@Nandayo,
Sans doute, dans une société apaisée, dans une réelle démocratie, l’approche référendaire serait pertinente.
Mais nous ne sommes plus vraiment dans ce type de société. Les aspirations des citoyens n’ont guère d’intérêt pour nos politiques ; nos gouvernants suivent des directives venant d’en haut. Les orientations proposées par l’OCDE (qui contredisent même des rapports d’étude qu’ils commandent), du FMI, ... qui descendent ensuite, déclinées par la commission européenne dans des textes juridiques ou le livre vert, le livre blanc (qui n’ont rien à envier dans le fond à un petit livre rouge qui a existé même si les orientations sont à l’opposé) puis l’application de ces orientations dans les pays de l’Union.
Nous pouvons rattacher les argumentations fallacieuses de nos gouvernants pour justifier les orientations prises à de la propagande (un mensonge volontaire ne peut être autre chose). Or je suis en accord avec Chosmky sur le propos qu’il a tenu (de mémoire) : la propagande est à la démocratie ce que la violence est à la dictature.
Les mots ont une signification, certes, mais ce sont les actions qui déterminent l’adéquation entre ce qui est dit et ce qui est réellement. Il existait, dans l’ex bloc de l’est, des pays dont le nom avait une consonnance agréable : République Démocratique Allemande (RDA). Est-ce à dire que cela était suffisant pour la considérer comme une République régit par des actions Démocratiques ?