@ Mohamed
Je crois que nous ne décidons pas de « révolutions universelles », mais qu’elles deviennent une évidence dans un contexte favorable à leur déclenchement. Que celles-ci s’accompagnent de textes fondamentaux tels que celui que vous proposez est secondaire d’un point de vue historique. On ne promulgue (hélas) pas (encore) le bonheur des hommes. Un processus révolutionnaire (= de remise en cause de l’ordre établi) est nécessaire à tout progrès significatif.
Vous évoquez des événements ou des faits qui semble-t-il vous touchent et que vous semblez devoir mettre en relation avec cet article. C’est dommage.
Mais laissez-moi clarifier mon propos qui ne s’intéresse qu’à l’histoire universelle et à ses vecteurs possibles (résolument les nations, puisque les institutions ne sont pas prêtes) :
Nous constatons aujourd’hui, qu’il y a des forces bouillantes dans le monde (qui représentent la majorité de l’humanité), qui à raison demandent davantage de considération, de respect et d’équité. Ces doléances sont adressés aux nations qui détiennent les pouvoirs politiques et financiers. Nous sommes donc dans un rapport de force dont l’équilibre tend à se rompre. Ceci constitue l’embryon d’un processus révolutionnaire. Il s’agit de savoir si ce processus peut déboucher sur des principes universels (long terme) ou simplement sur un déplacement du rapport de force (court terme). Or le fait qu’un groupe de Nations, disent qu’elles sont prêtes à prendre des décisions positives, éventuellement unilatérales (sans contre-partie, et par extrapolation, sans tables-rondes interminables, sans traités qui seront signés pour ne jamais être ratifiés) est une nouveauté qui si elle est suivie d’effet peut déboucher sur un processus universel.
Bien à vous,
Stéphane Swann.