Bon article Didier Durand, deux ou trois remarques toutefois.
Le NYT subit aujourd’hui ce que nombre d’autres entreprises ont dû subir avant lui. Il se doit de sortir à temps de la sphère du « me too »[1] qu’il dominait avec quelques autres et s’y retrouve aujourd’hui à l’étroit, s’il veut survivre.
Le NYT aborde aujourd’hui la 4me sphère de me too dans le domaine des media papiers (papiers payants, papiers gratuits, online payant, online gratuits). Certain comme Les Echos vont même plus loin en ajoutant à leur offres online classique une offre epaper (avec lecteur multimédia intégré) en forme de journal (film plastique, technologie de projection d’encre N&B pour le moment) ...
Concernant le modèle business, mieux que le CPM, le CPC sur des offre de type AdSense bien plus rémunératrices ... Mais c’est Forest qui as raison, de plus en plus de pub développées comme de véritables petits films (je pense à des pub comme celles de BMW développée exclusivement pour le net) qui n’attende que des espaces de qualité (entendez clientèle haut de gamme, et trafics élevé) pour se développer. Et cela m’étonnerait qu’un journal prestigieux comme le NYT, n’ait pas inclus ces sources de financement dans leurs modèles business ...
[1] « Pour dépasser leurs concurrentes, les sociétés privilégient trop souvent la baisse des coûts et l’augmentation de la qualité de leur offre. Elles s’engagent alors dans une compétition frontale qui détériore leurs profits. Un des axes stratégiques majeurs pour sortir de cette situation consiste à trouver, à l’extérieur de la sphère de l’imitation (celle du Me too), de nouveaux gisements de performance, de nouveaux espaces d’activité et des » trous « concurrentiels. Se différencier des autres, nécessite d’abord de se différencier de soi même. »