La circulaire n’a pas suscité les accusations mensongères, celles-ci ont toujours existé. De la même façon que la manière de procéder que vous dénoncez et qui est loin d’être la règle, vous instruisez un procès à charge sur une base bien faible.
Que la chose vous dérange, je le conçois cependant je trouve particulièrement étrange que d’un coup et pour des motifs peu clairs on découvre les mesures conservatoires dès lors qu’il y a enquête administrative. D’autant qu’en l’espèce, cette circulaire n’innove pas par rapport à ce qui se fait dans d’autres administrations. Par exemple, je peux citer le cas d’une affaire de vol avec recel impliquant des ouvriers du parc de la DDE d’Alès. Les ouvriers en question avaient été suspendus bien avant que la procédure judiciaire ne soit allé jusqu’à son terme. On peut également citer les cas d’agents des forces de l’ordre qui se trouvent sous le coup de diverses accusations et qui, eux-aussi, font l’objet de ce genre de mesure sans que cela n’émeuve personne. Pour autant, personne ne songerait à établir des liens de causalités entre une procédure somme toute banale dans la pratique administrative et les potentiels suicides qui peuvent survenir.
Ce qui montre le caractère spécieux de l’argumentaire, le caractère politique inavoué de attaques de ceux qui se complaisent à faire cela. J’ajouterai qu’il est quand même curieux que les mêmes personnes qui font feu de tout bois dès qu’il s’agit de Royal sont d’une discrétion extrême dès qu’il s’agit d’autres personnalités. Pourtant, il m’avait semblé que François Fillon (qui fait donc partie des « lâches » pour certains) est aujourd’hui en tant que premier ministre capable de procéder à l’annulation dudit texte. Mais, il ne le fait pas, il est absous sans que l’on comprenne très bien pourquoi.
Dès lors, la manoeuvre de basse politique est un peu grosse. Je crois avoir tout dit sur le sujet, j’ai fait preuve de volonté de dialogue mais à partir d’un certain moment on comprend que l’argumentaire de la partie adverse ne fait que tourner en rond. Il vaut donc mieux rompre et je vous prierai d’aller vous livrer à vos basses manoeuvres ailleurs. Merci.