Il semble utile de rappeler les propos de David Rothkopf, ancien directeur général du cabinet de consultants Kissinger Associates et conseiller de l’administration Clinton, dans un ouvrage publié en 1997 sous le titre « In praise of cultural imperialism ? » (Foreign Policy. Washington, été 1997, p. 38.) :
« Il y va de l’intérêt économique et politique des États-Unis de veiller à ce que, si le monde adopte une langue commune, ce soit l’anglais ; que, s’il s’oriente vers des normes communes en matière de télécommunications, de sécurité et de qualité, ces normes soient américaines ; que, si ses différentes parties sont reliées par la télévision, la radio et la musique, les programmes soient américains ; et que, si s’élaborent des valeurs communes, ce soient des valeurs dans lesquelles les Américains se reconnaissent. »
Il s’agit donc bien, avant tout, de « l’intérêt économique et politique des États-Unis » défendu par des anglomaniaques inconscients.
Il est utile aussi de lire « L’aménagement linguistique dans le monde » http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/ , par Jacques Leclerc, et, en particulier : « Histoire sociolinguistique des États-Unis »
au moins : (8) "La superpuissance et l’expansion de l’anglais http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/amnord/usa_6-8histoire.htm .
Merci pour cet article.