Et puis, tiens, un feuilleton en trois parties « Les Vrais Mecs qu’en ont », générique chanté par Johnny Halliday (« Allez les mecs »), retraçant la vie quotidienne d’un bataillon de commandos français à l’étranger dans des missions périlleuses. Je verrais bien Jean Reno dans le rôle du Colonel Gaspard, bourru et taciturne, et une apparition saisissante de Dominique Farrugia, dans son premier rôle dramatique de Chef des Services Secrets. Premier épisode : l’Iran, frontière azérie, où une bande de brutes barbues assoiffées de sang chrétien bricole une bombe atomique dans un garage, pour faire sauter le Stade de France lors du meeting du Parti du Président Nicolas Barcozzi (joué par Roger Hanin). Après de nombreuses opérations chirurgicales, le jeune commando Kamel (Faudel) sauve la situation en faisant pleurer Jamal, le chef des terroristes : il lui raconte son enfance malheureuse, mais éclairée par l’obtention de la nationalité française après seulement vingt-deux ans de procédure, la France est bien la nation des Droits de l’Homme. Jamal décide alors de faire sauter à la place le mollah Omar, mais chut... secret défense, on n’en saura pas plus.