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Commentaire de André-Jacques Holbecq

sur Non, M. Fillon, la France n'est pas en situation de faillite !


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André-Jacques Holbecq André-Jacques Holbecq 26 septembre 2007 09:15

snoopy86

Je pense que vous n’avez pas compris ma proposition.

Soit la BCE mets à disposition des Etats de la monnaie sans intérêt pour une utilisation d’équipement (ce qui va augmenter la richesse générale, car si une collectivité a : 1 - un besoin, 2 - la volonté de le satisfaire, 3 - les moyens techniques et énergétiques, 4 - Un excès de main d’œuvre et le savoir-faire, ... Pourquoi ne peut-elle réaliser ce besoin par faute de financement ? ), sans augmentation par motif de cumul d’intérêts ...

Soit les Etats payent des intérêts à la BCE, en restants les seuls actionnaires de celles ci ( ils récupèreront donc les intérêts qu’ils ont payé, sous forme de dividendes)

Je préfère de loin la première formule, en rajoutant, comme Irving Fischer (100 % money) « Le fait de faire revivre maintenant l’ancien système de couverture intégrale des dépôts (...) empêcherait effectivement l’inflation et la déflation suscitées par notre système actuel, c’est-à-dire stopperait effectivement la création et la destruction irresponsables de monnaie par nos milliers de banques commerciales qui agissent aujourd’hui comme autant d’instituts privés d’émission (...).L’essence du plan 100 % monnaie est de rendre la monnaie indépendante des prêts, c’est à dire de séparer le processus de création et de destruction de monnaie du prêt aux affaires »

... ou comme Maurice Allais (Prix Nobel d’économie 1988, in, La réforme monétaire 1976) « En abandonnant au secteur bancaire le droit de créer de la monnaie, l’État s’est privé en moyenne d’un pouvoir d’achat annuel représentant environ 5,2 % du revenu national »

...ou comme David Ricardo, (Principes d’économie politique.) « Dans le cas de la création monétaire l’avantage serait toujours pour ceux qui émettraient la monnaie de crédit ; et comme le gouvernement représente la nation, la nation aurait épargné l’impôt, si elle, et non la banque, avait fait elle-même l’émission de cette monnaie... Le public aurait un intérêt direct à ce que ce fût l’État, et non une compagnie de marchands ou de banquiers, qui fit cette émission ».

Merci de m’explique QUI serait géné dans ces deux cas de figure, si ce n’est les assureurs, les rentiers ou les épargnants qui ne pourraient plus prêter à l’Etat et toucher de substanciels intérêts ( voir le compteur des intérêts sur http://www.societal.org/dette/interets.htm )


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