@ auteur
Article sympathique !
Et intéressant tant l’histoire des mots et leur évolution me semble des sujets passionnants ? Ceci écrit, attention toutefois à ne pas tomber dans le double piège du conservatisme linguistique le plus absolu et dans celui de la non distinction des langues écrites et parlées. Je ne crois pas que ce soit votre cas. En revanche, des lecteurs plus intransigeants pourraient s’y laisser prendre.
En ce qui me concerne, je pense que les langues qui n’évoluent pas sont des langues mortes. Cette évolution peut/doit donc se faire au travers de la langue parlée, plus réactive que la langue écrite. Après, la selection darwinienne joue son rôle (n’en déplaise aux créationnistes !). Seules les expressions les plus adaptées et les plus robustes (j’allais écrire les plus « fit », utilisant un anglicisme inutile !) persistent.
D’un autre côté, je crois à l’existence d’un certain snobisme coloré de parisianisme (j’habite l’ile de france pourtant !) qui use et abuse des anglicismes... Peut être ce « codage » de la langue ne sert-il qu’à faire oublier une certaine vacuité (ou une vacuité certaine) du discours, voire son conformisme.
Yo, man ! Time to go. Je vais bipper ma meuf sur son phone, qu’elle me ramène la Benz, et qu’elle me drope au mall pour du shopping. Après quoi j’irai me voter un glass au bistro, et une partie de flip et de bowling. Too much, comme je suis cool. Et pas old school finalement.