@ Luciole
« est-ce que le malaise, de façon générale, n’est pas : quelle est vraiment la place d’une femme dans cette société ? »
Le malaise dont je parlais n’est pas forcément lié à la place d’une femme dans cette société mais les doutes qui nous envahissent et l’image idéale que l’on donne comme modèle à la femme d’aujourd’hui dans notre société accentuent le malaise quand il y a malaise. Quand on doute de soi, qu’on a pas confiance en soi ou quand on a été fragilisée c’est plus facile de s’attaquer au physique à ce qui est apparent en croyant que c’est de là que vient le problème.
« Si elle ressemble à un mannequin anorexique, c’est une déesse, elle vas être admirée par tous les hommes qu’elle verra, elle va en épouser un plein aux as et se fera bronzer aux Sechelles jusqu’à ce qu’une plus jeune l’éjecte du niz conjugal. »
Ici la déesse c’est celle qui arrivera à garder la ligne, dans un autre pays comme la Mauritanie la déesse c’est celle qui aura le plus de bourelets parce que c’est la norme là-bas. La faute à qui ? Aux femmes pour qui la reconnaissance passe par le corps. Ou la faute aux hommes qui peuvent conforter les femmes dans cette idée.
"Si elle n’y ressemble pas, c’est un boudin méprisé que personne n’écoute, que l’on bouscule dans la rue et à qui ont fait la grimace lorsqu’elle vous tend votre ticket derrière la caisse du supermarché.
Et vous vous demandez pourquoi elles essayent de maigrir ? ?"
Le problème c’est qu’on est à la fois victimes et responsables de tout ça.
Pourquoi les femmes se maquillent-elles ? Pourquoi elles martyrisent leurs pieds avec des talons aiguilles ? Pourquoi font elles des régimes quand ce n’est pas nécessaire ? Pour plaire ? On a alors une image de femme qui doit souffrir pour plaire (il faut souffrir pour être belle) ou du moins c’est ce que la plupart des femmes pensent. A l’extérieur tout va bien elle est fine, mignone, jeune, classe, glamour, etc... Elle séduit. A l’intérieur c’est pas toujours très beau à voir, mais on sauve les apparences c’est ce qui compte le plus dans cette société : l’apparence.
Quele est vraiment la place d’une femme dans cette société ? Je ne sais pas.