« Comme le décrit très bien la sociologue Isabelle Stengers dans son livre « La sorcellerie capitaliste », les ténors de l’industrie ne croient pas une seconde au « moins d’Etat ». Au contraire, l’industrie en a absolument besoin pour mettre en place des batteries de réglementations qui soustrairont un maximum de domaines à l’appropriation des gens et les feront tomber dans son escarcelle, par brevets et homologations interposées »
Vous donnez le fond du probleme, les grandes entreprises ne font que s’adapter a leur milieu, comme nous le faisons tous, elles ont l’oportunite de creer des groupes de pressions pour faire voter des lois qui les avantagent, pourquoi se priver ?
L’erreur que vous faites est de mettre cela dans le girons du capitalisme, or le capitalisme c’est la libre concurrence, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui, l’Etat faussant bien trop souvent les cartes. La DADVSI a ete un exemple frappant de ce disfonctionnement de notre republique. En theorie le pouvoir legislatif n’a pas de limite ni de domaines dans lesquels il ne peut pas legiferer, l’absence de limite evoque en moi une peur assez importante. Nos institutions montrent leurs limites justement en n’en donnant aucune aux actions de l’Etat.
Donner moins de pouvoir a si peu de gens (meme elus) serait un bien, car les entreprises ne seraient plus derriere ce genre de loi debiles et devraient se confronter a la concurrence. Je vois venir ceux qui disent que c’est de l’ultraliberalisme, ce n’en est pas, puisque le liberalisme tend a justement limiter les pouvoirs de l’Etat afin que les grandes entreprises et les autres ne puissent pas imposer des lois afin de les avantager sur le terrain de la conccurence.