Ma version anglaise de cet article apporte une nuance lost in translation (« Because this war is about religion. Or kind of. » au lieu du plus sec « Comme pour l’Irak, la guerre de l’Iran est une guerre de religion »).
J’évoque ici des franges un peu exotiques au sein de chacune des familles fondamentalistes, loin des grands courants fondamentalistes qui sont eux-même (théoriquement) minoritaires. C’est aussi pourquoi, et j’en ai bien conscience, les amateurs de théories du complot se trouvent stimulés.
Ahmadinejad n’est d’ailleurs pas prophete en son pays : je me réjouis de voir les ayatollahs allumer un contre feu en diffusant une série TV à la gloire d’un Juste iranien. Le message : nous n’avons rien contre les Juifs et nous dénonçons le révisionnisme du président, mais nous n’appréçions pas pour autant la politique d’Israël... D’un autre côté cela peut aussi s’interprêter comme « avant la création d’Israël on était vraiment copains, pourquoi ne pas y revenir ? »...
Quoi qu’il en soit, il en faudra plus pour contenir les dingues qui souhaitent la guerre.
Nous en sommes arrivés à un stade où les extrémistes d’hier (ex wahhabites, ayatollahs) apparaissent presque comme des modérés face aux nouvelles générations de fanatiques.