Il est vrai que toute la classe politique a joué le populisme dans l’installation de la dictature de l’émotion (Bayrou, Juppé, Royal, Lang....) Ce fut, à une certaine époque, le créneau porteur de la bonne conscience ! Mais il n’empêche que Royal en a été le porte-drapeau, la jeanne d’arc qui a imposé que « l’enfant ne peut pas mentir », celle qui a été incapable de la moindre compassion devant le suicide d’un innocent (Bernard Hanse), celle qui a osé déclamé à la télévision que l’enfant était probablement revenu sur ses déclarations du fait des pressions subies à la suite du suicide de l’accusé !! C’était, pour le moins, inconvenant ! On ne peut souhaiter qu’une chose à Royal : Que l’un de ses fils soit accusé à tort d’agressions sexuelles sur enfant et qu’elle lui porte les oranges en cabane pendant quelques mois ou qu’il ait recours au geste fatal sous la pression de l’accusation et du lynchage médiatique. Car si la bonne conscience est toujours aveugle, le bras de la dictature frappe également aveuglément...