Comme le dit fort justement Pierre Jourde (in « La Littérature sans estomac ») Valère Novarina est illisible. Je le sais, j’ai essayé. Avec une petite expérience de jeu et de mise en scène à mon actif, manifestement pas assez prononcée pour comprendre, je n’ai absolument rien saisi à ce qui fait l’originalité profonde de sa plume. Jusqu’au jour où, surprise, je tombe sur une de ses pièces, ce fameux « Acte inconnu » je crois, en rediffusion sur Arte. Je prends la pièce en cours de route, et, vu l’heure indue à laquelle tout ceci se passait, je m’endors avant la fin. J’ai donc environ 20 à 30 mn de Novarina joué, à la télé, à mon actif. Eh bien figurez-vous que ces quelques instants sont impérissables. Novarina écrit un théâtre contemporain vivant et enjoué, critique et déjanté, une espèce d’OVNI littéraire et théâtral à recommander absolument. J’ai envie d’en envoyer à tout le monde puisque j’ai le chic pour envoyer des livres à mes amis, mais je crois malheureusement qu’il n’est pas sorti en poche et surtout je reste sur l’impression de bouillie verbale que j’avais ressentie en le lisant. Il faudrait donc que j’innove et envoie à l’avenir des billet de spectacle, histoire de pousser mes proches à aller voir ce qui se fait de plus original et dingue en ce moment, à savoir un bon Novarina de derrière les fagots. Mais en attendant je vous laisse, je cours en librairie feuilleter sa production histoire d’y voir un peu plus clair dans cette affaire.
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