Voilà ce que quelqu’un écrivait le 29 octobre 2006. Pourquoi encore toutes ces questions sur SR.
Méditez !
Sent : Sunday, October 29, 2006 12:30 PM
Subject : Il était une fois...
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En comité restreint (nous ne dirons, ni où, ni quand, ni qui), la question simple et abrupte tomba :
Quel est le candidat de la Gauche qu’il nous serait le plus aisé de battre ?
Nombre de noms font surface : Jospin, Fabius, DSK, Aubry, etc...
L’un d’entre nous ajouta, ce n’est pas suffisant : Lequel d’entre eux se laissera le plus facilement séduire et manipuler par les médias, tant il est narcissique ?
Là, alors que son nom n’avait pas encore été évoqué, fusa de la bouche de deux élus situés à ma gauche : Ségolène Royal. L’un des deux, d’ailleurs, de rapporter une anecdote qui eut vite fait de rassembler une majorité sur ce nom.
Les jeux n’étaient cependant pas encore faits.
Il nous fallait maintenant évaluer et débattre des plus et des moins qu’une telle instrumentalisation engendrerait. La réaction des socialistes, la réaction des Français, des médias, etc... Aussi fallait-il l’annoncer suffisamment tôt pour, le cas échéant, changer de plan.
De plus, la donner en pâture aux médias, semblait provoquer, chez un certain d’entre nous, une profonde jubilation. Sa fragilité, mal dissimulée, la stratégie était simple :
Flatter son ego, son image, la faire soutenir par la presse majoritaire, l’UMP de feindre de trouver en elle une candidate redoutable, etc... jusqu’à son investiture par le Parti Socialiste et ensuite :LA CASSER.
Dès lors, nous la couperions d’une partie significative de l’électorat français, mais aussi et surtout des militants socialistes qu’elle aura vilipendé sans ménagement. Ainsi, nous ferions d’une pierre, deux coups, nous affaiblirions le Parti Socialiste (la candidate et son compagnon, François Hollande étant mis en minorité dans le Parti). Une gabegie sans nom se manifestera au sein du Parti Socialiste, dès lors moribond, et par voie de conséquence un début de mandat, relativement serein, pour l’élu de la majorité présidentielle.
Nous n’avons plus que quelques jours à patienter pour savourer notre triomphe. La présidentielle sera gagnée le 17 novembre 2006.
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