à ’battement d’elle’
« les célibataires n’aspirent qu’à la féerie » oh que c’est beau ! Dans les faits, c’est le plus souvent considérer l’autre comme un animal de compagnie qu’on abandonne sur le bord de la route la veille des vacances, car jamais il ou elle n’arrive à la hauteur de ses rêves.
L’individualiste moderne se distingue avant tout par l’incapacité à s’attacher, que ce soit en amour, souvent aussi en amitié, et à pérenniser des comportements adolescents qui font que dès qu’une situation ne fait plus rêver à plein temps on zappe, imaginant que ce sera mieux après.
Mention spéciale femmes, d’ailleurs - en cela je rejoins le jugement de non666 : jes jeunes et relativement jeunes professionnelles exigent de l’homme une masculinité de façade (toujours l’importance de l’« attitude ») mais une docilité fondamentale devant leur désir de tout contrôler.
Ainsi le bons vieux poncifs de la femelle traditionnelle : ruse, cruautés, revirements et inconstance, sont recyclés désormais comme autant de manifestations de leur liberté individuelle. Et les hommes, souvent, adoptent des attitudes adolescentes qu’ils font durer jusqu’à la quarantaine...