M. Arrighi, je crois que vous n’avez pas compris ma dernière intervention sur SPORTVOX qui comportait le mot « Basta ! » dont le sens vous a peut-être échappé.
J’ai d’abord cru pouvoir soutenir loyalement avec vous sur SPORTVOX un débat à propos de l’affiche de NIKE sur l’équipe de France de rugby et son slogan ridicule et indécent, « Aux armes citoyens ! », après un précédent article sur « AUSTRIA MERDA ! » dans un stade de Vienne le 5 août 2007, « Quand le football tourne au massacre... »
J’y développais une thèse qui vous a ulcérée, à savoir que le sport professionnel est dénaturé depuis qu’il est devenu un instrument de promotion.
Or, vous m’avez montré que vous étiez dans l’incapacité d’opposer le moindre argument à mon analyse qui dévide implacablement le cercle vicieux dans lequel s’est ainsi enfermé le sport professionnel pour offrir un simulacre de jeu et de spectacle, sur lequel plane désormais le soupçon de la déloyauté.
Voyez, même M. Platini qui doit se souvenir de la tragédie du Heysel de mai 1985, vient de saisir les chefs de gouvernement pour tenter de sauver « le radeau de la méduse » du football professionnel.
Vous pensez que des leurres de diversion suffisent comme réfutation, ou pis, des injures.
Je ne discute pas avec quelqu’un qui a l’injure à la bouche.
Les sites d’AGORAVOX et de SPORTVOX, ne vous en déplaise, ne sont pas des stades de football où l’on peut injurier l’adversaire à sa convenance, mais des lieux d’échanges où la courtoisie est de rigueur, si opposées que soient les opinions !
Mon analyse du sport perverti par la promotion vous déplaît. J’en prends acte.
Rassurez-vous ! D’autres événements ne manqueront pas de survenir - hélas ! - qui me donneront l’occasion d’illustrer à nouveau ma thèse (qui, du reste, n’est pas originale). Paul VILLACH