Par ailleurs, la réglementation laissant une grande part d’appréciation aux juges, les candidats soumettaient un maximum de dépenses pour laisser le Conseil trancher sur ce qui relèvent des dépense remboursables et ce qui n’en relève pas.
Contrairmeent à ce que vous semblez propager comme préjugé, la vertu ne se confond pas avec la pauvreté. Et Bayrou a un rapport sain avec l’argent. Il investit le fruit de son labeur dans une activité comportant des risques et, en bon entrepreneur, il assume tant ses risques que ses gains. Il n’a donc pas un rapport culpabilisant avec l’argent, et c’est tant mieux car si c’était le cas, il serait mal placé pour défendre la libre entreprise.
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L’afflux d’adhésions vers le MoDem ne fait que traduire un fort mouvement démocratique, d’où le nom de ce nouveau parti qui n’est pas, contrairement à ce que vous dites, dans l’opposition systématique mais en situation d’indépendance. Bayrou a parlé de « coresponsabilité » des gens de droite, de gauche et du centre, face à l’avenir et de travail ensemble, à l’issue de son entretien avec Sarkozy à L’Elysée. Démarche constructive mais responsable et indépendante.
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On ne peut que être d’accord sur cette volonté affichée de cette démarche constructive. Mais ce que je dis dans mon post est que ce n’est pas dans l’opposition systématique que l’on se construit. Souvenez vous de cette parabole souvent utilisée par FB sur le Maître et l’Esclave : ce n’est qu’en travaillant à un but commun que l’on pourra s’entendre pour construire quelque chose de durable et non en s’opposant. Je le rappelle l’élan suscité par ses 17 % aux présidentielles ne l’exonère pas dans la responsabilité de son échec, même si vous et moi avons trouvé dans son score l’image d’une victoire. Le principe d’une formation politique est que l’on décide tous ensemble. Nous ne sommes pas tributaire du Chef, et la création du MoDem auquel 70.000 personnes ont décidé d’adhérer reste de se seule décision.
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Je crois qu’il faut attendre pour voir.
Cela dit, je rappelle, d’une part, que le Congrès de Lyon, dont je rappelle qu’il avait été convoqué sur l’insistance de ...M. de Robien (!), a adopté à une quasi-unanimité le principe de l’indépendnce de l’UDF par rapport à toute alliance automatique et , d’autre part, que le principe de la création d’un nouveau parti démocrate avait été annoncé par FB tout au long de sa campagne et avalisé par un Conseil national de l’UDF. Par ailleurs, le Modem ...n’existe pas encore ! Il sera créé par un congrès constitutif. Je comprends que certains centristes n’aient pas voulu suivre ce chemin ; mais ne cherchons pas sans arrêt des justifications a posteriori à des départs qui sont du ressort de la décision personnelle ! Quant à moi, je continue à soutenir FB, non seulement par défaut (même si Sarko m’y aide grandement ces temps-ci...), mais surtout parce que je me reconnais entièrement dans sa démarche éthique et politique.
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Oui, FB a dit qu’il créerait un nouveau parti après les présidentielles. Ce choix, même validé par un Bureau a validé le principe et non validé la décision de création annoncée unilatéralement par FB dans l’entre deux tours. Cela dit, il est évident qu’il faut attendre pour voir. C’est fait ou sur le point de l’être et chacun devra en tirer les leçons.
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Oui, enfin... Pendant qu’Agoravox se prêtait à une campagne pro-Bayrou frénétique, ses modérateurs ont censuré en mars dernier cet article dont un extrait suit :
http://blog.360.yahoo.com/quicalt?p=79
François Bayrou, candidat entre deux eaux et à coloration variable
(...)
Huit siècles après la Croisade Albigeoise, dans une Europe qui a connu entre autres le fascisme, le nazisme et deux guerres mondiales, deux traits médiévaux s’affirment de manière inquiétante : la banalisation des partis par la politique et la pensée « uniques », et la mise en place controversée d’un pouvoir européen où les lobbies de la grande finance ont remplacé l’Eglise toute-puissante de jadis.
A son tour, cet « ordre européen » s’inscrit de plus en plus ouvertement dans le cadre d’un futur « ordre mondial » qui ressemble fort au schéma de gouvernance préconisé par des cercles d’influence comme la « Commission Trilatérale ». A savoir, une direction à trois composantes (Amérique du Nord - Europe - puissances de l’Asie) des affaires planétaires, comme déjà envisagé dans les premiers documents de travail de cette Commission ou dans les comptes rendus de ses réunions annuelles. Le monde, gouverné par une théocratie de l’argent ? C’est ce que suggèrent la composition, les objectifs et le mode de fonctionnement de ce genre d’organisations fort éloignées des citoyens mais très actives et influentes.
La création de la Commission Trilatérale est d’ailleurs intervenue à un moment (1973) où les Etats-Unis venaient de se désengager du Viêt Nam dans des conditions défavorables. D’où la stratégie, de la part des milieux financiers, d’impliquer dans la « gouvernance mondiale » l’ensemble des puissances du monde capitaliste de l’époque. Une orientation incontestablement intelligente, du point de vue de la défense des intérêts de la grande finance.
Dès janvier 1974, on trouve le futur premier ministre français Raymond Barre parmi les membres la Trilatérale. En même temps qu’un certain James E. Carter, Jr, gouverneur de la Géorgie.
Mais François Bayrou, membre également de la Trilatérale jusqu’en 2005 et héritier autoproclamé de la tradition « centriste », ajoute un troisième ingrédient à connotation médiévale à l’actuel panorama politique : l’appel à la paix civile, dans un pays où règne d’après lui : « Perpétuellement la guerre entre le PS et l’UMP, perpétuellement en embuscade l’un contre l’autre ». Raison pour laquelle, poursuit notre homme providentiel : « J’ai vu mon pays décliner, s’appauvrir ». Rien de moins. La mondialisation, les élargissements de l’Union européenne, le méga-espace économique du Conseil de l’Europe, les exportations de capitaux, les délocalisations, le marché mondial de la main d’oeuvre, le dumping social... n’y sont semble-t-il pour rien. Toute la faute revient à la « guerre entre le PS et l’UMP »... Curieux, dans ce cas, qu’on ait tant de mal à trouver des textes d’une législature franchement désavoués par la législature suivante après une « alternance ».
Le discours de l’UDF sur les « guerres » entre partis et la nécessité d’un gouvernement d’union nationale ressemble à du pipeau pour distraire les électeurs des vrais problèmes auxquels personne n’entend apporter de solution. A quoi rime de promettre un « gouvernement rassemblant des compétences et des sensibilités différentes », voire même « un premier ministre de gauche », si de toute façon, comme le reconnaît François Bayrou, il n’existe aucune différence essentielle entre les courants qui ont gouverné le pays depuis les années 1970 ? Le slogan « union nationale » fait partie depuis des mois des lieux communs de la campagne électorale. Une manière, peut-être, de tenter d’imposer un « retour au bercail » aux électeurs réfractaires en rendant la « politique unique » incontournable.
(...)
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@ l’auteur
Vous dîtes : « Avec 17 %, François Bayrou a fait un score plus qu’honorable, je dirai même fantastique montrant les nouvelles attentes de nos concitoyens au regard de la politique. »
Permettez moi de dire que je fais une toute autre interprétation des choses.
Bayrou avait fait moins de 7% des voix en 2002. Croyez vous que les électeurs l’aient découvert en 5 ans ?
Bien sûr que non, les 17% dont vous parlez ne sont le fruit que d’une coïncidence : Royal était loin de convaincre toute la gauche et Sarko était loin de convaincre toute la droite.
De ce fait, Bayrou a joué le catalyseur des mécontents de gauche et des mécontents de droite.
La preuve, c’est que Bayrou s’est effondré pour les législatives. C’était donc bien un problème de candidats et non de programme ou de « nouvelles attentes au regard de la politique ».
Quant à l’avenir, j’ai des doutes sérieux sur l’attractivité d’un parti qui préconise constamment une sorte de consensus mou. A voir.
Bien cordialement,
Icks PEY
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Bayrou a fait une excellente campagne, ses adversaires même l’ont reconnu. Il a drainé tout un mouvement qui perdure, qui n’est pas qu’une simple vague momentanée comme ses adversaires ont pu l’espérer. Beaucoup se reconnaissent dans sa démarche. Y compris parmi les élites : est-il nécessaires de rappeler les démarches pro centriste de hauts fonctionnaires du PS, de Kouchner, de Rocard lors de la Présidentielle ? Mais c’est surtout une vague de fond démocratique, contrairement au « Nouveau Centre » qui n’attire pas d’adhérents nombreux.
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Il n’y a eu aucun effondrement aux Législatives. Le nombre d’électeurs s’est maintenu à un niveau élevé en dépit de la bipolarisation. Les maigres résultats en sièges sont dus au système de scrutin très français. Avec l’application d’un scrutin de type allemand, le nombre de sièges pourvus par le MoDem aurait été important.
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Je suis tout a fait d’accord avec vous. Sans positionnement clair, le MODEM n’a pour moi aucune chance d’exister et risque de lasser les mécontents
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@ La Taverne
Permettez-moi, mon cher La Taverne d’illustrer mes propos de quelques chiffres :
Bayrou au premier tour des présidentielles 2007 : 6 820 119 suffrages.
Le Modem au premier tour des législatives 2007 : 1 980 355 suffrages (environ).
Soit une petite baffe de plus de 4,8 millions de suffrages perdus, soit une perte de 70% des suffrages de la présidentielle !
Le mode de suffrage que vous évoquez ne saurait justifier ce repli. Bien au contraire, le MODEM aurait pu, s’il avait maintenu un taux supérieur à 15%, provoquer des triangulaires dans de très nombreuses circonscriptions. Et pourtant l’écrasante majorité des électeurs de Bayrou du premier tour, à 70%, n’ont pas maintenu leur vote orange.
En outre, les candidats ont répété à qui voulaient l’entendre que c’était le nombre de voix obtenus au premier tour des législatives qui déterminait la cagnotte des partis politiques pour les 5 années à venir. Malgré cette perspective de financer un futur partie politique, l’écrasante majorité des électeurs de Bayrou du premier tour, à 70%, n’ont pas maintenu leur vote orange.
Donc, je considère qu’il y a ici la preuve que les français n’ont pas voté orange pour un hypothétique projet politique, mais ils ont voté Bayrou tout simplement par défaut. Votre Bayrou, s’il avait été élu, aurait été un président « par défaut », faute de mieux.
Maintenant que vous avez rassemblé vos cotisants/partisans, je vais regarder, avec un certain amusement, je ne le vous cache pas, comment vont pouvoir travailler ensemble des gens issus des mouvements écologistes (Verts, Cap 21), de la gauche (PS, Radicaux) avec des personnes culturellement de droite (ex-UDF).
Cela étant dit ... bonne chance quand même ...
Bien cordialement,
Icks PEY
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Icks Pey, vous oubliez qu’il y a eu un fort taux d’abstention générale au premier tour des législatives (d’où la chute du nombre). D’autre part, on ne peut pas comparer les élections présidentielles avec les élections législatives. Dans le second cas, les enjeux sont aussi locaux. les législatives reposent sur des partis bien structurés et implantés. Or, l’UDF était en plein éclatement.
A l’avenir, tout va changer. Le MoDem va se structurer et placer des gens compétents localement pour les élections de 2008. Le forum de Seignossse a fait le plein de militants motivés. Vous croyez qu’ils sont allés là-bas « par défaut » ?
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Chère Taverne,
Je note quand même que votre argument en réponse (taux de participation en baisse) ne justifie en rien la perte de 70% des suffrages Bayrou au premier tour : le fait qu’une partie d’entre eux ne soient pas allé voter du tout est aussi un signe d’échec de la mobilisation pour les listes oranges. En cela je fais peu de différence entre les non votants et les votants non Bayrou au premier tour des législatives : cela reste dans les deux cas un échec du MODEM.
Vous dites également que les législatives sont des suffrages locaux, ce n’est qu’à moitié vrai car les députés sont sensé représenter dans sa globalité le corps électoral français même s’ils sont issus d’une circonscription donnée, mais je conçois que ce principe soit dévoyé en partie dans la réalité de la vie politique locale. En partie seulement.
Enfin, vous avez l’orgueil de ceux qui sont passionnés. Selon vous le MODEM va placer des candidats motivés et compétents pour les prochaines élections. C’est sympa pour ceux qui étaient déjà en place : seraient-ils démotivés ou/et incompétents ?
Cela étant dit votre enthousiasme fait plaisir à voir, même je crains pour vous d’amères déceptions ... au fait que devient votre égérie internautique qui se faisait fort d’être élue dans Paris et qui s’est faite blackboulée par nécessité de « real politik » ? Vit-elle ses ambitions politiques avec toujours autant de motivation et d’émerveillement ?
Bien cordialement
Icks PEY
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Quelle force de persuasion mon cher ICKS. Cela dit, quand on pense que tous les électeurs PS qui ont voté Bayrou faisaient parti de l’électorat le plus intelligent et le plus instruit, il est un peu normal qu’il soient retournés à un vote PS plutôt que MoDem aux legislatives, vu que ce dernier n’existait pas encore et que la plupart des députés UDF ont fait allégeance à l’UMP. Ce type de réaction était donc normal et même attendu, si tant est qu’on ait pris la peine de réfléchir un peu. Revenons donc au cas du MoDem : vu qu’il est en train de se construire, et vu que son futur président (certainement FB) ne retournera pas sa veste, on peut considérer que le taux atteint aux legislatives est un taux plancher et qu’il n’aura de cesse de progresser jusqu’à son taux normal qui se situera donc à 17,6 %, en déplaise d’ailleurs à certains. Je vous laisse d’ailleurs imaginer les prochaines élections présidentielles....
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Mr Arthuis ferait mieux de regarder la secte de l’Elysée. Si Bayrou, d’après lui, se prend pour le messie, que dire du Président ? Et de ses adeptes, fascinés ?
Bayrou avait des hypothèses en économie (2% de croissance) bien plus proches de la réalité.
A part ça ? NS va aller chercher la croissance : le jet présidentiel est prêt.
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Que ce serait il passé s’il n’avait pas créé le Modem ? Certains de ces anciens lieutenants aujourd’hui ralliés au gouvernement de Nicolas Sarkosy porteraient toujours l’étiquette UDF (et non pas du « nouveau centre ») et l’indépendance de François Bayrou vis à vis de la majorité présidentielle serait plutôt compliquée à gérer.
En créant le Modem de sa propre initiative, il s’attendait sans doute à subir certaines critiques de la part de sa famille politique mais au moins son mouvement conservait sa liberté de parole !
Lors de la présidentielle, François Bayrou a certainement bénéficié de l’affaiblissement du PS mais rien ne dit qu’il ne bénificiera pas les prochaines élections de son effondrement.
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@ LBB : est ce à dire que c’est un mouvement par défaut de projet sérieux à gauche ? Et s’il n’avait pas décidé de la création de son parti, seul, dans l’entre tours, rien ne dit que les cadres de l’UDF qui sont partis ne serait toujours pas avec lui aujourd’hui. Nous aurions un parti représenté de manière importante à l’Assemblée aujourd’hui. Mais, nous ne réinventerons pas le monde. Avec des si... Pour moi, FB porte toute sa part de responsabilité dans la colplexité de l’échiquier politique d’aujourd’hui
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« Avec 17 %, François Bayrou a fait un score plus qu’honorable, je dirai même fantastique montrant les nouvelles attentes de nos concitoyens au regard de la politique. »
N’y a-t-il jamais eu de candidat centriste bien placé dans une présidentielle ???
« L’UDF serait le premier parti de France »
Et au nom de quoi ?
« Toujours est-il qu’il ne faut pas renvoyer aux calandes grecques des propositions nécessaires à la poursuite de l’activité économique, sociale et sociétale de notre pays. »
Vérité à répandre au plus vite !
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: @ vicaire Réaction intéeressante qui me demande un complément d’argument. Pour ce qui est du 1e parti de France, je me suis laissé aller à réver. S’il ne l’avait pas été, il aurait pu être un réel parti qui aurait compter dans le choix des décisions parlementaires. Pour moi le vrai pouvoir n’est pas celui détenu par le plus fort, mais par celui qui a la possibilité de faire chuter. En cela, aussi, l’UDF aurait pu jouer un rôle et infléchir les décisions gouvernementales lorsqu’elles étaient contraire à l’attente des français et au projet d’intérêt général défendu par FB. Quant à vous quel aurait ou quelle est la position de l’UDF aujourd’hui ?
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Je ne vois guère l’intérêt de votre article. Il ne verse rien au débat et sa seule finalité semble être de nous inciter à lire l’interview de Jean Arthuis.
Concernant le MoDem, Bayrou a fait le constat d’une part de l’incapacité de la gauche à évoluer et se moderniser, d’autre part de l’absence de préoccupation sociale de l’UMP. Il est donc parti occuper cet espace, sans trop prendre le temps de se concerter avec le reste de son parti. Devant les sondages prometteurs, ceux-ci l’ont d’ailleurs volontiers laisser faire et le résultat est là (18,57% au 1er tour).
Mais cette voie, pour judicieuse qu’elle soit, n’a pas été suffisante et nombre d’anciens UDF ont préféré se cramponner au pouvoir que de persister dans une voie dont Bayrou a démontré le bien fondé mais qui demeure aventureuse.
Du coup, il existe deux tendances au centre :
- Bayrou risque tout pour tenter de prospérer sur les ruines du PS, créer le parti social-démocrate vers lequel le PS n’a pas su évoluer, tout en essayant de garder une partie de son électorat traditionnel
- Morin privilégie la sécurité et la continuité dans l’alliance avec l’UMP
En principe, cette division devrait nuire à tous les centristes... sauf s’il existe un apport de voix de gauches et (dans une moindre mesure) de droite à se partager.
Le grand pari et la grande incertitude de Bayrou, c’est l’effondrement de PS.
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Je partage tout à fait cette analyse.
Il est évident que l’avenir de Bayrou et du MoDem dépend beaucoup de celui du PS. Mais celui-ci semble assez mal parti à court terme. Cela pourrait permettre au MoDem d’occuper l’espace et de s’organiser, même si les élections municipales seront nécessairement compliquées.
A centre-droit, le nouveau centre est mort-né, faute de financement politique. Le MoDem pourrait donc conserver cet électorat si la politique de Nicolas Sarkozy ne porte pas de fruits rapidement pour les classes moyennes.
Les élections municipales seront cependant un test intéresant. Tout parti a besoin d’élus locaux, pour servir de réservoir à candidats pour des élections nationales, pour élire des sénateurs, pour servir de relais dans l’opinion. Le MoDem va devoir faire preuve de souplesse sans apparaitre comme dépourvu de ligne directrice.
La critique de Jean Arthuis sur l’organisation de l’UDF ou du MoDem ne manque pas d’arguments. Bayrou doit trouver des cadres sur qui il accepte de se reposer pour l’organisation de son parti. Mais en revanche, son jugement poltiique et sociétal me semble erroné : la demande pour un parti politique comme le MoDem n’a pas disparue, et l’UDF ne peut remplir ce rôle.
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Bayrou a perdu une grande partie de ses cadres avec la fuite vers le Nouveau Centre. Donc il ne faut guère s’étonner de le voir tenir seul la barre. Ce n’est pas du messianisme, c’est juste qu’il se retrouve bien seul. En plus de reconstruire une formation politique, il doit lui donner une stature, lui trouver des responsables sans se contenter de prendre tous ceux qui se présentent juste parce que les places sont vides, et reconstruire un état-major. Il existe forcément des perles dans les 45000 adhérents confirmés. Reste à les identifier !
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Fianlement, mon article aura eu au moins le mérite de vous faire réagir. Effectivement, je vosu renvoi vers celui de J. ARTHUIS car pour moi, centriste, il me semble important de pouvoir réagir à cet article aussi. En ce qui concerne votre point de vue, il s’agirait, si je ne me trompe que d’une vision très sociale démocrate de la création du MODEM et de rassemblement des gens de la gauche ? Ca n’était pas ma vision de l’UDF quand j’ai suivi FB aux élections présidentielles...
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Je vous rejoint en grande partie sur cette analyse sauf sur le fait que le Nouveau Centre est mort né. Tout comme le Modem, il va devoir aller aux municipales car c’est aussi une quesiton de survie pour ce parti. En l’absence de relais locaux, ce parti qui n’a plus les financements (encore qu’il faut voir comment ils vont se partager la cagnotte de l’DF), il disparaîtra avant son congrés constitutif. Je crois une alternative dans le Nouveau Centre
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« »Pour en revenir à François Bayrou et l’interview de Jean Arthuis, je citerai simplement cette phrase qui est le sentiment ressenti par certains, dont moi « Il y a d’abord un problème de gouvernance. La gouvernance mise en pratique par François Bayrou est aux antipodes de la démocratie. On a assisté à une centralisation du pouvoir, à une dilution des responsabilités. Le poste de secrétaire général n’a pas été pourvu depuis le départ d’Anne-Marie Idrac en 2002 et le siège du parti s’est transformé en QG de la fédération de Paris. On ne gère pas un parti comme on anime une secte. »« »
cela fait du bien d’entendre certaines verités !!!!!
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Ce n’est pas faux. Mais Bayrou doit bien savoir qu’on ne construit pas seul un parti politique. Ses cadres ont pour la plupart subitement disparu et il doit se reconstruire un état-major, ce qui suppose préalablement d’identifier de nouveaux responsables à fort potentiel. Je ne serais pas choqué que ça prenne une année. Au delà, il y aura effectivement matière à s’interroger.
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Oui et non. Ses cadres sont partis car il les a abandonné. Pour le MODEM, vidé de tous ses cadres, ce parti aura au moins le mérite de proposer un renouvellement de sa classe politique et peut être faire émerger de nouvelles têtes avec de nouvelles idées. A suivre ?
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Dire que Bayrou a abandonné ses cadres est un abus de langage, mais il y a un fond de vérité.
Il est certain que Bayrou a infléchi la ligne directrice de l’UDF, et ceci remonte déjà à la précédente élection législative lorsqu’il a interdit aux membres de l’UDF de prendre part au gouvernement (De Robien est notoirement passé outre). Il voulait déjà se démarquer de l’UMP.
Il l’a encore un peu plus infléchi lors de la présidentielle, sans grande concertation apparente, sans doute parce que la piètre personnalité de la candidate PS lui laissait de l’espace à gauche et que la personnalité particulière de Sarkozy pouvait décourager les électeurs de centre droit de préférer l’UMP. Le contexte électoral et le calendrier ne permettaient guère d’organiser un congrès pour valider cette orientation.
Bien lui en a pris puisqu’il a presque triplé son score précédent !
Maintenant, je peux comprendre que certains UDF historiques, plus « UMP mous » que centristes regrettent ce temps là. Et Bayrou a du faire son calcul. Un de perdu, 3 de retrouvé... en principe.
On peut dire sans abus que Bayrou a abandonné une partie de ses électeurs par calcul électoraliste et sans doute aussi par conviction personnelle. Après, ses cadres se sont positionnés. Beaucoup ont refusé le calcul électoral profitable au parti (et répondant à une demande réelle des électeurs) pour un calcul électoral plus personnel.
Je pense que si ces cadres avaient eu un peu plus de courage politique, d’une part certains auraient été élus malgré la concurrence de candidats UMP, d’autre part l’UDF se serait d’emblée imposé comme un parti crédible et porteur de valeurs, face à un PS décati et une UMP à la ligne résolument conservatrice.
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L’UDF avait toutes ses chances, sauf que dans l’entre 2 tours, FB, n’avait pas besoin de créer un nouveau parti dans ce cas. Son score était suffisant pourcréer un nouvel élan politique pour les échéances suivantes. C’est cette rupture avec l’UDF qui pour moi nous a mis au plus mal
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Juste un correctif que l’auteur semble ignorer. La création du Modem a été approuvée par 2000 conseillers nationaux avec 97 % des voix - l’article est donc faux et veut prouver ce que pense l’auteur au mépris des faits. Ce n’est donc absolument pas une décision unilatérale de Bayrou mais un choix collectif après incitation du leader de l’UDF. Ensuite Sarkozy fait sans doute mieux comme leader tout puissant de parti et comme chef incontesté de secte. Il suffit de lire les réactions des sarkozistes qui approuvent tout et leur contraire : un seul exemple l’ouverture. En communion avec leur chef ils disaient que la France devait être gouvernée à droite ou à gauche que le choix était clair et limpide et même que ce qui est devenue l’ouverture était à l’époque antidémocratique. Donc avant l’élection c’est antidémocratique et impossible à réaliser, c’est terriblement mal mais après il suffit que Gargantua le propose pour que cela soit le summum de la politique. Ca oui c’est une secte. C’est une secte quand le Guide devient président de la République et que son parti accepte le dos courbé et le sourire lâche et satisfait aux lèvres que le président soit remplacé par trois vice-présidents et un secrétaire national avec deux adjoints, sexumvir qui vient chercher les ordres chaque mercredi à l’Elysée de façon tout à fait anticonstitutionnelle car le palais de l’Elysée n’est pas la direction occulte dans les locaux de la République de l’UMP.
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« Comme je le répète souvent, ce n’est pas dans l’opposition systématique que l’on est libre ! »
Mais FB ne s’est jamais positionné dans un démarche d’opposition systématique, non ? La liberté d’un mouvement politique se jauge par rapport à sa liberté de penser et de manoeuvrer. En l’occurence, cela implique une indépendance prononcée vis-à-vis des courants dominants. Le Modem s’inscrit dans la démarche de pouvoir lier des alliances sur la base des idées seulesc et cela implique qu’il ne soit pas rattaché de fait à un autre courant qui aurait la force de contenir la capacité du parti à émerger. La politique qui doit être suivi ne doit donc pas être la même que celle du nouveau-centre.
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Est ce à voir avec une politique du Centre Mou ? N’est ce pas le contraire de ce qu’il a défendu pendant les élections présidentielles ?
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? ??
Je ne comprend pas votre interrogation. Qu’entendez-vous par politique du « centre mou » ?
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... le centre est mou mais il peut etre intransigeant et trés dur sur sa « molesse »....plaisanterie mise a part, le centre est « mou » parce qu’il ne prend pas parti pour l’un ou l’autre des camps qui s’oppossent eux dans une lutte a mort, manichéenne et trivialement binaire comme le sont toute les luttes... Ca nous le savons...Le centre politique et le tiéde raisonnable attend toujours la fin de l’empoignate pour se décider enfin apporter son petit appoint de force qui peut faire la différence. A ce point de conclusion, le centre entre enfin en action ; Au grand dam de ses électeurs qui n’avait pas compris ça, il se scinde en deux groupes. Un groupe rejoint le pouvoir un autre entreprend une courageuse et intransigeante traversée du dessert en vue d’une autre oasis...Bon ! ceci dit on sait que le modem lui penche ou mise sur la gauche...a moins qu’une autre formation a droite n’émerge pour couper l’herbe sous les pieds de la gauche...toujours possible tant ce centre est l’enjeu de toutes les attentions...toujours des calculs avec le centre, toujours...puisqu’il est au centre, la ou les forces s’annulent alors qu’elles se déchainent à la périphérie... Mais quand à voir un jour le centre gouverner ceux qui peuvent croire cela sont des imbéciles et ceux qui tentent de vous le faire accroire sont de fieffés menteurs et des cyniques de la pire espece. « Molesse » c’est cette nostalgie de « l’harmonie » ou cette volonte hyppocrite de taire le nom de cette lutte qui au fond nous motive et nous dynamise...Molesse oui mais molesse dure et soyons raisonnable demandons l’impossible... mon dieu !...
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..pourquoi les gens (je pense ici à des jeunes que je connais) n’acceptent plus le combat social...vous devez grandir ! non !..il n’y aura pas de grand bouleversements sociaux professionnels pour vous dites donc ! ou alors c’est que vous etre déja satisfait, mais tout le monde n’est pas dans votre cas.
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...lutte des classes... au centre on prend du bide
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Si l’on applique le qualificatif « molesse » du fait que le centre ne prenne pas systématique parti pour la droite ou la gauche alors on se trompe de raisonnement. Le centre n’est pas mou et je vais expliquer pourquoi.
Le centre n’est pas mou car à chaque thématique il apporte une réponse tranchée qui est bien la preuve qu’il n’y a pas d’indécision. Justice, entreprise, social, Europe... Le centre apporte des réponses et ceux qui pointent la molesse du centre en fixant la balance gauche-droite qui ne penche d’aucun cotés se trompent royalement car ils en oublient l’essentiel : l’apport de solutions aux problèmes rencontrés.
Alors oui, sur certaines thématique le centre se trouve plus à droite sur d’autres il se trouve plus à gauche, il est à alors facile de comprendre pourquoi il n’y a pas plus de raison qu’il penche à droite plutôt à gauche et vis versa.
Cela signifie-t-il pour autant qu’il n’a pas sa propre vision de la société ? Assurément non.
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...oui mais tranché dans le mou..oui tranché parfois a gauche parfois a droite..et le centre reste inflexible sur ce balancement... le centre c’est pas mou, c’est rock ,mais comme rockin chair...au coin du feu... la pipe le chien, la campagne, la petite maison ,la prairie, la modération, un conservatisme tranquille et satisfait... En apparence seulement parce que c’est le lieu ou les calculs sont les plus apres et les plus « politiciens » mais qui surtout ne se donne pas a voir.... Catholisisme de notable tiedes et de pharisiens
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..soyez malin mettez un pied dans un camp et l’autre dans l’autre camp...dansez maintenant...une valse, le centre est une danse à trois temps, et ainsi écartelé et dansant, un deux trois, un deux trois... vous aurez toutes les chances de vous investir d’une façon efficace dans « la lutte » mais vous serez un sujet d’amusement et de moquerie pour vos rares amis qui aurons encore conservé un peu d’indulgence pour vous...intransigeance
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Les mous c’est le « Nouveau centre », ce parti bidon qui n’a pas d’adhérents et qui suit servilement Sarkozy. Difficile d’être mou au MoDem où tant de courants contradictoires vont générer de vives discussions.
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« oui mais tranché dans le mou »
Si vous l’dites...
« oui tranché parfois a gauche parfois a droite »
En même temps durant les dernières présidentielles c’est plutôt la gauche ou la droite qui ont pioché un peu beaucoup au centre.
M’enfin vu que vous avez l’air obstiné je vais pas insister.
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Vous me semblez trop sûr de vous ! Je suis adhérent du Nouveau Centre et le revendique. Dans le Mouvement Démocrate, car le MODEM va disparaître ce week end à Seignosse, vous avez au moins eu le mérite de communiquer sur vos adhéretns militants et je suis d’accord avec vous quend vous dites que vosu avez des courants contradictoires. Si c’est une richesse, ce peut être un frein aussi. En avril, nous avions 17 % d’électeurs, puis l’UDF a éclaté et nous nous sommes répartis les tâches et les électeurs. Le Nouveau Centre (qui n’a rien de Nouveau), s’est positionné dans l’action et le MoDem, dans la réflexion. Acteur contre spectateur. Les adhérents ont été partagé, à voir comment, et notre électorat s’est dilué. Je dirai pour finir, « François m’a tuer... ». Nous avions une formidable machine à gagner, l’UDF pour les législatives et les municipales et aujourd’hui, nous qui avons défendu les mêmes valeurs, nous nous sommes déchirés. Bon Forum à Seignosse et à vous revoir plus en forme que jamais après ce week end
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Vous dites : « car le MODEM va disparaître ce week end à Seignosse ». ah ah ah ! vous êtes un fin politologue ! Nous en reparlerons plus tard...
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@ taverne :je ne parle que de l’appellation et non du mouvement. Sémantique et rien d’autre
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...quand je suis mou et que j’ ai pas la rage et que je suis « bon » je vote au centre, je vote mou, ou alors je m’abstiens dans le pire des cas, s’il peu y’en avoir de « pire de cas » dans ce cas là
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votez au centre ,votez mou ,mais votez dans le trou, déja 4h14
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Je viens de lire qu’au PS, la question MoDem divise toujours autant. Hier, le premier secrétaire, François Hollande, a rappelé la ligne, sur France 2. Un rassemblement « pourrait aller au-delà » de la gauche « à trois conditions », a-t-il expliqué : « Que ces éventuelles personnalités ou familles politiques acceptent le rassemblement de la gauche, qu’elles se situent dans le cadre de notre projet, qu’elles soient clairement dans l’opposition à Nicolas Sarkozy. » Si s’inscrire comme le demande le PS n’est pas s’inscrire clairement dans l’opposition...
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Il me font bien marrer les dirigents du PS à clamer que le Modem doit se décider, qu’il faut faire un choix, en gros que c’est tout ou rien pour les municipales. Seulement ce qu’ils oublient c’est que les municpales sont des élections locales. On verra bien qui arrivera à faire sa loi aux prochaines élections. Si le Modem arrive à nouer des alliances sur la base d’accords de fond (donc très certainement avec tantot la droite, tantot la gauche) alors il aura gagné son pari et renverra dans les cordes les dirigents de droite et de gauche qui voudraient s’accaparer le centre pour s’en servir comme strapontin.
Nous verrons bien.
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aliciabx 14 septembre 2007 10:09le NC et ses consors ont pris des décisions qu’ils regrettront probablement dans quelque temps. J.ARTHUIS, D.BARIANI, T.BENOIT ont eu le courage de s’exprimer, ce que vous ne verrez pas à l’UMP...
chacun trouve de la légimité dans ce qu’il défend comme les adhérents du MoDem voulant absolument se démarquer d’un centrisme, d’une gauche et droite anté-diluviens.
chacun trouvera sa place à un moment donné, les débats fussent-ils houleux, parfois, pour « faire de la politique autrement ».
les débats qui sont menés, actuellement, ne peuvent être que bénéfiques pour le MoDem et pour l’avenir de notre pays.
car, au fond, n’est-ce pas le but recherché ?
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aliciabx 14 septembre 2007 11:48j’ajouterai que NS a « volé » la présidentielle par médias et sondages, à sa botte, interposés.
il est normal qu’il y ait l’effet boomerang.
lorsque tous ces protagonistes auront fait leur introspection, peut-être pourrons-nous nous mettre sérieusement au travail et sortir la France du bourbier ?
@eve : ça fait du bienn non ?
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Pénibles intervenants adeptes du binaire et du clivage gauche/droite, ne pouvant en conséquence « réfléchir » que pour en déduire la mollesse du « centre » ; allant jusqu’à reprocher des accords ponctuels, localement (ce qui se fait dans tous les pays démocratiques à proportionnelle) mais trouvant normaux les accords des uns et des autres dans la même demi-portion (choix volontaire du terme) du terrain. Après tout depuis le temps que ça se fait, pourquoi réfléchir hein ? Reproduisons les bonnes vieilles habitudes du temps de papa, c’est ça la modernité.
Que donne la « modernité » et le « pragmatisme » actuel de « l’ego fort » (version adeptes) ou « le compulsif » (version psy, mais soyons juste : version adepte de tout opposant) de l’Elysée :
NS tape sur Fillon, Fillon tape sur Lagarde, Kouchner tape sur la démocratie irakienne (installée par les USA), Dati tape sur la magistrature chaque fois que NS lui fait une douceur (officiellement, officieusement il tape aussi sur Dati), Guéant tape sur Fillon, Yade tape sur les décisions de justice, Fillon tape sur Yade, Guéant tape sur Fillon, Yade tape sur Fillon, Borlo se tape un verre, Amara tape sur le glandouillage de banlieue, Boorlo se tape le Groenland (y avait plus de glaçons au congélo), Cécile s’en tape de la commission parlementaire et de la France profonde (ayant tout à portée de main), s’en tape de Bush et se tape donc une angine. Liste non exhaustive. C’est ça l’ouverture moderne et pragmatique ? Et l’Elysée de vous susurrer que tout va bien. Des « personnalités », des « caractères »... mais qui plient tous dès que NS pique sa crise. On se croirait en maternelle...
N’oublions pas non plus les excuses de Kouchner (Irak), les excuses de Fillon (Espagne), les demi-saltos arrière de NS sur plusieurs matières, sa commissionnite aiguë au point de se demander s’il y avait vraiment du texte sous les titres de son programme présidentiel, au point de piquer les idées des autres (notamment sa prétendue ouverture gouvernementale comme le souligne un intervenant, tout en verrouillant l’ump, nommant -après sa démission devenu président RF- qui l’arrange), de débaucher tous azimuts ce que Bayrou a parfaitement résumé hier : « Ces temps-ci, le président de la République collectionne ces têtes de cervidés, les trophées que dans les châteaux on accroche dans l’escalier », a-t-il plaisanté. « Je n’ai pas une vocation de bête à cornes ! »
Faut-il absolument s’agiter en tous sens, souffrir de logorrhée, faire les chapelles, les enterrements, s’exhiber devant caméras pour être un Chef d’Etat ? Faut-il être un fonceur-intrépide-inconscient, faut-il écraser pour être admiré, approuvé ?
Ce n’est pas tout : l’économie et une autre cacophonie des ministres, Lagarde, Woerth, Fillon etc.
Eric Woerth estime que la hausse de l’euro « pèse sur la croissance ».
Contenu de l’intervention du ministre : néant.
Aucune disharmonie possible. Du moins en apparence. Je vous explique.
Et un bouc émissaire de plus : l’euro. Que l’on convoque cet irresponsable d’Euro, Qu’on lui fasse un procès, Qu’on l’empêche de récidiver, Qu’on le castre ! Le programme de NS ? « JE VEUX ». A part ça ? Il va aller chercher la croissance. IL L’A PROMIS. QU’IL Y AILLE ! Woerth semble en douter. J’ai bien dit « semble » vu qu’il ne cause point. Il causait plus en août, de concert avec Lagarde, mais tous les deux à tort et à travers. Maintenant, il remet le couvert avec la lubie présidentielle (euro), surtout pas énerver président ! Faut bien trouver une « raison », un bouc émissaire (tendance compulsive présidentielle), une répartie à ce que les experts (incapables bien sûr) commentent sur les derniers chiffres et annonçaient depuis belle lurette. Du balai ! Guaino & crts ont concocté un programme électoral, pas économique. Mais si, comme disait encore en août Woerth sur des hypothèses mais lesquelles ? Pas celles de ces experts évidemment incapables.
NS, binaire par excellence, tenait un discours attrape-gogos tout autre ; quelques extraits :
Discours à Périgueux - 12/10/06 :
« Je propose que l’on supprime tous les organismes, toutes les commissions, tous les comités, tous les observatoires qui ne servent à rien, et qu’on continue de créer à tour de bras pour satisfaire des clientèles ou pour faire croire qu’on est décidé à s’attaquer à des problèmes qu’en réalité on ne veut pas résoudre. »
Je me réjouis de voir ce qui sortira des commissions mises en place mais je parie sur la sélection... à la carte. Du vent, du bluff, car président le dit tout le temps : « je veux ». Et il sait ce qu’il veut : affirmer qu’il « ouvre » tout en vidant toute ouverture de son sens.
"On ne refera pas l’Etat sans les fonctionnaires. A fortiori contre eux. Je veux le dire ce soir : je n’aime pas la façon dont on parle des fonctionnaires dans notre pays.
Chercher à opposer les salariés du secteur public à ceux du secteur privé est dangereux.
Chercher à faire des fonctionnaires le boucs émissaires de la faillite des politiques dont ils ne sont en rien responsables est indigne.
Chercher à faire passer les fonctionnaires pour des privilégiés est injuste.
Les fonctionnaires sont comme tout le monde, ils veulent être reconnus et ils veulent être respectés. Ils sont prêts au changement mais ils veulent y être associés.
Les fonctionnaires ont la sécurité de l’emploi, mais ils ont vécu depuis 25 ans la même dégradation de leurs conditions de travail et de leur pouvoir d’achat que tous les autres salariés. (...)
Les fonctionnaires étaient... dignes avant son élection, maintenant NS reprend son rythme de croisière : opposer les uns et les autres.
Je veux leur dire que je serai toujours à leurs côtés pour défendre l’indépendance de la justice et l’accroissement de ses moyens. (...)
L’INDEPENDANCE DE LA MAGISTRATURE MADAME DATI : LISEZ !
Je le dis comme je le pense : aujourd’hui en France les prix sont trop hauts et les salaires sont trop bas. (...)
Je le dis comme je le pense : il y a en France beaucoup trop de travailleurs pauvres c’est à dire qui n’ont pas la récompense de leurs efforts. (...)
Je propose que le maintien des exonérations de charges pour les entreprises soit dorénavant conditionné à la hausse des salaires et à la revalorisation des grilles de rémunérations fixées par les conventions collectives. (...)
Je veux que le temps passé à l’éducation des enfants soit intégralement pris en compte pour le calcul des retraites, que les femmes aient continué de travailler en les élevant ou qu’elles aient cessé de travailler pour les élever.
Dans combien de temps, parce que sortir en priorité le paquet fiscal pour soutenir la consommation des... moins pauvres qu’il se devait d’assister, c’est un peu lourd à digérer. Etat de grâce en baisse même dans les sondages CSA. NS fait 61% (deux fois des vacances, pub gratuite pour les potes, que fait le fisc ? assoupissement à Dakar), FB fait 57% sans gigoter !
Ecoeurant mais ce n’est pas grave : les sportifs en chambre n’aiment pas la mollesse des Démocrates. Et la lettre de Môquet lue à l’équipe de rugby par le futur délégué au sport viril ? Une trouvaille géniale sans nul doute. Sus à l’ennemi, adieu papa-maman ! Dingue.
On est bel et bien en présence d’une bande d’amateurs càd d’ex-experts ayant perdu leurs compétences de par l’incompétence de NS submergé par ses lubies, en cela aidé par ses éminences grises dont Guéant (futur premier ministre ?) et Guaino (le pilleur des discours des plus grands).
N’oublions pas Hortefeux et ses interventions pour le moins interpellantes sur l’immigration sous l’applaudissement des xénophobes (de phobie), lequel signe avec NS des accords de coopération sur l’immigration choisie. Faut bien en sortir pour en faire entrer afin que les potes obtiennent des contrats en Afrique.
Franchement : je n’en attendais pas autant. Et pendant ce temps là, ça discute de la mollesse des démocrates...
ps : j’ai glissé quelques points d’exclamation, s’agit de montrer que moi aussi j’en ai.
Même Le Monde commence à se poser des questions :
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3224,36-954059,0.html
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« »"par Imhotep (IP:xxx.x13.80.217) le 13 septembre 2007 à 18H50
Juste un correctif que l’auteur semble ignorer. La création du Modem a été approuvée par 2000 conseillers nationaux avec 97 % des voix « »"
mais c’est bien sur !! vote à main levée apres avoir ecarté les opposants, sans aucun respect des statuts de l’udf , et sous l’oeil du staf et bayrou lui même avec des delegués qui risquaient de perdre leurs delegations...
un modele de democratie que même la Lcr ou le pc n’oseraient appliquer !!
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a eve
ni droite ni gauche mais surtout ni les autres ni les autres, et MOI et MOI et surtout et Moi
pueril façon d’exister et de se demarquer
Bayrou avait un boulevard à droite au pire moments de l’affrontement Sarkozy/villepin au lieu de cela, il a preferé nourrir le fantasme de la troisieme voie
cela fait pourtant 40 ans, depuis Lecanuet que le centre essaye cela !! rien de nouveau à l’ouest Pourquoi ?
Parce que dans toute democratie, il y a une majorité et une opposition !!!!!!!!!!!!!!!!!
que cela s’appelle gauche ou droite releve de l’anedoctique !!
Maintenant effectivement, on peut se lasser du duel ump/ps , un autre parti n’a qu’a s’imposer comme leader d’un clan ou d’un autre
d’ailleur, il n’y a pas si longtemps, l’udf avait réussi a s’imposer ainsi, et avait plus de deputé que feu le rpr, et même un president centriste (vge) !!
c’est d’ailleurs sous la gouvernance giscard et barre que mr Bayrou a commençé sa dejà longue carriere politique...
depuis les dix dernieres années de l’udf sous Bayrou ont été celle du declin de l’udf
Maintenant que le jouet est proche d’etre cassé, Bayrou fait le coup du nouveau parti à sa botte, future ecurie presidentielle à la gloire du bearnais !!
SA « »réussite« » de la gestion de l’udf passée de plus de 200 deputé à trois...le disqualifie definitivement comme grand leader politique !
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finalement ceux qui sont les plus realistes sur ce qu’est le modem, ce sont..les militants modem eux même !!
il suffit d’aller piocher sur leur forum pour se rendre compte de leurs etats d’esprits
exemple : « »"Re : Exaspération sur les municipales Nouveau Envoyé par : Stonewall (Adresse IP journalisée) Date : mar 11 septembre 2007 23:16:19
A fischer : c’est ce que je m’évertue à dire depuis des semaines : le MoDem n’a pas de ligne politique, pas de choix d’alliance et donc de stratégie claire pour les élections futures. Le mouvement est né pour et autour d’un homme, Fr. Bayrou, pour propulser sa candidature, défendre ses vues (parfois déroutantes pour nos électeurs de base) mais pas vraiment pour conquérir l’opinion par ses idées. Aussi, aux prochaines municipales et cantonales ce sera le « bordel ». Ici, on s’alliera avec le PS ou on favorisera l’élection d’un PS contre un UMP honni, et cela pas en raison de différences de visées politiques (comme à Lyon) ; ailleurs on reconduira l’habituelle alliance UDF-UMP qui aujourd’hui gouverne plus d’1/3 des départements et beaucoup de villes moyennes. Finalement, comme les verts, nous disparaîtrons du fait de notre stratégie aléatoire et de notre grande hétérogénéité. Nos leaders étant majoritairement passés au NC et avant cela à l’UMP, nous n’avons plus de ténors sur lesquels appuyer une solide campagne de communication aux quatre coins de France. Quant aux nouveaux, certains sont un peu anars, individualistes en tout cas, et ont du mal à accepter une discipline de parti et une hiérarchie dans les prises de responsabilités : on ne peut pas choisir en 2008 comme candidats des nouveaux venus qui n’étaient pas à l’UDF avant le 6 mai dernier ! Nous allons donc subir un nouvel échec et qui plus est, encore davantage brouiller notre image dans l’opinion publique. Alors, que la direction nationale fasse un choix d’alliance ferme et global, même si cela amène les uns ou les autres à quitter le mouvement, car on ne peut pas toujours ménager la chèvre et le choux, les UDF centre-droit et ceux qui penchent vers les idées et valeurs de la gauche. Mais c’est peut-être là la limite de notre président gémeaux : « entre les deux mon coeur balance... je ne sais pas lesquel des deux choisir... »« »
on peut faire confiance à Bayrou pour operer le même caffouilage que pour les legislatives en faisant les investitures au dernier moment !
avec les resultats que l’on sait....
decidement, pas de doute, nous avons a faire à un grand leader politique
même pas brouillon....
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A l’auteur, je comprends sa déception étant donné son orientation politique (centre-droit). Mais l’ancien monopole de la droite sur le centre est révolu depuis la scission du Nouveau Centre et du Modem. C’est le choix d’un groupe de politique (Bayrou en leader) répondant au besoin de nombreux électeurs.
Ce qu’apporte votre article, c’est l’éclairage sur le monde des centristes : je crois volontier que ce monde est devenu une mosaïque éclatée avec deux gros morceaux et nombre de petits autres. Ceci est une faiblesse pour le centre en général. Aux leaders centristes d’en faire quelque chose.
A l’auteur, mais aussi aux auteurs de tous les commentaires politiques : on gagnerait du temps à ce que chacun donne son alignement dès le début de l’article, question de gain de temps,de clarté, et de courage politique pour certains.
Pour moi c’est éthique à la Mendès, donc Bayrou aujourd’hui. Il est le seul homme politique depuis ce début d’année qui dit et fait ce qu’il dit (à l’inverse de Sarkozy qui ne traite plus la dette et de Ségolène qui avoue ne pas croire aux 35 heures ... bonjour l’éthique). Le faible score aux législatives avait été prévu dès le premier congrés à la Villette, quelques jours après les présidentielles. Déjà à cette époque, dans le discours de Bayrou, l’espoir et les efforts se portaient sur les futures municipales.
Il est naturel que l’auteur - défendant le pragmatisme à court terme - s’oriente vers le Nouveau Centre. C’est logique et je n’irai pas critiquer ce parti qui regroupe les centre-droits qui ne veulent pas abandonner leur filiation à la droite. Chacun à sa place.
Je regrette le manque de précision de l’auteur sur Arthuis dont l’article est diffusé dans le journal Figaro.
Précisions Wikipedia :
« Lors de la campagne présidentielle de 2007, il élabore avec l’économiste Christian Saint-Etienne et le député Charles de Courson le programme économique de François Bayrou. Il envisageait notamment la mise en place d’une TVA sociale afin de réduire les délocalisations d’entreprises en réduisant le coût du travail. Il annonce soutenir Nicolas Sarkozy au second tour. Il a récemment déclaré vouloir rester à l’UDF et ne rejoindre ni le Modem, ni le Nouveau Centre. »
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« »Pour moi c’est éthique à la Mendès, donc Bayrou aujourd’hui. Il est le seul homme politique depuis ce début d’année qui dit et fait ce qu’il dit« »
il fait ce qu’il dit ????
il ne risque pas de faire grand chose puisqu’il refuse de mettre les mains dans le camboui et de prendre ses responsabilités !!
sa seule experience de pouvoir lors de son passage à l’educ national n’a pourtant pas été glorieuse Apres la tentative de reforme avortée sous la pression de la rue, ce fut le choix de la cogestion avec les syndicats et l’immobilisme que l’on sait.
Desolé de vous ressortir cela mais, concernant Bayrou, on n’a pas grand chose d’autre a se mettre sous la dent
Peut etre est ce du au choix de la posture de perpetuel opposant, critique permanente, charge lourde et formule choc, juge supreme auto proclamé, revendique de nous dire ce qui est bien ou ce qui est mal...
Il fait ce qu’il dit ????
il avait revendiqué son independance complete mais n’a pu s’empecher de faire ce pas de deux avec Royal dans l’entre deux tours poussé par sa haine de l’ump et de Sarko et la pretention d’exister encore et encore au tout premier rang alors qu’il avait perdu la presidentielle !!
le samedi 28 avril , il fit une faute politique enorme baffouant ainsi la confiance de six millions de personne en s’affichant avec Royal et en prenant position « je sais pour qui je ne vorterai pas »
faute enorme qui a été le detonateur de l’explosion du centre et pretexte attendu des cadres et elus udf pour abandonner Bayrou dans ses pretentions !
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« il ne risque pas de faire grand chose puisqu’il refuse de mettre les mains dans le camboui et de prendre ses responsabilités !! »
Il met les mains dans le camboui et il prend ses responsabilités du parti démocrate. Mais je vous accorde qu’il n’a pas été élu président et que donc il n’a pas la possibilité d’agir comme peut le faire Sarkozy, si c’est que vous entendez.
« sa seule experience de pouvoir lors de son passage à l’educ national n’a pourtant pas été glorieuse Apres la tentative de reforme avortée sous la pression de la rue, ce fut le choix de la cogestion avec les syndicats et l’immobilisme que l’on sait. »
Sur son passage à l’éducation nationale, que je n’ai pas suivi à l’époque, l’opinion générale (mass média) s’accorde sur un bilan sans envergure. Et tout le monde suit cet avis. Alors je suis allé creuser un peu.
Voici un lien (démocrate) affirmant qu’Allègre, lorsqu’il prit ses nouvelles fonctions en tant que ministre de l’éducation, a propagé la mauvaise réputation sur son prédéceceur Bayrou - on connait la suite (dégraissage et échec).
http://demsf.free.fr/B1935116114/C1700299397/E20070304085114/index.html
De plus, Bayrou a parfaitement oeuvré pour réformer l’éducation nationale sur de nombreux points en accord avec les syndicats. Des témoignages sur le web le montrent (comme le SNES / Syndicat pour le Second Degré). Ma soeur (qui est prof :) ) me l’affirme aussi. Mieux que d’autres hommes politiques tel Jacques Lang. Que les média / politiques de droite ou son successeur (Allègre) dénigrent son action, c’est de bonne guerre. Je préfère les hommes qui agissent avec la manière douce, plutôt que ceux qui ne font rien ou qui le font avec force.
Mon commentaire précisait cependant que je suis (et surveille) l’homme depuis début 2007.
"Desolé de vous ressortir cela mais, concernant Bayrou, on n’a pas grand chose d’autre a se mettre sous la dent
Peut etre est ce du au choix de la posture de perpetuel opposant, critique permanente, charge lourde et formule choc, juge supreme auto proclamé, revendique de nous dire ce qui est bien ou ce qui est mal..."
Faut-il répondre à cela ? C’est tellement subjectif.
"il avait revendiqué son independance complete mais n’a pu s’empecher de faire ce pas de deux avec Royal dans l’entre deux tours poussé par sa haine de l’ump et de Sarko et la pretention d’exister encore et encore au tout premier rang alors qu’il avait perdu la presidentielle !!
le samedi 28 avril , il fit une faute politique enorme baffouant ainsi la confiance de six millions de personne en s’affichant avec Royal et en prenant position « je sais pour qui je ne vorterai pas »
faute enorme qui a été le detonateur de l’explosion du centre et pretexte attendu des cadres et elus udf pour abandonner Bayrou dans ses pretentions ! "
L’interprétation politique, ce n’est pas de l’éthique. Un choix stratégique c’est ne pas voter Sarkozy après le premier tour, c’est se rapprocher de Ségolène pour « voir » mais sans se lier (même si cela a pu être une erreur stratégique), c’est créer un nouveau parti en changeant son orientation correspondant à ses convictions (c’est-à-dire créer un vrai centre et non pas centre droit). Un choix stratégique en politique n’a absolument mais absolument rien à voir avec la notion d’éthique.
Ne pas être éthique c’est promettre quelque chose et ne pas le faire. Sarkozy et Ségolène ont prouvé ne pas l’être. Sarkozy l’a prouvé avec la dette ou sa critique de l’ouverture centriste (franchement c’est hilarant d’avoir voté pour lui) durant la campagne. Il le prouve tous les jours si on retient ses propos de ministre de l’intérieur et du budget.
Donc si vous avez un seul exemple important démontrant que Bayrou n’est pas éthique, c’est-à-dire revenant par exemple sur les promesses faites à ses partisans, je suis preneur. Ou peut-être une contradiction entre son programme et ses propos ?
Et puis lisez Mendès : vous apprendrez que l’éthique dans l’absolu est incompatible avec la réalisation de grands projets : mais c’est un requis, avec d’autres dont la vision sociale. Vous vouliez sans doute expliquer cela en critiquant Bayrou sur le fait qu’il ne semblait pas vouloir mettre « les mains dans le camboui ». Aux hommes pourvus de cet idéal de trouver l’équilibre avec le pragmatisme inhérent à une réalisation. Ce que fait Bayrou en construisant le Modem. C’est une étape.
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si vous voulez un exemple au niveau de l’ethique , je vous en donne un seul C’est connu et parfaitement verifiable, mais peu develoopé, evidement, cela ne correspondant pas à l’image de mr propre de la 5eme
sa tentative recusé par le conseil constitutionnel de faire passer plus de 100000€ de depense personnel sur les compte de campagne de l’election presidentielle 2002, c’est à dire à la charge du contribuable..
Pour moi , cela me suffit pour me faire une opinion tres nette du personnage !!
Au niveau de la rethorique, je peux aussi vous donnez cet exemple significatif de la demagogie de l’homme à travers son derniers interview dans « le point » :
A la question « pertinente » du journaliste , que pensez vous des vacances americaines de Nicolas Sarkozy ? , il repond :
« Cette fascination pour l’amerique et pour les gens tres riches est pour moi un sujet d’etonnement constant »
Savoureux quand on sait que Mr Bayrou gentlemen farmer du week end, proprietaire d’une ecurie de chevaux de course est un membre eminant de « france galop » , club de riches entrepreneurs où on ne trouve pas vraiment de pauvre type du pmu du coin qui dilapide son rmi dans les courses de chevaux...
vous savez pourquoi je suis particulierement remonté contre Bayrou ?
Parce que c’est l’un des plus demago des politique actuels, un nouveau le pen, le racisme en moins
son fond de boutique , ce ne sont pas les idées mais la posture et l’opportunisme !!
la critique, la charge lourde , les formules populistes
stigmatiser par exemple l’argent et la réussite comme m^me le dernier des socialistes n’ose plus faire
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Vous dites :
« la tentative récusée (de Bayrou) par le conseil constitutionnel de faire passer plus de 100000€ de depense personnel sur les compte de campagne de l’election presidentielle 2002, c’est à dire à la charge du contribuable.. »
Je réponds :
Voici le lien sur le contrôle des comptes de campagne expliquant la procédure d’échange entre les candidats et le conseil constitutionnel (le site complet est d’ailleurs très intéressant décrivant depuis les premières règles du jeu jusqu’au bilan des élections présidentielles).
http://www.conseil-constitutionnel.fr/dossier/presidentielles/2002/documents/comptes/cont role.htm
Seul Megret a dépassé la ligne rouge. Je n’ai pas tout parcouru mais presque tous les candidats ont proposé plus qu’ils n’auraient dû dans un premier temps(déplacement, conférence, garde robe, achat de matériel) de Jospin à Chirac en passant par Bayrou. Le Conseil Constitutionnel a pour rôle de faire le tri et d’indiquer ce qui est redevable ou non par les contribuables. C’est son rôle. Ils ont commencé à mettre en place un système de FAQ en 2001 ... j’imagine que la réglementation était nébuleuse à l’époque. Bref nous ne sommes pas dans le contexte d’une déclaration d’impôt d’un particulier. Etant moi-même libéral, il m’est arrivé au début de faire des erreurs qui se sont réglées par un échange transparent avec une association de gestion agréée dont le rôle est d’assister à la déclaration. Comme le Conseil Constitutionnel envers les candidats à la présidentielle. Il n’y a donc pas manque d’éthique. Un manque d’éthique aurait été de modifier une facture. Ce qui n’a pas été le cas : le Conseil n’a absolument rien reproché à Bayrou. Evidemment il est de bonne guerre que les blogs de droite appuie là-dessus pour désinformer, sachant que la plupart des personnes n’ira pas vérifier la procédure de contrôle des comptes.
Vous dites :
« Savoureux quand on sait que Mr Bayrou gentlemen farmer du week end, proprietaire d’une ecurie de chevaux de course est un membre eminant de »france galop« , club de riches entrepreneurs où on ne trouve pas vraiment de pauvre type du pmu du coin qui dilapide son rmi dans les courses de chevaux... »
Je réponds :
Voici le lien recensant les nombreuses personnes de france galop du président (Edouard de Rothschild) au responsable du livret de jockey (Frédéric Abbey) :
http://www.france-galop.com/INSTITUT/docadmi/Inst0107.pdf
Bayrou y est membre délégué. Franchement je ne sais pas quoi vous répondre vu que je vous demandais des exemples IMPORTANT prouvant un manquement à l’éthique de sa part. Le cheval est sa passion. Il s’est lancé dans l’élevage de chevaux il n’y a pas si longtemps et a réussi, ses chevaux ayant été de belles affaires. Je suis allé une fois à Vincennes lors d’une exposition montrant les gains possibles d’un éleveur de chevaux. Celui qui réussit gagne un pactole. Mais tous ces éleveurs défendent leur passion avant de vouloir gagner de l’argent. La plupart échoue d’ailleurs. Bref Bayrou est passé du statut d’éleveur de base au statut de membre délégué de france galop en prenant des risques pour assouvir sa passion. Pour prouver que l’on peut prendre des décisions en groupe sans pour autant avoir les mêmes valeurs que la plupart de ses membres, voici une page traitant de Bayrou :
http://www.lepoint.fr/content/france/article.html?id=123549
dont j’extrais ce passage pour décrire que ses échanges au sein de france galop ne se résument pas à une vision manichéenne des riches et des pauvres :
"Revenons à l’histoire. Au début, Bayrou entretient ses racines paysannes grâce aux droits d’auteur de sa biographie sur Henri IV. Ils lui permettent d’acheter une première pouliche. Le maire de Deauville, Philippe Augier, jure que Bayrou a tellement appris l’élevage qu’il est capable d’en parler « avec profondeur et vision ». En tout cas, il arrive au candidat de vendre des chevaux qui font ensuite de belles carrières. Ainsi Alix Road, vendue à Deauville en 2004, et qui a fait merveille ces derniers mois, en étant placée au prix de Diane. En 2005, 8 chevaux élevés par Bayrou figuraient sur les champs de course ; ils ont remporté 7 victoires, ont été placés 18 fois et ont rapporté à Bayrou 37 257 euros de primes. En 2006, les rejetons de son élevage remportaient 4 victoires, étaient placés 19 fois, pour des primes de 43 642 euros. A vrai dire, loin derrière l’Aga Khan, ses 81 chevaux et ses 71 victoires.
Dans les années 90, Bayrou rencontre Jean-Luc Lagardère. Un proche du défunt capitaine d’industrie se souvient : « Bayrou a eu l’idée de raconter combien lui aussi aimait les chevaux. Il demandait des conseils. Originaire du Gers, Lagardère appréciait cet élu féru d’élevage. » Président de France Galop entre 1995 et 2000, Lagardère y fait entrer Bayrou. A la mort de son père, en 2003, Arnaud ne perpétue pas la passion du cheval. Il vend les haras. Bayrou s’en prend désormais aux puissances médiatiques, parmi lesquelles le groupe Lagardère. Dans l’entourage d’Arnaud, on n’apprécie guère : « Plus c’est gros, plus ça passe. » Et l’on en vient à se demander si Bayrou tenait le même discours devant le père. Un proche de ce dernier affirme que oui. En 2002, Bayrou avait résisté quand Jean-Luc l’avait incité à entrer au gouvernement CHRISTOPHE DELOIRE "
Et une autre discussion aussi stérile que celle que nous avons entamée :
http://www.leblogmedias.com/archive/2007/04/23/bayrou-politique-medias-presidentielle.html
Je vous épargne la revue de patrimoine des hommes politiques dont on a déjà assez parlée durant les présidentielles (Bayrou sans être parmi les plus riches n’est pas pauvre non plus en tant qu’éleveur de chevaux de course).
Et enfin, pour revenir sur un point précédent, voici un sondage de 2007, restropective des bilans des ministres de l’Education Nationale, vu du professorat (Bayrou est parmi les mieux percus au final) :
http://www.ifop.com/europe/docs/enseignants_presi.pdf
Non je ne savais pas « pourquoi » vous étiez « remonté » contre Bayrou mais vous auriez pu éviter d’expliquer ce « pourquoi » car cela n’a absolument rien apporté de neuf à votre commentaire. Mais je ferais un de ces jours un article pour expliquer l’étendue de Sarko-Demago.
Quand à notre jeu de questions/réponses, je ne vois pas d’autres points salissant l’éthique de Bayrou. Par contre j’ai noté que l’éthique de Sarkozy semble votre terrain mou (euphémisme) puisque vous n’attrapez pas les perches que je vous tends : la non gestion de la dette puis l’ouverture sur la gauche. Il se contredit allègre-ment non ? Sinon j’en ai une liste quasi infinie comme celles-ci (des perches).
D’où ma question digne d’un baccalauréat pour collégien : « Mentir pour arriver à ses fins, est-ce éthique ? »
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J’extrais des commentaires du conseil constitutionel que vous avez fourni :
« C’est surtout sur le plan qualitatif (on pense aux frais de garde robe) que les mesures de réformation peuvent comporter un élément de sanction « moral ». »"
pile poil !!!
en effet, c’est precisement l’un des postes reprochés en 2002 au candidat Bayrou
Pensez vous qu’en commandant chez un même tailleur non pas 400 ni même 4000 mais 40000euros !!! de costumes personnels, cela ne soit pas condamnable moralement ?? surtout pour quelqu’un qui ne comprend pas l’atrait pour l’argent (sic)
savez vous egalement que la deuxieme parti concenrne des frais excessifs d’avion privé ? rappelons qu’officielement, c’etait le bus colza ( demagogie, demagogie...)
pour votre enfo personnel et pour completer votre biographie (officiel ??) , vous pourrez glanez des complement d’information dans : http://www.conseil-constitutionnel.fr/decision/2002/2002092604.pdf
Les autres pourront ainsi se faire une opinion
Le sujet c’est Bayrou et non pas Sarko ou d’Allegre suffisament celebres et contreversés pour faire l’objet de multiple autre sujets
La la defense qui consiste a evoquer d’autre personnage pour « escuser » son idole ne revele t’elle pas une autre question du Bac ?
« se defausser est il le meilleur moyen de detourner l’attention ou est ce une solution pour compenser une faiblesse des arguments ? »
Je ne pourrais vous repondre ni à celle çi, ni a la votre, ayant arreté peniplement mes « etudes » au niveau du Cap...
Quand à votre longue explications sur la passion de Bayrou pour les chevaux, rien a redire, c’est son choix .
Par contre, cotoyant ainsi un monde privilegié d’affairistes et de gens tres riches , il est mal plaçé pour condamner le gout de Sarko dans la frequentation de chefs d’enterprises et de « l’argent roi »
Mais monsieur Bayrou est principalement connu pour etre un eternel DONNEUR DE LEçON....
Moralement, on peut egalement s’interoger sur ces deux mondes parralleles : les proprietaires et eleveurs de chevaux ou des sommes considerables circulentent les parieurs smicard qui dilapident leur maigres ressources dans le PMU au detriment de leurs famille
Les courses de chevaux et les paris urbain n’ont jamais aussi bien fonctionné qu’aujourd’hui !!
Faites une visite initiatique dans un pmu enfumé, je ne sais pas si vous verrez la France de demain, mais certainement de pauvres type dans le piege du jeu..
Mr Bayrou n’est certainement pas responsable de ces derives morales mais il en est l’un des acteurs dans cette « industrie » de la course equestre...
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à « vivelecentre » : Les éléments que vous apportez sur les dépenses d’habillement ne prouvent qu’une chose : la transparence du candidat Bayrou, puisque ce sont-là des informations transmises à une autorité publique qui en fait une large publicité auprès des citoyens. Cette façon de faire est largement préférable aux magouilles de toutes sortes. Par ailleurs, la réglementation laissant une grande part d’appréciation aux juges, les candidats soumettaient un maximum de dépenses pour laisser le Conseil trancher sur ce qui relèvent des dépense remboursables et ce qui n’en relève pas.
Contrairmeent à ce que vous semblez propager comme préjugé, la vertu ne se confond pas avec la pauvreté. Et Bayrou a un rapport sain avec l’argent. Il investit le fruit de son labeur dans une activité comportant des risques et, en bon entrepreneur, il assume tant ses risques que ses gains. Il n’a donc pas un rapport culpabilisant avec l’argent, et c’est tant mieux car si c’était le cas, il serait mal placé pour défendre la libre entreprise.
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Le PS et le MODEM sont maintenant purgé de tout leurs traitre et autres opportunistes qui ont rejoins leurs leader : l’ancien maire de Neuilly qui sert la soupe à qui n’en veut.
Ils est temps qu’ils jouent leur role d’opposition face un Sarko qui remercie sa grande famille sous le couvert d’un assourdissant bruit médiatique.
La grande famille de l’ancien de Neuilly :
- Le milieu affairiste : smig+2%, tva sociale,visite MEDEF ...
- les pro USA-Israel : écran fumée Darfour * , Bush, ONU en IRAK
- Médias : lois p2p, brevet logiciels ...* avec Kchnr, BHL peut enfin prendre des vacances
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Les inconditionnels de Bayrou non aucun esprit critique !! c’est un saint homme !
Arthuis a raison quand il compare cela à un management de secte...
alléluia !!
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Oui vous devez avoir raison.
Merci de m’avoir fait réaliser que j’étais dans une secte.
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C’est certainement vrai, à voir la grande liberté de pensée et de parole qui règnent à l’UMP ! Vite, rejoignons Sarkozy !
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Comparer la gestion de Bayrou à celle d’une secte ?
Ce n’est pas moi qui l’ai inventé, mais des membres eminents de l’udf eux même ( arthuis ,Bourlange etc..)
Doivent quand m^me savoir de quoi ils parlent
Et nous public/spectateur, quand on voit un parti ou les votes se font à main levée ou par aclamation, sans respect des statuts et en ecartant tout ceux qui ne sont pas sur la même ligne, on peut se poser des questions sur le deficit de democratie
Evidement, on peut pretendre qu’au modem, on dit ce que l’on veut, moi je vous donne un exemple significatif sur le « controle de la pensée » sur le forum officiel du modem , la moderation intervient en ammont de la publication des intervenants ! Singulier manque de liberté d’expression pourtant presente sur l’rx forum de (feu) l’udf !!
Et aussi : L’ump n’ a pas exclu F Goulard quand il a pris position publiquement pour Bayrou
Par contre l’inverse n’a pas été supporté et admis par Bayrou et sa suite
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Toujours la charge à l’arme lourde de Bayrou lors du forum de Seignos
critique tout azimut, demagogie sur la valeur argent( on croirait entendre du besancenot ), missiles à l’intention de ses anciens amis..
Toujours aussi peu de finesse, toujours la posture de critique et de donneur de leçon, toujours aussi peu (pas) d’esprit constructif et de proposition
Pathetique...
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Je reconnais à mon article fort peu d’intérêt hormis celui de voir vos réactions.
Il est normal que lorsque l’on soutient une idée ou une personne qui porte cette idée, le soutien soit sans borne et indéfectible.
A voir l’intérêt que vous avez porté sur les différents commentaires, je me dis que FB a largement de quoi être satisfait puisque les défenseurs des critiques qui lui sont faites ont été nombreux à se relayer sur cet espace.
Permettez moi simplement de vous rappeler que les ennemis d’hier ne sont pas toujours les ennemis de demain en politique. MoDem et Nouveau Centre, vous étiez ensemble pour les présidentielles 2007 à défendre le même projet et le même bonhomme, qui vous dit que vous ne vous retrouverez pas ?
Un conseil : observer et écouter. La critique n’est utile qu’un moment. Aujourd’hui, nous avons besoin de construire quelque chose.
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