Concernant le partage actionnaires / salariés, vous noterez qu’une grosse part des bénéfices des grandes entreprises francaises est réalisée hors de France, d’où une certaine disproportion entre les bénéfices affichés et leur politique salariale.
Par ailleurs, dans un pays qui crée du chômage via sa politique de redistribution, la tension sur le marché de l’emploi est en faveur des employeurs. Dans les pays « libéraux », les hausses de salaires sont très largement supérieures dans les périodes porteuses économiquement...
Concernant les « crédits d’impots », il en existe beaucoup de sortes plus ou moins justifiés :
- exemples justifiés : la pension alimentaire que je paie à mon ex-épouse est déduite de mon revenu mais déclarée dans les revenus de mon ex ou les frais de garde d’enfants puisque la nounou va déclarer ses revenus également(aucune raison de taxer 2 fois),
- autre exemple justifié : les pertes issues de cessions d’actions sont reportables sur les années suivantes en déduction des gains éventuels que je ferai (on pourrait d’ailleurs bénéficier de l’impot négatif immédiatement),
- exemple plus difficilement justifiables : déduction du revenu ou réduction d’impot suite à des investissements particuliers (DOM/TOM, FCPI, immobilier locatif...)
Personnellement, je suis contre cette orientation « fiscale » des investissements (qui fausse le marché) et je serais tout a fait d’accord pour qu’on les supprime en même temps que l’on baisse l’ensemble des taux d’impositions...
Maintenant je comprends que les gros contribuables essaient d’optimiser vu leur niveau marginal d’imposition.